Caroline Guignot 4 avr. 2019
À retenir
Le suivi d’un groupe de patients présentant un épisode de dépression majeur à l’inclusion a permis d’établir une association entre le risque de rechute et l’existence d’antécédents de maltraitance dans l’enfance. Tous ayant bénéficié d’une IRM à l’inclusion, il a aussi été possible d’établir que ces deux paramètres étaient directement associés à l’aire du cortex insulaire droit, celle-ci étant d’autant plus faible que les scores de maltraitance et la sévérité des scores de dépression étaient élevés. Ces résultats étaient indépendants de la prise de médicaments psychotropes.
Il existerait donc bien une trace laissée par la maltraitance au niveau limbique qui influencerait à la fois le risque de dépression et son pronostic. Étant donné que les modifications corticales ont été observées au niveau insulaire, les auteurs estiment que les stratégies thérapeutiques conventionnelles pourraient être moins efficaces parmi cette population.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire