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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 10 juillet 2017

A Ciudad Juarez, une appli pour que les femmes en danger puissent alerter leurs proches

La ville mexicaine, tristement connue comme celle « où disparaissaient les femmes », a dévoilé cette initiative en juillet.

LE MONDE  | Par 

Depuis le début de l’année 2017, 197 signalements de femmes disparues ont été recensés dans l’Etat du Chiahuahua. 19 d’entre elles n’ont pas été retrouvés, selon les statistiques officielles.
Depuis le début de l’année 2017, 197 signalements de femmes disparues ont été recensés dans l’Etat du Chiahuahua. 19 d’entre elles n’ont pas été retrouvés, selon les statistiques officielles. OMAR TORRES / AFP

Depuis les années 1990, Ciudad Juarez, située dans l’Etat du Chihuahua, au nord du Mexique, a hérité du triste surnom de ville « où disparaissaient les femmes ». Les chiffres qui permettent de comprendre le niveau de violence dans cette localité frontalière des Etats-Unis s’étaient éloignés, ces dernières années, des niveaux critiques atteints entre 2006 et 2010.

Depuis 2016, ils explosent à nouveau, dans la région et dans le reste du pays, conséquence de la guerre renouvelée entre cartels de narcotrafiquants, du fonctionnement toujours précaire des institutions et de la corruption. A Juarez, les meurtres et les kidnappings touchent tous les pans de la société, mais les femmes en sont victimes de façon disproportionnée en comparaison avec le reste du pays.

Pour tenter d’endiguer à nouveau ce cycle de violences, chaque initiative compte pour les autorités locales. Elles en ont dévoilé une, le 6 juillet, dans le cadre d’un projet baptisé « Corredor Seguro » (« Corridor sûr »). Celle-ci n’aurait pas pu exister il y a dix ans quand la sombre renommée de Ciudad Juarez devenait mondiale.

Imaginée par l’Institut municipal des femmes, un organisme crée par la municipalité, l’application « Nos Estoy Sola » (« Je ne suis pas seule ») permet aux femmes qui se retrouveraient en danger de pouvoir immédiatement appeler leurs proches. « C’est un outil de prévention et de réduction des risques destiné particulièrement aux jeunes », dit l’organisme.


Les Français trouvent que les labos ont trop d'influence sur les médecins

10.07.2017

Pour l'industrie pharmaceutique, la bataille de la com', ce n'est toujours pas gagné… Un récent sondage BVA-Pharmaceutiques, dont les résultats ont été révélés vendredi lors des Universités de Pharmaceutiques - mensuel destiné aux cadres et patrons de ce secteur- montre qu'il reste encore d'importantes marges de progression de ce point de vue pour cette industrie. Un petit tiers (32 %) de nos concitoyens lui fait confiance : c'est moins que le secteur du numérique (40 %) et beaucoup moins que les constructeurs auto (54 %).

Les aliments ciblant le microbiote sont-ils des médicaments ou des compléments ? Des experts s'interrogent





microbiote
Crédit Photo : Phanie

Les avancées sur la façon dont notre microbiote intestinal affecte notre santé ont ouvert la voie au développement d’aliments dédiés au microbiote (ADM). Mais comment seront-ils réglementés, notamment aux États-Unis la Food and Drug Administration (FDA) ?
« La façon dont les enjeux seront abordés affectera les efforts d’innovation, la qualité des produits, l’accès des consommateurs et la santé publique », préviennent le Dr Jeffrey Gordon et ses collègues de la Washington University School of Medicine (St Louis, MO) qui publient l’analyse dans la revue « Science ». Le Dr Gordon est renommé pour ses travaux sur le microbiote intestinal, ayant découvert son rôle dans l’obésité puis dans les effets délétères durables de la sous-nutrition infantile. Son équipe est en passe de débuter des essais « preuve de concept » pour évaluer les tout premiers aliments thérapeutiques dédiés au microbiote chez des enfants souffrant de sous-nutrition aiguë au Bengladesh.
La découverte que nous hébergeons dans notre intestin quelque 100 000 milliards de microbes (bactéries surtout, virus, champignons et archées) avec lesquels nous vivons en symbiose a transformé la vision de nous-mêmes : nous sommes finalement un être hybride humain-microbe.

Burn-out : les infirmières aussi exposées que les généralistes ?

