Un homme de 78 ans, atteint d'une maladie incurable, a pu mettre fin à ses jours dans sa chambre aux hôpitaux universitaires de Genève.
DE NOTRE CORRESPONDANT À GENÈVE, IAN HAMEL
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Chaque année en Suisse francophone, un peu plus de 200 personnes (dont 60 % de femmes) sollicitent l'association Exit pour mettre fin à leurs jours. Habituellement, elles le font chez elles, dans leurs lits. Mais cette fois, le patient n'avait plus ni famille ni domicile. Il souffrait terriblement après une lourde opération. Les hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont accepté qu'il puisse de suicider à l'intérieur de l'établissement. À condition « qu'aucun soignant ou médecin des HUG n'intervienne directement dans la réalisation du geste ».
L'homme de 78 ans, dont l'identité n'a pas été révélée, a fait appel à Exit Suisse romande, une association pour le droit de mourir dans la dignité. Dans la Confédération, l'assistance au suicide est légalement possible, à condition que cet acte soit réalisé « sans mobile égoïste ». Cette assistance est donc gratuite (il suffit d'avoir payé sa cotisation à Exit). « C'est l'association qui a fourni la solution létale, mais c'est le patient qui a exécuté l'acte létal, comme le veulent la procédure d'Exit et la loi », précise La Tribune de Genève, qui a révélé l'information.
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