blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 12 mai 2017

Cappelle-la-Grande : nouvelle grève à l’EPSM des Flandres

Le Phare Dunkerquois

10/05/2017

Les jeudi 11 et vendredi 19 mai, une grève est organisée par le personnel de l’unité d’hopsitalisation de psychiatrie Jean-Baptiste-Pussin.



Le mardi 14 mars, les employés de l’EPSM des Flandres étaient déjà entrés en grève pour les mêmes raisons.

Depuis début mars, la colère gronde à l’unité d’hospitalisation de psychiatrie de l’EPSM. Et le personnel a décidé de manifester son mécontentement les jeudi 11 mai et vendredi 19 mai. Les employés veulent défendre leur outil de travail et dénoncent le manque de moyens humains. « Selon les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), la prise en charge en psychiatrie rend nécessaire la mise en place de moyens institutionnels et tout particulièrement d’une équipe soignante formée, compétente, en nombre suffisant. Or l’effectif actuel ne le permet pas », signale Michel Delannoy, secrétaire CGT à l’EPSM des Flandres.


Histoire des rêves (4/4) Quels sont les apports de la psychanalyse à l’histoire ?

La Fabrique de l'Histoire par Emmanuel Laurentin

11.05.2017

Dernier volet de notre semaine consacrée aux rêves, ce matin les apports de la psychanalyse à l'histoire, bilan des travaux en cours.

Clark University, 1909 : Brill, Jones, Ferenczi, Freud, Hall et Jung














Clark University, 1909 : Brill, Jones, Ferenczi, Freud, Hall et Jung

Lire la suite et écouter l'émission ...

Cinq suicides depuis janvier : les internes réclament des mesures en urgence pour améliorer leurs conditions de travail

Sophie Martos
| 10.05.2017

L'Intersyndicat national des internes (ISNI) a transmis au nouveau président de la République un livre blanc comprenant 32 propositions visant à améliorer l'organisation du système de santé, la démographie médicale, ou la formation des médecins. 
Dans ce document de dix pages rendu public à la veille du second tour de l'élection présidentielle, les internes accordent une place prépondérante à l'amélioration de leurs conditions de travail. « Une grande problématique a ressurgi : le suicide des internes, confie Olivier Le Pennetier, président de l'ISNI. Cinq internes se sont donné la mort depuis janvier 2017 dont deux ces deux dernières semaines. Nous devons trouver une solution. »

Quelle qualification juridique pour le stealthing ?

Paris le samedi 13 mai 2017 - Le 26 avril dernier, le JIM se faisait l’écho d’un article publié dans le Columbia Journal of Gender and Law qui tirait la sonnette d’alarme sur la généralisation de la pratique du stealthing aux Etats-Unis.
Cette pratique consiste (pour l’homme) à retirer furtivement (stealth) son préservatif au cours de l’acte sexuel sans obtenir ou rechercher le consentement du ou de la partenaire. La pratique pose à la fois un problème sanitaire mais aussi juridique. Le problème de santé publique est évident : le stealthing expose la partenaire à un risque de grossesse non-désirée ou (surtout) de contamination par une maladie sexuellement transmissible. Mais cet acte pose aussi un problème juridique, dans la mesure où la pratique vise à vicier le consentement de la partenaire à l’acte sexuel.
La question est toutefois de savoir si la qualification la plus évidente, celle de viol, peut être retenue en droit français.

Fourniture de contentions adultes pour la gériatrie et la psychiatrie

Centrale des marchés

CHU SAINT ETIENNE

Fourniture de contentions adultes pour la gériatrie et la psychiatrie



Macron président, ce qui va changer pour les médecins, les hôpitaux et la Sécu

Cyrille Dupuis
| 07.05.2017
Emmanuel Macron, 39 ans, a été élu le 7 mai président de la République avec 65 % des suffrages. « Le Quotidien » fait l'inventaire des principaux changements qui attendent la profession et le secteur de la santé.
En médecine libérale, les principaux choix de l'ex-ministre de l'Économie de François Hollande s'inscrivent dans le sillage du quinquennat précédent, mais en creusant plusieurs sillons. Emmanuel Macron promet une « révolution » de la prévention, y compris en adaptant la rémunération des praticiens. « Il vaut mieux investir un euro aujourd'hui dans le préventif que cinq euros demain dans le curatif », a-t-il justifié dans nos colonnes. Il poursuivra en ce sens la diversification des modes de paiement en médecine libérale. Il ambitionne de « déverrouiller » la télémédecine (très peu d'actes sont rémunérés comme tels) et de maintenir le secteur II.

Télémédecine : LMDE se lance dans la visioconsultation

Actualité de l'assurance en ligne : mutuelle santé, assurance auto, assurance habitation, assurance vie, assurance immobilier. Etudes, dossier et chiffres clés des compagnies et mutuelles d'assurance : Axa, Generali, Groupama, Allianz...

Par  - Publié le 
Résultat de recherche d'images pour "cabine de télésanté lmde"

LMDE (La Mutuelle Des Etudiants) et la mutuelle Intériale annoncent une évolution importante pour leur cabine de télésanté, installée en février 2016 dans l'agence LMDE/Intériale de la rue Danton (6e arrondissement de Paris).
Cette cabine de téléconsultation inclut désormais la visioconsultation : les utilisateurs peuvent ainsi accéder à une consultation médicale réalisée en visio-conférence par des médecins urgentistes.

L’intelligence artificielle dope la médecine

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Adieu radiologues, dermatologues, et ophtalmologistes ? Les médecins des disciplines les plus prestigieuses sont-ils menacés de disparition, remplacés par des docteurs in silico, capables plus rapidement et plus efficacement que le plus expérimenté d’entre eux, de poser un diagnostic précis, choisir le traitement le plus adapté… ?

Après des secteurs comme le marketing ou les véhicules autonomes, l’intelligence artificielle (IA) et le big data font une entrée en fanfare dans le monde de la santé, fascinant les uns autant qu’ils laissent sceptiques les autres. Témoin de cette effervescence, le nombre de publications scientifiques explose depuis 2013. Un des derniers exemples en date les plus frappants concerne les tumeurs cutanées. En entraînant un algorithme avec une banque de quelque 100 000 images, une équipe américaine l’a rendu aussi performant qu’un dermatologue expérimenté pour reconnaître des maladies de peau et en particulier distinguer tumeurs bénignes et cancers – grains de beauté et mélanomes par exemple. Ces résultats ont fait la « une » de Nature du 2 février. Les géants de l’informatique (Google, IBM, Microsoft…) ont tous annoncé des projets. Côté start-up, la plate-forme franceisai.com, qui promeut l’écosystème français à l’international, en recense 27 sur ce créneau, dont 17 créées après 2015.

Anne-Margot Ramstein

jeudi 11 mai 2017

Pourquoi écrit-on des lettres avant de se suicider ?

Résultat de recherche d'images pour "bibliobs"

Pourquoi écrit-on des lettres avant de se suicider ?
"Le Suicidé" d'Edouard Manet (détail) 
(Domaine public / Collection E.G. Bührle)

Le philosophe britannique Simon Critchley tente de comprendre le sens du suicide à travers des lettres de disparus.

« Le suicide est la seule question philosophique vraiment sérieuse.» C'est par cette déclaration qu'Albert Camus entame «le Mythe de Sisyphe». Simon Critchley le prend au mot, en s'interrogeant sur l'acte de s’ôter la vie dans le court et stimulant «Lettres de suicide», qui inaugure ces jours-ci la collection d’essais philosophiques de la collection «Voix libres» chez Max Milo.
« Qu'il me soit permis de dire dès le début, au risque de décevoir le lecteur, que je n'ai aucun projet de me tuer», écrit dès la première page ce philosophe britannique habitué aux sujets pop, de l'humour à David Bowie en passant par la politique dans «Hamlet», autre figure tourmentée. Un avertissement étrange, puisque Critchley, qui explique que sa vie vient de se dissoudre «comme du sucre dans un thé brûlant», se retrouve justement confronté à des pensées suicidaires. Retiré sur une ville côtière de l'East Anglia, scrutant la mer du Nord, il présente son texte «comme une tentative pour prendre le dessus». 

Yonne : Les salariés de la psychiatrie publique disent non au groupement hospitalier

Force Ouvrière

 FRANÇOISE LAMBERT

JPEG - 295.1 ko
Le 31 mars dernier, 250 agents du CHS d’Auxerre ont manifesté contre l’intégration au GHT.

Les salariés du Centre hospitalier spécialisé de l’Yonne manifestent le 10 mai devant l’Agence régionale de santé Bourgogne Franche-Comté, à l’appel de FO et de la CGT, pour dire leur refus de leur intégration dans un groupement hospitalier de territoire.

La tension monte entre l’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne Franche-Comté et le centre hospitalier spécialisé de l’Yonne, autour de l’intégration de l’établissement psychiatrique de 850 salariés à un groupement hospitalier de territoire (GHT).
Alors que les GHT issus de la loi Santé, et combattus par FO, sont progressivement mis en place sur le territoire depuis le 1er juillet 2016, le centre hospitalier spécialisé de l’Yonne a bénéficié d’une dérogation qui arrive à échéance le 1er juillet prochain.
L’ARS demande désormais à l’établissement de se prononcer sur son adhésion au GHT Nord-Yonne ou à celui qui regroupe les établissements hospitaliers du sud du département.

