Vendredi 11 septembre 2020
La fatigue, c'est un héritage archaïque qui limite notre emprise sur le monde, amené jusqu’à nous par le long cortège de l'humanité penchée sur le travail. Mais c'est aussi un ressenti...
Après le propre et le sale, le gras et le mince, le viol et la robe... la fatigue
Georges Vigarello publie aux éditions du Seuil une Histoire de la fatigue.
C'est un sujet pour le vendredi. La fatigue, c'est un héritage archaïque qui limite notre emprise sur le monde, amené jusqu’à nous par le long cortège de l'humanité penchée sur le travail. Mais c'est aussi un ressenti. Ainsi, le vendredi, notre technicien Patrick Henry qui a bien voulu être en présentiel avec nous depuis le début de la semaine nous dira : ce soir, je me mets en mode fainéantiel.
Cette question du ressenti est de première importance. Au Moyen Âge par lequel Vigarello commence son parcours, c'est le voyage qui fait le plus ressentir la fatigue. Traverser la forêt de Bondy infestée de bandits ou l'océan peuplé de monstres aux mâchoires de fer, on aurait dit que c'est stressant si on avait connu le mot. Cheminer et faire l'épreuve de l'insécurité, ça épuise.
En revanche, au Moyen Âge, on ne se soucie guère de mesurer la fatigue du paysan ou de l'ouvrier, rivés immobiles à leur tâche.
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