09.07.2017

Une étude, dont les résultats ont été publiés ce mois-ci dans L'infirmière libérale magazine, montre que le burn-out n'épargne pas aussi les infirmières. « Cette enquête nous montre que le niveau de burn-out est très élevé chez les infirmières libérales, comparativement aux autres professions médicales et paramédicales. Il est équivalent à celui des médecins généralistes » explique Didier Truchot, professeur de psychologie sociale à l'Université de Bourgogne-France-Comté et directeur de l'étude. Cet expert sait de quoi il parle puisqu'il a réalisé, quelques années auparavant, un certain nombre d'enquêtes au sujet de l'épuisement au travail chez les médecins généralistes.

A Amiens, des chiens soignent des malades mentaux

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A l’hôpital psychiatrique Philippe Pinel, à Amiens, la liste des soignants comprend… des chiens. Depuis 2010, le centre pratique la cynothérapie, un soin sur prescription visant à soigner les malades mentaux avec ces canidés.
Golden rottweiler dans une main, cavalier King Charles dans l’autre, Priscillia, 27 ans, promène « Zoé » et « Fatou » sous les arcades de cet hôpital impressionnant du 19e siècle en briques rouges. « J’adore les chiens, c’est sympa », lance-t-elle, guillerette. 
« Priscillia souffre de psychoses infantiles, quand je l’ai prise en charge, elle n’avait comme rapport au monde que la souffrance, elle se scarifiait, se brûlait… Après une séance de cynothérapie, tout cela a disparu, c’était spectaculaire », assure William Lambiotte, infirmier cynothérapeute qui a introduit l’activité dans l’hôpital.
« Elle s’est ouverte aux autres, elle est devenue coquette, elle a retrouvé la valorisation qu’elle n’a jamais eue », ajoute M. Lambiotte, également éducateur canin.

«L’HYPNOSE DONNE UNE PLACE AUX PERCEPTIONS DES PATIENTS»

SUISSE       LAETITIA GRIMALDI 09.07.2017


Longtemps rejetée par la médecine faute d’avoir révélé les secrets de son action, l’hypnose est aujourd’hui utilisée partout, depuis les cabinets de psychothérapie jusqu’aux blocs opératoires en passant par les cabinets dentaires ou les services de pédiatrie pour apaiser douleurs, angoisses, phobies ou encore addictions. Décryptage avec l’un des plus grands experts de Suisse romande, le Pr Éric Bonvin, également psychiatre et directeur de l’Hôpital du Valais.
Après des décennies de marginalisation, l'hypnose est revenue par la grande porte dans le monde de la médecine. Pr. Éric Bonvin, comment expliquez-vous cette réhabilitation ?
Un heureux paradoxe se vit aujourd’hui: la médecine du XXIe siècle est plus technique et performante que jamais, mais cela exige d’elle de mieux prendre en compte la dimension humaine. On parle d’ailleurs de patient «partenaire». Cela signifie que l’on ne prend pas uniquement en compte l’organe malade, mais l’individu dans sa globalité, en intégrant son ressenti, qui peut tout autant le tétaniser et nuire à un traitement qu’être une force si l’on parvient à l’influencer dans le sens d’un soulagement. L’hypnose est à ce titre un magnifique prétexte pour donner cette place clé aux perceptions des patients.

Tout se joue-t-il avant 6 ans ?

dimanche 9 juillet 2017

Un enfant bagarreur ou désobéissant à 3 ans vire-t-il forcément délinquant à l'adolescence ?
Tout au long de l'été, démontons les idées reçues !


Racisme, complotisme, paranoïa, refus de la science : Renaud Camus chez France Culture

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MARDI 4 JUILLET 2017
PAR MIGUEL SHEMA

Fantasme d’un pseudo “grand remplacement”, apologie d’une “vérité par l’expérience“, refus de la science, paranoïa et complotisme, racisme sans complexe : voici le résumé de l’émission du 24 juin d’Alain Finkielkraut avec pour invité Renaud Camus. Retour sur une horreur radiophonique. 
Le générique de l’émission Répliques d’Alain Finkielkraut sur France Culture, un joli morceau de piano, va très vite se transformer en horreur radiographique. Mais avant le basculement et toujours après ces quelques notes de piano ambiance XVIe siècle, voici que le présentateur de l’émission mais aussi immortel et philosophe, justifier et se justifier sur l’ouverture de ses micros à Renaud Camus. Dès les premières minutes, Alain Finkielkraut qualifie les propos de Renaud Camus de “radicaux”. Alain Finkielkraut ou l’art d’atténuer le racisme. Mais avançons car il y a plus insidieux. Il faut écouter la suite pour voir comment Finkielkraut tente de se dédouaner de toute complaisance avec la thèse de Renaud Camus. Dans son long discours pour s’expliquer, il affirme que la théorie du “grand remplacement” étant évoquée partout, il est anormal que celui qui l’a théorisée soit invisible des médias. Il est donc légitime d’inviter Renaud Camus. Comme si la thèse du grand remplacement était évoquée en toute heure et en tout lieu, comme si elle était devenue un objet de débat public. En réalité, elle n’est discutée et fantasmée que dans les milieux d’extrême droite, et lorsqu’elle est évoquée ailleurs c’est par dérision, jamais d’une façon sérieuse. Mais le coup est bien joué par l’extrême-droite qui voulant que ses délires s’invitent dans le débat public affirme haut et fort que ces préoccupations existent déjà chez les Français pour ensuite l’imposer aux médias. Alain Finkielkraut ou l’art d’user des mécanismes de l’extrême droite tout en se dédouanant de toute complaisance avec celle-ci.

