Par Roland Rossier 24/03/2018
SUISSE
Médecin à Genève, Ariane Giacobino livre ses clés pour mieux comprendre l’épigénétique.
Ariane Giacobino: «Entre le génome et le monde dans lequel nous vivons se joue donc une partie de ce que nous sommes et pouvons devenir.»Image: LUCIEN FORTUNATI
L’air de rien, Ariane Giacobino vous observe. Avant de vous entraîner dans les laboratoires des HUG, son antre. Médecin généticienne, elle a ses patients, qui occupent 80% de son temps. Le reste, elle le consacre à la recherche. Mais, lâchant pour un temps son monde peuplé de souris, de courriels scientifiques et de travaux sur l’ADN, elle a commis un livre sur ce qui la passionne avant tout: l’épigénétique. Cette nouvelle discipline intègre certains champs des sciences humaines et sociales à l’étude de la biologie moléculaire et de la psychiatrie. Et la Genevoise est parvenue à écrire un livre digeste sur une matière aride, dont le fil rouge est tout simplement celui de sa vie d’étudiante, puis de chercheuse, de mère et de médecin.
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