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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 7 septembre 2023

Un groupe de Prévention suicide 85 à Noirmoutier-en-l’Ile


Publié le 
Le Groupe Prévention Suicide 85, association basée à Challans, a pour projet de créer une antenne sur l’Île de Noirmoutier. Rendez-vous au forum des associations.

Une des bénévoles de Prévention suicide 85, basée à Challans (Vendée), Laure Massé, explique :  Avec un étudiant en psychologie, nous souhaitons pouvoir mettre en place une ligne téléphonique dédiée, à Noirmoutier, pour les personnes en souffrance, et installer un groupe de parole sur l’île pour les proches endeuillés par le suicide.  Pour se faire connaître, l’association sera présente au forum des associations à la salle Hubert-Poignant, le 9 septembre.


À la découverte des musées de la médecine dans le monde



9 septembre 2023

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Théâtre : Le Sas de Michel AZEMA au Théâtre de Nesle

Juliette Bridier de la compagnie Pandovie nous informe que :

La pièce Le Sas de Michel Azama sera jouée vendredi 8 septembre et dimanche 17 septembre à Paris dans le cadre du festival 789 au Théâtre de Nesle (6e)

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Le silence est d’or pour le cerveau

Publié le 6 septembre 2023

Dans sa Carte blanche au « Monde », la chercheuse en psychologie Sylvie Chokron souligne, à l’heure de la rentrée et du plongeon dans le tourbillon du quotidien, les bienfaits sur notre santé mentale des moments de calme. Et ce paradoxe qui nous fait souvent préférer des environnements bruyants.

De retour de vacances, le premier choc, en ville, c’est le bruit. Il est partout, vous suit et ne vous quitte pas, où que vous alliez. Dans la rue, dans les lieux publics, dans les transports en commun, au supermarché, très tôt le matin et jusqu’à tard le soir, impossible de vous en défaire, les sons vous submergent. Vous comprenez alors que, pendant vos congés, vous avez sans doute savouré avant tout… le silence.

Encadrer la jeunesse, une histoire















À propos de la série


C’est la rentrée des classes, partons à Sparte pour une éducation guerrière, puis à Belle-Île-en-Mer, dans une colonie pénitentiaire. Encadrer la jeunesse, c’est l’occasion d’une bamboche médiévale avec une jeunesse canalisée et la découverte des métiers de l’enfance, une histoire au féminin

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Adolescents, bacheliers, minots, comment les sociétés éduquent-elles leur jeunesse - de gré ou de force - pour la faire entrer dans les lignes ? Retour en quatre temps sur les diverses manières d’encadrer la jeunesse.

En route Spartiates ! Quel rôle joue l’éducation à Sparte dans la fabrique de jeunes citoyens ? Nous nous demandons à quels impératifs et quelles valeurs politiques répond ce contrôle éducatif avec Nicolas Richer.


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Analyse Crèches privées : vers un scandale Orpea de la petite enfance ?

par Elsa Maudet  publié le 7 septembre 2023

«Babyzness» et «le Prix du berceau», deux enquêtes à paraître simultanément, décryptent un système de remplissage à tout prix qui se répercute sur la qualité d’accueil des bébés. Sans que les pouvoirs publics ne s’emparent du problème.

Les crèches privées lucratives sont dans le viseur. En cette fin de semaine, deux livres enquêtes paraissent sur le sujet, faisant craindre ou espérer, selon les acteurs, une détonation dans l’opinion publique. Le contenu de l’un des deux est déjà connu. Dans le Prix du berceau, qui sort vendredi, les journalistes indépendants Daphné Gastaldi et Mathieu Périsse décrivent le fonctionnement des entreprises de crèches et l’impact de leurs pratiques sur l’ensemble du secteur.