Moins de petites épines dendritiques dans la schizophrénie

 03/07/2017



Venant démentir un mot du neurologue américain Frederick Plum[1] (auteur du terme locked-in syndrome) affirmant en 1972 que « la schizophrénie constitue le cimetière de la neuropathologie » car les chercheurs peinent à identifier des caractères anatomo-pathologiques propres à cette maladie, une étude réalisée dans les Facultés de Médecine de Pittsburgh et de Chicago (États-Unis) compare la densité synaptique dans des échantillons de tissus cérébraux analysés post-mortem chez des schizophrènes et des sujets-témoins. Plus précisément, les auteurs ont analysé des neurones de la couche profonde du cortex auditif (neurones pyramidaux de la couche III)[2].

Le service militaire l’a rendu schizophrène, l’armée paie

Par Catherine Focas   03.07.2017

A cause des tirs, la recrue a développé la maladie il y a près de 40 ans. L’armée doit lui verser une rente, conclut le Tribunal fédéral


Après une longue procédure, un Genevois a obtenu une rente d’invalidité partielle (à 25%) de la part de l’Office fédéral de l’assurance militaire (OFAM). Si le Tribunal fédéral (TF) a pris sa décision finale le 6 juin dernier, l’affaire remonte, elle, à près de quarante ans… L’homme avait fait son école de recrues en juillet 1979, mais avait été licencié peu de temps après. En entendant les premiers tirs, il avait complètement paniqué. Le médecin de troupe avait diagnostiqué une «dermatomycose» et une «névrose d’angoisse».
L’armée ne voit pas de lien
Neuf ans plus tard, il a commencé une psychothérapie en raison d’une angoisse diffuse, d’un sentiment de dépersonnalisation, d’idées de persécution et d’hallucinations. Son médecin traitant a diagnostiqué une «schizophrénie paranoïde». Le cas a été annoncé à l’assurance militaire en 1990, soit onze ans après l’épisode des tirs. L’OFAM a refusé de reconnaître la responsabilité de la Confédération dans cette situation. A ses yeux, la maladie n’avait pas de lien avec le service militaire effectué en 1979.

L’humour des coins sombres de la psyché

3 JUILLET 2017

Alexandre Bisaillon, Charles Beauchesne et Judith Lussier abordent le délicat sujet de la maladie mentale dans l'humour.
Alexandre Bisaillon, Charles Beauchesne et Judith Lussier abordent le délicat sujet de la maladie mentale dans l'humour.   Photo : Radio-Canada/Zoofest
Peut-on rire de la maladie mentale? De plus en plus d'humoristes osent monter sur scène pour parler de leurs expériences personnelles avec l'angoisse, la dépression ou l'hypocondrie. Judith Lussier, Alexandre Bisaillon et Charles Beauchesne présenteront tous cette année au Zoofest des spectacles ou des numéros qui abordent ces sujets délicats. En table ronde, ils expliquent comment faire du comique avec des situations dramatiques.

Suisse : un malade autorisé à se suicider à l'hôpital

Un homme de 78 ans, atteint d'une maladie incurable, a pu mettre fin à ses jours dans sa chambre aux hôpitaux universitaires de Genève.


Publié le 

Des sénatrices estiment qu'il faut engager sous conditions la seconde vague des UHSA

Des sénatrices en commission, auteurs d'un rapport sur les unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA), se positionnent en faveur de la seconde vague de construction de ces unités, dont le taux d'occupation apparaît maximal. Mais sous réserve d'améliorations de l'existant et de définition des "meilleures pratiques" de prise en charge.
La commission des affaires sociales du Sénat a examiné le 5 juillet un rapport d'information sur les unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA), rédigé par Laurence Cohen (CRC, Val-de-Marne), Colette Giudicelli (LR, Alpes-Maritimes) et Brigitte Micouleau (LR, Haute-Garonne). Dans leur présentation du rapport, prochainement mis en ligne mais dont Hospimedia a eu copie, elles reviennent sur l'historique de la création de ces unités, leur fonctionnement actuel, qui comporte certaines difficultés, et les perspectives pour cette offre de soins, dédiée à la prise en charge psychiatrique des détenus.

