- 14 JUIL. 2017
- PAR ANDRÉ BITTON
- ÉDITION : CONTES DE LA FOLIE ORDINAIRE
Ce témoignage démontre l'utilité des associations d'usagers en santé mentale quand celles-ci remplissent leur office, et dès lors que leurs responsables ne plantent pas des poignards dans le dos de leurs adhérents en faiblesse, par exemple en les signalant pour des ré-internements psychiatriques, ce qui rend certaines associations de patients psychiques et certains GEM infréquentables.
Mystérieux diagnostics.
Mme X. 13 juin 2017.
Je commencerai par cette citation de Gérard Lopez : « Le silence est une forme de complicité, en aucun cas une position neutre ». C’est pourquoi je témoigne.
En aucun cas je ne souhaite mettre ma famille en difficulté. Je sais qu’ils étaient inquiets pour moi et qu’ils ont pensé me porter secours. D’autre part je suis très respectueuse des personnes que les traitements apaisent. Je pense qu’elles sont socialement respectées. Mais je trouve que cette société ne me respecte pas dans ma recherche d’une autre solution à l’exception du REV [Réseau français sur l’entente de voix] et du CRPA comme associations qui me permettent de rencontrer l’humanité, de même que le Collectif l’Humain Visible.
« Vous n'avez pas fait un vrai délire. Les personnes qui délirent ne le reconnaissent jamais », m'avait dit mon psychiatre. Mais leur donne-t-on un lieu de paroles libres, sans être stigmatisées, comme je l'ai connu à travers Intervoice, le REV ou le CRPA ? Et maintenant dans le Collectif l’Humain visible…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire