Paris, le lundi 30 mars 2020 – Le confinement instauré depuis quinze jours en France met la psychiatrie à rude épreuve.
En ambulatoire, la grande majorité des structures et en premier lieu, les CMP et les hôpitaux de jour ont dû fermer leur porte et assurent désormais des consultations téléphoniques ou des téléconsultations.
« Une des spécificités de notre métier, c’est la rencontre en présentiel. Notre présence apporte quelque chose au patient. Là, on ne peut plus le faire. Cela enlève de l’efficacité et de la richesse à la relation. On marche sur une jambe » déplore ainsi le Dr Nicolas Lacoste, psychiatre à l’hôpital de jour de la MGEN à Bordeaux cité par la Gazette Santé Sociale.
D’autant que le confinement, y compris chez les patients suivis en ville, peut être une source d’angoisse voire de décompensation.
De nombreux psychiatres signalent ainsi une recrudescence des délires de persécution chez des patients auparavant stabilisés.
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