Crédit Photo : S. Toubon
Une délégation représentant plus de 1 200 médecins hospitaliers a tenté d’être reçue aujourd’hui par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Leur mobilisation fait suite à une lettre adressée en septembre à la ministre et restée sans réponse.
Ces chirurgiens radiologues, anesthésistes, biologistes ou pharmaciens ont créé un site, pour porter leurs revendications et souhaitent « engager le dialogue », explique le Dr Cyrille Venet, anesthésiste dans l’Isère, avant le lancement des « chantiers » annoncés par Agnès Buzyn. Selon lui, la situation devient « intenable » : « nous ne pouvons plus continuer à assumer notre tâche en étant si peu nombreux et dans des conditions si dégradées ».
Une délégation représentant plus de 1 200 médecins hospitaliers a tenté d’être reçue aujourd’hui par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Leur mobilisation fait suite à une lettre adressée en septembre à la ministre et restée sans réponse.
Ces chirurgiens radiologues, anesthésistes, biologistes ou pharmaciens ont créé un site, pour porter leurs revendications et souhaitent « engager le dialogue », explique le Dr Cyrille Venet, anesthésiste dans l’Isère, avant le lancement des « chantiers » annoncés par Agnès Buzyn. Selon lui, la situation devient « intenable » : « nous ne pouvons plus continuer à assumer notre tâche en étant si peu nombreux et dans des conditions si dégradées ».
« Parce que nous sommes sur le terrain au quotidien, nous avons une expertise sur les problèmes de l’hôpital et nous voulons être associés à leur résolution. Le ministre du budget ne peut pas être le seul arbitre des décisions concernant notre système de santé » estime le Dr Véronique Payen, des Urgences – SMUR de l’Isère, et membre de l'association des médecins urgentistes (AMUF) de France.
Reçue par un membre de la direction générale de l'offre de soins (DGOS), qui a accusé réception de leur lettre, les médecins de cette délégation ont rappelé leurs priorités : un moratoire sur la fermeture des lits, de services et d’hôpitaux, un rééquilibrage des pouvoirs au sein de l’hôpital, une discussion sur la pénurie médicale « organisée de longue date » et un financement sur les principes de la Sécurité sociale, « rompant avec l’ONDAM [dépenses de santé, NDLR] et les enveloppes contraintes ».
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