Une vingtaine de personnalités référentes sont missionnées au sein du Copil psychiatrie de la DGOS



Une vingtaine de personnalités "référentes" appartenant à cinq groupes de travail sont actuellement missionnées au sein du comité de pilotage (Copil) de la DGOS, a-telle appris ce 7 juillet à Hospimedia. Ce comité, installé le 13 janvier dernier (lire notre article), a tenu sa seconde réunion le 11 mai dernier sous la co-présidence du Dr Yvan Halimi et de Katia Julienne, alors directrice générale de l’offre de soins par intérim. Les travaux actuellement en cours s'organisent autour de cinq thématiques, retenues comme prioritaires. Pour chaque thématique, des référents membres du comité de pilotage ont été retenus et ont reçu une lettre de mission exposant les attendus de leurs travaux, précise la DGOS. Chaque thématique sera traitée "en lien étroit avec les représentants des usagers et de leurs proches et familles et avec l’éclairage des acteurs et institutions intéressés au sujet".

Claude Ribouillault, collectionneur de nains






Claude Ribouillault expose à Arles sa collection de photographies de lilliputiens et de géants. Un inventaire qui porte à réflexion 

Une très petite jeune femme, hier, lui a fait une bise en lui glissant un « Je suis fière » reconnaissant. Claude Ribouillault en rougit encore d’émotion et de plaisir. L’éthno-musicologue français, collectionneur de bricoles porteuses d’histoires, présente ses portraits de nains et de géants aux Rencontres photographiques d’Arles. Cartes postales et tirages d’époque dévoilent un couple de lilliputiens béarnais, « Yolanda, la femme Hercule »
 
Nains béarnais en promenade, vers 1900. 
Carte postale. Avec l’aimable autorisation 
de la collection Claude Ribouillault.

dimanche 9 juillet 2017

« La GPA doit-elle entrer dans nos mœurs ? Non »

Dans une tribune au « Monde », l’ancienne députée (PS) Anne-Yvonne Le Dain estime que la récente décision de la Cour de cassation revient à autoriser, sans débat politique, une marchandisation des enfants et du corps de la femme.

LE MONDE | Par 

TRIBUNE. « Un enfant né par GPA pourra être adopté par le conjoint du père biologique. » Ainsi en a décidé la Cour de cassation, en l’absence de toute réponse politique depuis longtemps, et en jonglant avec les textes pour motiver les neuf décisions prises mercredi 5 juillet. Décisions qui ne tiennent en rien compte de la position prise tout récemment par le Comité consultatif national d’éthique, clairement hostile à cette pratique.

La conséquence de cette décision est que, si vous contrevenez à la loi française en faisant produire un bébé par une mère porteuse à l’étranger, vous serez récompensé en France parce que votre « filiation » – génétique – sera reconnue, et que votre conjoint – homme ou femme – pourra l’adopter. Mais si vous n’avez pas l’argent pour acheter un nouveau-né à l’étranger, alors vous n’aurez pas d’enfant à adopter. Point final.

« GPA : l’idéologie prohibitionniste mise à mal »

Dans une tribune au « Monde », Daniel Borillon, juriste au CNRS, estime qu’il faut se détacher d’une conception canonique de la famille et dessine deux voies possibles pour réguler la gestation pour autrui.

LE MONDE |  | Par 

TRIBUNE. Dans quatre arrêts du 5 juillet, la Cour de cassation s’est prononcée avec une extrême prudence sur la transcription de l’acte de naissance des enfants nés à l’étranger par gestation pour autrui (GPA). Selon la Haute juridiction, « l’acte de naissance étranger d’un enfant né d’une GPA peut être transcrit partiellement à l’état civil français, en ce qu’il désigne le père, mais pas en ce qu’il désigne la mère d’intention ».

L’épouse ou l’époux du père biologique peut, par la suite, adopter l’enfant de son conjoint. La Cour de cassation met ainsi en conformité sa jurisprudence avec celle de la Cour européenne des droits de l’homme, laquelle avait déjà condamné la France à deux reprises en 2014 et en 2016.

samedi 8 juillet 2017

L’activité physique n'est pas un facteur neuroprotecteur d’après l’Inserm




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BURGER/PHANIE

L’activité physique en tant que telle n’est pas associée à une diminution des risques de survenue de démences. C’est du moins ce que révèle une étude de l’Inserm dont les résultats ont été récemment publiés dans le BMJ.
Certains travaux ont suggéré que l’activité physique pouvait s’avérer un facteur neuroprotecteur qui permettait de retarder l’apparition de pathologies telles que la maladie d’Alzheimer. Afin de vérifier cette hypothèse, une équipe de chercheurs de l’Inserm en collaboration avec The University College London a mené une étude longitudinale qui incluait plus de 10 300 personnes ayant entre 35 et 55 ans au début des travaux. Les participants ont été suivis entre 1985 et 2012 soit près de 27 ans. Les scientifiques ont mesuré leur activité physique tous les 4 ans et leur ont fait passer de nombreux tests cognitifs.