mercredi 10 mai 2017

L'acculturation aux coopérations reste inégale à l'aune des projets territoriaux de santé mentale

Alors que se préparent les futurs projets territoriaux de santé mentale, des progrès restent à faire pour asseoir une culture de coopération entre acteurs, ont notamment témoigné des fédérations hospitalières. La Fehap semble tirer pour l'heure son épingle du jeu et propose déjà des outils pour faciliter le parcours entre sanitaire et médico-social.
Lors d'une journée nationale d'étude au ministère de la Santé sur le thème "Territorialités, psychiatrie et santé mentale" (1), le 4 mai dernier (lire notre article), une table ronde a notamment réuni les principales fédérations hospitalières pour échanger sur la préparation des futurs projets territoriaux de santé mentale (PTSM). À cette occasion, les discussions entre responsables de la Fehap, de la FHF et de la FHP-Psy ont mis au jour des différences d'acculturation aux coopérations, alors que les acteurs de la santé mentale vont être a priori amenés à collaborer étroitement pour élaborer ces futurs PTSM.

Les expérimentations régionales pour une meilleure prise en charge psychique des jeunes sont lancées

Deux textes parus au Journal officiel entérinent le lancement d'expérimentations afin de mieux prendre en charge les jeunes de 11 à 21 ans en situation de souffrance psychique. Coordonnés par les maisons des adolescents, ces nouveaux dispositifs devront notamment permettre à cette population un accès facilité à des consultations psychologiques.

mardi 9 mai 2017

L'OBS - Les misérables - Elisabeth Roudinesco

Résultat de recherche d'images pour "l'obs"

8 mai 2017

Les misérables.En fin la vie des gens ! La question sociale a fait irruption dans cette campagne après avoir été trop recouverte par les discours des économistes qui n’ont cessé d’envahir l’espace public avec leurs courbes d’inversion sans se soucier de la vie réelle des gens, celle racontée par Victor Hugo dans Les misérables : souffrances quotidiennes, perte de la dignité physique ou psychique, aggravation des angoisses liées à l’horreur économique qu’est le capitalisme fou. On peut  reconnaître à Jean-Luc Mélenchon de s’en être fait, avec succès, le porte-parole. Mais quelle déception devant tant de contorsions égocentriques ! Quelle erreur politique que ce fanatisme de l’abstention !

Souffrance psychique des jeunes : consultations de psychologues remboursées dans sept départements

08.05.2017

Un décret, paru au Journal officiel, va permettre des expérimentations dans plusieurs villes et départements visant à améliorer la prise en charge de la souffrance psychique des jeunes de 11 à 21 ans. Les médecins traitants, les pédiatres et médecins scolaires pourront prescrire à ces jeunes des consultations de psychologues libéraux qui seront remboursées par la Sécurité sociale, dans la limite d'un forfait de 12 séances.

Histoire des rêves (2/4) Rêver sous le Troisième Reich

La Fabrique de l'Histoire par Emmanuel Laurentin

La journaliste Charlotte Beradt dans les 1960. Portrait by photographer Fred Stein
La journaliste Charlotte Beradt dans les 1960. Portrait by photographer Fred Stein  Crédits :FRED STEIN / PICTURE ALLIANCE / DPA - AFP
Charlotte Beradt est née en Allemagne dans une famille bourgeoise et juive. Ses études un peu pénibles sont rapidement abandonnées. Elle sera secrétaire dans la presse, et auprès d’un avocat, Martin Beradt qu’elle épousera par la suite. L’avènement du IIIe Reich la plonge dans l’effroi et la réduit au silence tout comme ses amis intellectuels et communistes dans le Berlin des années 1930. C’est en dormant que Charlotte trouve un moyen d’agir. Elle collecte près de 300 rêves auprès des Berlinois, chefs d’entreprise, femmes de ménage ou petits commerçants. Un livre paraîtra bien plus tard après la guerre, après Auschwitz, Rêver sous le Troisième Reich.

« Pas plus de 2 verres par jour » : les nouveaux repères de consommation d'alcool

Damien Coulomb
| 09.05.2017




L'agence Santé publique France et l'Institut national du cancer (INCa) ont proposé de revoir le discours public sur l'alcool, dans un avis remis à la suite d’une commande conjointe de la direction générale de la santé et de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA).
Ils proposent que les pouvoirs publics recommandent aux consommateurs d'alcool de ne pas consommer plus de 10 verres standards par semaine, et pas plus de 2 verres par jour pour les hommes et les femmes. Actuellement, les repères définis par la haute autorité de santé (HAS), reprise par la Société française d’alcoologie, suite à une préconisation du Programme national nutrition santé (PNNS) sont : jamais plus de 4 verres par occasion pour l’usage ponctuel, pas plus de 21 verres/semaine pour l’usage régulier chez l’homme et pas plus de 14 verres/semaine chez la femme.

