Une équipe de psychologues « n’a trouvé aucune différence de niveau d’agressivité » chez des joueurs exposés durant deux mois à un jeu vidéo violent.
LE MONDE |
C’est une conclusion qui tombe à pic. Une étude scientifique publiée dans Molecular Psychiatry le 14 mars, soit une semaine après la convocation des représentants de l’industrie du jeu vidéo par Donald Trump, conteste l’influence des productions violentes sur le niveau d’agressivité des joueurs.
Menée sous la supervision de Simone Kühn, professeure associée en psychologie au sein de la société Max-Planck pour le développement des sciences en Allemagne (Max-Planck-Gesellschaft zur Förderung der Wissenschaften), l’expérience a réuni 77 cobayes pendant deux mois. Ceux-ci ont été divisés en trois groupes, l’un exposé quotidiennement à un jeu vidéo violent (la superproduction Grand Theft Auto V, déconseillée aux moins de 18 ans) ; le second à un jeu vidéo pacifique (la simulation de vie Les Sims 3) ; tandis que le troisième ne jouait à aucun jeu.
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