Quimper. Hôpital psychiatrique : le personnel proteste




Malik Miktar  07/07/2007


Les salariés ont manifesté leur mécontentement sur le parking de l'hôpital psychiatrique de Quimper (Finistère).Les salariés ont manifesté leur mécontentement sur le parking de l'hôpital psychiatrique de Quimper (Finistère). | Malik Miktar

Vendredi, le personnel du pôle 5 de l’hôpital psychiatrique de Quimper (Finistère) s’est réuni sur le parking afin de protester contre la dégradation de ses conditions de travail.
Après avoir sollicité la direction de l’hôpital, l’agence régionale de la santé, mais aussi le conseil départemental qui n’ont pas siégé lors du dernier conseil de surveillance, le personnel de l’hôpital psychiatrique de Quimper (Finistère) n’a eu aucun retour sur une éventuelle amélioration de ses conditions de travail.

Préparer la transition entre pédopsychiatrie et psychiatrie adulte

07/07/2017


Selon les statistiques de l’OMS, les sujets de 10 à 24 ans représentent « un quart de la population mondiale », proportion historiquement la plus élevée pour cette tranche d’âge. Or vers 2020, rappelle le Dr Sabina Abidi, une psychiatre exerçant à l’Université d’Halifax (Nouvelle-Écosse, Canada)[1], la maladie mentale représentera « l’une des cinq causes principales de morbidité, de mortalité et d’invalidité chez les jeunes. » Dès à présent, « au moins 20 % » des jeunes Canadiens souffrent d’un « trouble psychiatrique affectant gravement leur trajectoire existentielle », notamment en termes d’une « association à des risques accrus » de certaines comorbidités (telles des addictions à des drogues) ou de conséquences psychosociales (comme des difficultés d’accès à un emploi ou/et à un domicile fixe, et des comportements délinquants).

Un malade mental exécuté aux Etats-Unis

07.07.2017

Un condamné à mort souffrant selon ses défenseurs de graves troubles psychiatriques a été exécuté jeudi aux Etats-Unis, malgré une mobilisation internationale en sa faveur. William Morva, un meurtrier à la double nationalité hongroise et américaine, a reçu une injection létale et a été déclaré décédé à 21h15 locales (01h15 GMT vendredi), ont annoncé les autorités pénitentiaires de l'Etat de Virginie. Terry McAuliffe, le gouverneur démocrate de cet Etat de l'est du pays, avait refusé quelques heures plus tôt d'accorder un sursis au prisonnier.

Un nouveau coup porté aux droits de l'enfant

 

Après vingt-trois ans d'existence, le Point rencontre de l’Association pour le couple et l’enfant de Paris a fermé suite à une réduction de subventions. Un lieu vital qui permettait de retisser des liens entre parents et enfants dans un territoire où un couple sur deux est séparé.


Un scanner IRM géant explore le cerveau humain

Le 07.07.2017


Pour ses 10 ans, le centre NeuroSpin de Saclay se dote de l’instrument le plus puissant au monde de recherche humaine avec son aimant de 11,7 teslas. Les chercheurs espèrent prouver l’existence d’un code neural, et ainsi mieux comprendre les pathologies neurologiques.

Lionel Quettier NeuroSpin
Lionel Quettier devant l'entrée du futur IRM 11,7 Teslas à NeuroSpin, au CEA.
© OLIVIER LASCAR
[...] Ce scanner IRM (imagerie par résonance magnétique) à 11,7 teslas (voir lexique en gris, à la fin de cet article) est la pièce maîtresse du projet franco-allemand Iseult (lire l'encadré p. 78), fruit d'une collaboration entre le CEA, Guerbet (fabricant d'agents de contraste pour l'imagerie), l'université de Fribourg (Allemagne) et le constructeur Siemens. "Grâce à lui, nous espérons décrypter le “code neural” du cerveau, par analogie avec le code génétique", s'enthousiasme Denis Le Bihan, fondateur et directeur de NeuroSpin qui, avec ce nouvel instrument de recherche, fête dignement ses 10 ans.

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