Influence du contexte social sur la santé mentale, au-delà des évidences

04/05/2017

Réalisée par des chercheurs des universités de Coimbra et de Lisbonne (Portugal), une méta-analyse examine la place des « déterminants sociaux » dans les problématiques concernant la santé mentale (troubles psychiatriques ou suicides), à travers 150 études publiées entre 2004 et 2014 dans la littérature spécialisée et collectées dans les bases de données PubMed et Web of Science. Pouvant émaner a priori de « n’importe quel pays » (à condition d’être rédigées en anglais, en français, en portugais ou en espagnol), ces publications proviennent surtout, en pratique, d’Amérique du Nord (67 études), d’Europe (39 études) ou d’Asie (18 études), les autres régions du monde ne contribuant que pour une faible proportion (par exemple, l’Afrique n’est représentée que par 5 études).

Adolescents en prison : que peut faire le psychiatre ?

04/05/2017

La France : le pays des Droits de l’Homme ? Pas pour les prisonniers en tout cas, comme l’a souligné la Cour Européenne à plusieurs reprises, et en particulier lorsqu’ils sont adolescents, remarquait Adrien Pontorollo (Grenoble), attaché au centre pénitentiaire de Varces dans le département de l’Isère, une prison qui ‘abrite’ 330 détenus (soit 140 % de sa capacité) parmi lesquels 15 à 20 adolescents. Si l’incarcération représente la dernière option en cas d’infraction grave de la part d’un adolescent (ils sont 8 829 dans ce cas dans l’Union Européenne), la France se démarque cependant des autres pays européens par une augmentation régulière de ce nombre (769 adolescents emprisonnés actuellement), alors que la tendance générale est à la diminution drastique des emprisonnements des adolescents. De plus, ces adolescents n’ont parfois pas encore été condamnés et sont dès lors en détention préventive.

La fédération Santé mentale France installe son nouveau conseil scientifique

 - HOSPIMEDIA
La fédération Santé mentale France (SMF), créée en juin 2016 (lire notre article) annonce avoir installé le 24 avril dernier son nouveau conseil scientifique, qui a tenu une première réunion. La composition de ce conseil est donc dévoilée dans un communiqué. Il est présidé par Jean-Yves Barreyre, sociologue, vice-président du conseil scientifique de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) et ancien directeur du Centre d'études, de documentation, d'information et d'actions sociales (Cedias). Jean-Yves Barreyre est également membre du conseil scientifique de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm). 

Un suivi intensif alternatif à la prison sera expérimenté en cas de troubles psychiatriques sévères

Cinq ministères, dont celui de la Santé, ont signé un protocole d'engagement avec l'association Médecins du Monde (MDM) pour offrir une alternative à l'incarcération aux personnes souffrant de troubles psychiatriques sévères, annonce un communiqué interministériel le 5 mai. Ce protocole d’engagement est acté en vue d’un "contrat à impact social" destiné aux personnes touchées par des "maladies psychiatriques avérées et ne disposant pas de domicile fixe, dans le cadre d’une politique de lutte contre la récidive". Outre Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, les autres signataires au sein du Gouvernement sont Jean-Jacques Urvoas, garde des Sceaux, ministre de la Justice, Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat Durable, Thierry Mandon, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Martine Pinville, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire.

Les Clic sont partagés à 50-50 entre optimisme et pessimisme sur leur avenir

Le sentiment général sur l'avenir des centres locaux d'information et de coordination (Clic) trouve son équilibre entre optimisme et pessimisme. Quelle est donc la réalité ? Une enquête de l'Association nationale des coordinateurs et coordinations locales tente d'en livrer les clés.

Le droit pénal médical doit choisir entre éthique et technique pour être pleinement effectif

 

LE FAIT

Le droit pénal de la santé français n'a pas fait son choix entre régulation ou sanction, selon Patrick Mistretta, professeur d'université. Lors d'un colloque de droit pénal comparé, plusieurs pistes se sont dessinées pour le faire évoluer tout en évitant de favoriser une médecine défensive.

L'ANALYSE

En matière médicale, le droit oscille entre indemnisation pénale et sanction disciplinaire. Le droit pénal médical se distingue cependant du droit pénal général dans le sens où "il répond à une double logique, la protection du malade (intégrité, dignité, etc.) et la régulation de la profession médicale (exercice illégal, infractions à la bioéthique, etc.)", selon Patrick Mistretta, professeur à l'université de Lyon 3. Sous sa direction scientifique s'est organisé un colloque international de droit pénal médical comparé à Lyon. "Le droit pénal médical français, continue-t-il, est en proie à une crise d'identité et doit répondre à une question simple : est-il un droit éthique, technique ou les deux ?" Sans trancher cette question, ce droit se dirige vers des dévoiements.