Barbara Schaal Publié le jeudi 15 octobre
BELGIQUE
Manque de personnel d'encadrement, manque de médecins et pratiques carcérales. Pour le Conseil central de surveillance pénitentiaire, Paifve est une prison qui ne dit pas son nom. - © ERIC LALMAND - BELGA
Ça n’est ni une prison, ni un établissement de soin. L’Etablissement de défense sociale de Paivfe, en province de Liège, héberge des personnes condamnées par la justice, mais considérées comme irresponsables de leurs actes. Irresponsables, car elles souffrent d’une maladie mentale. Un récent rapport du Conseil central de surveillance pénitentiaire dénonce les conditions de vie, dans cet établissement.
Manque de personnel, manque d’encadrement médical, cadre carcéral pour des personnes qui auraient en réalité besoin de soins… Voilà le tableau dressé par le Conseil central de surveillance pénitentiaire. Cette nouvelle institution a été créée par une loi de 2019. Son rôle est d’émettre des avis indépendants sur la situation des établissements pénitentiaires belges.
Après une visite, menée fin février, le constat des observateurs est le suivant : l’Etablissement de défense sociale de Paifve est une prison qui ne dit pas son nom.
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