Interview «Avec la recherche de profit des crèches privées, les salariées deviennent maltraitantes malgré elles»

par Elsa Maudet   publié le 6 septembre 2023

Sous-alimentation, changes effectués avec de l’essuie-tout, une professionnelle pour 24 enfants… Les exemples de dérives dans des crèches appartenant à des grands groupes sont nombreux. A l’occasion de la sortie de deux ouvrages sur le sujet, Daphné Gastaldi, co-autrice de l’un d’eux, revient sur une situation alarmante, encouragée par les pouvoirs publics.
publié le 6 septembre 2023 à 14h09

Les crèches privées lucratives sont dans le viseur, avec deux livres sortant coup sur coup sur le sujet. Si le Prix du berceau (Seuil, 208 pp., 18,50 euros)qui paraît vendredi, a déjà circulé parmi les journalistes et au ministère des Solidarités, en charge du dossier, le second, dont la sortie est prévue ce jeudi, est entouré d’un grand mystère. Embargo strict. Seulement sait-on qu’il est cosigné par deux journalistes du Parisien, Bérangère Lepetit et Elsa Marnette, et qu’il a pour titre Babyzness (Robert Laffont, 336 pp., 21 euros)De quoi alimenter les interrogations : aura-t-il l’effet des Fossoyeurs, cet ouvrage qui épinglait les pratiques d’Orpea, géant des Ehpad ? Il s’avère d’ailleurs que son auteur, Victor Castanet, prépare lui aussi un livre sur les crèches commerciales, qui sortira dans quelques mois et promet des révélations.

Œnologie Philosophie et vin, le jeu de l’amour et de l’excès

par Robert Maggiori

Spécialiste du droit, Pierre-Yves Quiviger raconte la «dive bouteille», source de plaisir et de débordements questionnée dès l’Antiquité, à travers une approche originale entremêlant philosophie et œnologie.
publié le 6 septembre 2023 à 15h25

Le vin aime la philosophie, et va bien avec elle – comme un gamay du Beaujolais aux tanins souples s’allie au beaufort, ou comme un rosé frais sied à un soir d’été. Dans la Grèce antique, il accompagnait les discussions philosophiques. On le voit dans le Banquet de Platon, où chaque convive fait l’éloge de l’amour, tout en mangeant et en buvant à l’envi un vin chaud, que les convives, s’ils sont amants, se passent de bouche en bouche. A la fin tout le monde est saoul, abruti, et s’écroule dans un sommeil éthylique – sauf Socrate, dont la sagesse est telle qu’elle sait saisir la limite entre ivrognerie et ivresse.

Le portrait Rose Lamy, aux racines du mâle

par Marlène Thomas   publié le 

Connue pour son analyse du discours sexiste dans les médias, l’autrice a découvert récemment dans sa propre histoire familiale les racines de son engagement.

Elle imaginait notre rencontre comme un entretien d’embauche. Un long échange visant à arriver au point de rupture, celui où le candidat finit par déraper et avoue soudainement sa tendance à être en retard. «C’était mon appréhension, mais ça ne se passe comme ça», sourit Rose Lamy dans son salon bruxellois, encore encombré par ses cartons de livres, quatre jours après son déménagement. Difficile de percer la carapace de celle qui décortique le discours sexiste dans les médias pour 223 000 followers sur son compte Instagram Préparez-vous pour la bagarre. Depuis quatre ans, elle vit au rythme épuisant des alertes Google sur des mots-clés, se protège derrière un pseudo emprunté à son arrière-arrière grand-mère. «Un portrait c’est long, personnel, tout ce qui est compliqué pour moi», confie l’autrice de 39 ans, accoudée à son canapé vert d’eau. L’exercice médiatique du jour reflète celui entamé un an plus tôt pour son deuxième essai En bons pères de famille, qui est sorti ce mercredi. Contrairement au premier, prolongement fouillé de son compte, il s’agit moins d’intellectualiser que de donner de soi. «Une thérapie express» dont elle sort éreintée mais soulagée.

mercredi 6 septembre 2023

Musée Art et déchirure, une exposition au cœur d’un asile psychiatrique

Par (Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), envoyé spécial)  Publié le 03 septembre 2023 

Installé dans un hôpital en Seine-Maritime, le lieu culturel présente, entre autres, les œuvres d’André Robillard, artiste interné durant une grande partie de sa vie.

Exposition consacrée à André Robillard, au centre hospitalier du Rouvray, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime).

