Par Aude Bariéty le 15 octobre 2020
L'octogénaire a raconté à la cour son épuisement physique et psychique face à la maladie neuro-dégénérative dont souffrait sa femme.
«Vous savez pourquoi vous êtes là ?» «Parce que j'ai tué ma femme.» La réponse claque comme un coup de tonnerre dans la salle Myriam Ezratty du palais de justice de l'île de la Cité. Pendant deux jours, Michel G., 88 ans, est jugé pour le meurtre de son épouse, tuée à coups de couteau en avril 2017 dans le 20e arrondissement de Paris. Avec l'octogénaire, pantalon gris, doudoune noire, masque jetable, lunettes souvent ôtées et rares cheveux blancs peignés sur le côté, c'est toute une époque qui est convoquée à la barre.
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