L’art brut ou singulier, celui des autodidactes ou des aliénés, est depuis longtemps accueilli par les grands musées. Il est moins fréquent d’aller le voir dans une institution qui en est aussi un des lieux de production, l’asile psychiatrique. C’est ce que propose le Musée Art et déchirure à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), installé dans le pavillon La Roseraie, un bâtiment autrefois réservé aux femmes installé au milieu d’un parc, mis à la disposition du musée par le centre hospitalier du Rouvray.

Agonistes du GLP-1 et risque suicidaire : que faire en pratique ?

Pr Boris Hansel   6 septembre 2023

Une communication a fait grand bruit ces derniers temps au sujet du sémaglutide et plus généralement des agonistes du GLP-1. Ces médicaments pourraient-ils conduire à se suicider?

Alertes des autorités

C'est l'Agence européenne du médicament qui a elle-même diffusé un communiqué début juillet 2023, annonçant qu'une évaluation est en cours suite à des signalements de l'agence islandaise du médicament qui rapportait deux cas de patients qui avaient des pensées suicidaires sous Saxenda (liraglutide) et Ozempic (sémaglutide). Il y avait également un cas de pensée d'auto-mutilation sous Saxenda.

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mardi 5 septembre 2023

Mais pourquoi les jeunes s’envoient le nombre 143 par WhatsApp ?

Par Gregori Pujol le 

Une nouvelle tendance a envahi WhatsApp : des millions d'adolescents échangent des codes numériques mystérieux.

Avez-vous déjà vu le chiffre “143” lors d’échanges sur WhatsApp ? Pas pour indiquer une adresse évidemment. Si ce n’est pas encore le cas, cette tendance née sur TikTok et maintenant omniprésente sur l’application de Meta, et s’est imposée comme le nouveau langage secret des jeunes. Mais que signifient réellement ces numéros ?

Des codes secrets pas simples à décrypter

Au fil du temps, les codes secrets ont toujours été un moyen prisé pour communiquer discrètement, que ce soit l’utilisation d’un mot ou d’un emoji pour signaler que tout est sous contrôle ou pour alerter un ami. C’est dans cette tradition que s’inscrit le nombre “143”.

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L'AVENIR DE LA PSYCHANALYSE comme clinique et dans la culture

17 NOV 2023 À 19H

Débat animé par Elisabeth Roudinesco (historienne et psychanalyste), avec la participation de Patrick Boucheron (historien), Bernard Lahire (sociologue) et Alain Vanier (psychiatre et psychanalyste)

Normalisée dans son exercice, toujours plus réglementée et encadrée par la loi, la psychanalyse est aujourd’hui une discipline clinique pratiquée essentiellement par des psychologues et détachée de la médecine et de la psychiatrie. Pourtant, la culture dont elle est issue nourrit plus que jamais tous les domaines du savoir et de la pensée : histoire, philosophie, littérature, sociologie, anthropologie. Cette culture psychanalytique est si présente dans les sociétés contemporaines – et c’est notamment le cas en France, bien sûr – que les « mots » de Freud sont passés dans le langage courant : inconscient, lapsus, identité, pulsion (de mort et de vie), refoulement, principe de plaisir, moi, surmoi, ça, etc. Sans doute faut-il rechercher de ce côté-là la source de l’hostilité que la psychanalyse continue à susciter alors même que ses adversaires constatent son recul face à une multitude de thérapies jugés plus efficaces et plus « scientifiques », à commencer par le fameux « développement personnel », cet ensemble hétéroclite de pratiques fondées sur la quête de l’estime de soi et destinées à combattre les angoisses et les dépressions contemporaines.


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Intelligence artificielle Flemme d’aller en réunion ? Google ira bientôt pour vous

par Kim Hullot-Guiot    publié le 4 septembre 2023

Prise de note, résumé des échanges… L’entreprise américaine lance aux Etats-Unis un nouvel outil qui s’appuie sur l’intelligence artificielle pour vous éviter de longues et pénibles réunions.

Vous aviez à peine déposé les enfants à l’école, ce matin, que votre boîte mail était déjà, en ce jour de rentrée, pleine d’invitations à des réunions en ligne. La seule pensée de toutes ces heures où vous allez rester bloqué à écouter vos collègues pinailler pour la énième fois sur le même sujet ça vous fatigue d’avance. Bonne nouvelle : Google a annoncé, le 29 août, le lancement d’une nouvelle solution technologique, Duet AI, basée sur l’intelligence artificielle, permettant à ses utilisateurs soit d’arriver en retard à une réunion organisée par Google Meet (l’outil vous fournira un résumé de ce qui s’est dit avant que vous vous connectiez) soit… de la zapper complètement, en s’y faisant remplacer par une sorte de double numérique, grâce à la fonction «Assister pour moi».

Au Canada, elle se voit proposer le suicide assisté comme remède à sa dépression




J-P Mauro - Cécile Séveirac - publié le 03/09/23

A Vancouver, au Canada, Kathrin Mentler s'est vue proposer l'aide médicale à mourir (AMM), ou suicide assisté, alors qu'elle était venue à l'hôpital pour trouver de l'aide face à ses pensées suicidaires, révèle un quotidien canadien mi-août. Une situation qui interroge, alors que le débat sur la fin de vie se poursuit en France. 

Kathrin Mentler ne s’attendait certainement pas à obtenir une telle réponse du personnel médical de l’hôpital de Vancouver. En juin, cette canadienne de 37 ans s’y rendait pour évoquer sa dépression et les pensées suicidaires qui l’agitent, espérant obtenir une aide psychiatrique. Cependant, elle s’est vu proposer par le clinicien en charge l’Aide Médicale à Mourir (AMM), qui a fait valoir un délai d’attente trop long pour consulter un psychiatre, ainsi que le manque de lits disponibles à l’hôpital, rapporte le journal canadien The Globe and Mail dans un article publié le 9 août.

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Comment je suis devenu accro au fentanyl

Par Niki Boussemaere  28.8.23

BELGIQUE

« J’essayais de me cacher derrière le fait que ces drogues n’étaient que des traitements. »

Originaire d’Arnhem, aux Pays-Bas, Max van Rijsewijk (27 ans) a rapidement dû faire face à ses addictions. Ado, il faisait beaucoup la fête et était souvent le dernier de sa bande de potes à rentrer chez lui. Très vite, il s’est mis à consommer de la drogue parallèlement à sa passion pour les sports équestres. Après un accident de voiture, il se voit prescrire de l'oxycodone, un médicament présenté alors comme « moins addictif que la morphine ». Mais sa personnalité addictive l'a entraîné vers une dépendance accrue aux opioïdes. Aujourd’hui, Max réside dans une safe house aux Pays-Bas, depuis laquelle il nous a raconté sa relation avec l'oxy et le fentanyl.

C’est un médecin et pharmacologue belge qui a inventé le fentanyl, Paul Janssen, en 1959, pour en faire un puissant analgésique. C’est un opiacé synthétique principalement utilisé comme substitut de la morphine, mais aussi comme anesthésiant lors d'opérations. Ce médicament peut être trouvé sous forme de patchs, de cachets, de spray nasal, d'injections ou encore en sucettes. Une étude de l’INAMI montre qu'entre 2006 et 2016, le nombre de consommateur·ices d'opiacés en Belgique a augmenté de 88% – chiffres basés sur le nombre de prescriptions –, ce qui équivaut à environ 10% de la population. En raison de sa nature synthétique, cette drogue est beaucoup plus forte et dangereuse que des opiacés naturels comme l'héroïne.

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Qu'est-ce qu'une bonne école ?

Lundi 4 septembre 2023

Les méthodes d'enseignement et d'apprentissage alternatives se développent de plus en plus. ©Getty - Images Source

À l'occasion de la rentrée des classes en France, nous recevons deux invités qui font changer l'école. Repenser les méthodes de travail et proposer aux élèves une autre vision de l'apprentissage, voilà selon eux, comment offrir la meilleur école possible. 


Avec

  • Jérémie Fontanieu Professeur à l'initiative du projet "Réconciliations" contre l'échec scolaire

  • Marie-Laure Viaud

Pour en parler, Guillaume Erner reçoit Marie-Laure Viaud, maître de conférences en Sciences de l’éducation à l’Université de Lille. Autrice de “Changer l’école. Une nouvelle école est possible, reconnectée à l’enfant et aux défis du monde.” (Nathan, 2023) et Jérémie Fontanieu, Professeur à l'initiative du projet "Réconciliations" contre l'échec scolaire. Auteur de “L’école de la réconciliation. Un professeur à Drancy” (Les Liens qui Libèrent, 2022).

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Burn-out Marie Pezé : «Ce n’est pas en supprimant les arrêts maladie qu’on va remettre les gens au travail, c’est en les soignant mieux»

par Adrien Naselli   publié le 4 septembre 2023

Alors que le gouvernement entend lutter contre les arrêts maladie «de complaisance», la psychologue, initiatrice de la première consultation «souffrance et travail», déplore un discours culpabilisant dans un contexte de dégradation de la santé des travailleurs.

Avec la présentation du budget 2024 à l’Assemblée nationale fin septembre en ligne de mire, le gouvernement a déclaré la guerre aux «arrêts maladie de complaisance» qui creuseraient le trou de la Sécurité sociale. Plusieurs milliers de médecins ont reçu depuis le mois de juin des courriers d’avertissement. De fait, le nombre d’arrêts explose : 8,8 millions en 2022 contre 6,4 millions il y a dix ans, selon les chiffres de Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie. 44 % des salariés ont été arrêtés au moins une fois en 2022 selon l’étude sur l’absentéisme du groupe Axa. A qui la faute ? La docteure en psychologie Marie Pezé pointe clairement les «nouvelles organisations du travail.» En 1996, elle lançait une consultation «souffrance et travail» au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre (Hauts-de-Seine). Depuis, la psychanalyste est à la tête d’un réseau européen de près de 200 centres qui accueillent les salariés en burn-out et blessés dans l’exercice de leur métier. «Une réussite ou un symptôme ?» demande-t-elle dans la troisième réédition de son livre Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés (Flammarion, 2023).

Mieux-être des employés : la puissante relation entre la santé sociale et mentale

QUEBEC

Les problèmes de santé mentale, qui sont à la source d’une grande proportion de l’absentéisme et des arrêts en invalidité*, préoccupent plus que jamais les organisations soucieuses de pratiquer une gestion bienveillante. Or, la prévention en milieu de travail pourrait bien passer par un acteur méconnu : la santé sociale. Survol de l’étroite relation entre santé mentale et sociale, et des initiatives pouvant être mises en place pour contribuer au mieux-être des personnes.

La santé sociale, ça vous dit quelque chose ? Indissociable des autres dimensions de la santé (mentale, physique, financière et environnementale), elle fait référence aux liens significatifs que tisse une personne avec son milieu. Selon l’Association canadienne de santé publique, les déterminants sociaux de la santé (DSS) ont un effet direct et marquant sur le bien-être global.

Une bonne santé sociale se traduit par la capacité d’établir et de maintenir des liens, des relations, des interactions et des réseaux significatifs avec d’autres personnes, groupes ou communautés. Lorsque ces ponts sont brisés, c’est la santé globale – et notamment la santé mentale – d’une personne qui s’en trouve affectée. « Les problèmes de santé mentale liés à l’isolement n’ont rien de nouveau, mais ils ont certainement été exacerbés par la pandémie, remarque Xavier Bonpunt, directeur général et artistique du Centre d’apprentissage parallèle de Montréal (CAP), qui offre des programmes d’art-thérapie aux personnes en quête d’équilibre. La désocialisation entraîne une faible estime de soi, et cette spirale fait place à une anxiété de resocialisation. Un effet pervers sur lequel il faut agir en reconstruisant la confiance petit à petit. 

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La boîte à détox pour décrocher de son téléphone, ça va arriver près de chez nous

Ces produits ou nouvelles habitudes font un carton aux Etats-Unis et pourraient bientôt déferler en France. « M » les a testés pour vous en avant-première. Cette semaine, la boîte KSafe dans laquelle on enferme chocolat ou smartphone pour s’empêcher de craquer.

Ça ne ressemble à rien. Une boîte en plastique, juste un peu lourde en raison du poids du couvercle. C’est ce qu’on a trouvé de plus efficace pour s’imposer des détox numériques ou pour décrocher d’autres addictions. On y glisse son téléphone, on règle un temps d’enfermement, disons huit heures, jusqu’au lendemain matin. Après un compte à rebours de cinq secondes, deux mini-rectangles sortent du couvercle et voilà la boîte verrouillée.