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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 12 mars 2019

Un colloque sur l'art brut

RCF, La Joie se partage

SUISSE

Présentée par 


Le CH des Pyrénées à la loupe

Publié le  par Odile Faure.

Le CH des Pyrénées à la loupe
Le centre hospitalier des Pyrénées bénéficie de 612 places. 
ARCHIVES DAVID LE DÉODIC

Le centre hospitalier spécialisé en psychiatrie a été passé au crible de la chambre régionale des comptes

La chambre régionale des comptes a publié et communiqué son rapport d’observations définitives concernant le centre hospitalier des Pyrénées, pour la période 2010–2017. Les observateurs notent une gestion équilibrée des ressources mais estiment que les « marges de manœuvre » ne sont pas suffisantes au regard des investissements prévus, compte tenu des baisses de dotation de l’État constantes.

SANTÉ : MOBILISATION DU PÔLE PSYCHIATRIQUE DU HAUT-DOUBS DEMAIN

pleinair.net

Un préavis de grève a été déposé par le personnel demain à partir de 16h.

Santé : Mobilisation du pôle psychiatrique du Haut-Doubs demain

Dans le Haut-Doubs, le secteur de la santé est en crise. Après les EHPADs et le service d’urgence pontissalien, c’est au tour du secteur psychiatrique de tirer la sonnette d’alarme. 
Le Pôle psychiatrique du Haut-Doubs est concerné par les restrictions budgétaires demandées par l’ARS afin que le CHIHC (Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté) retrouve un équilibre budgétaire.
L’ensemble du personnel soignant du pôle psychiatrique risque d’être impacté. L’ARS demandant une baisse des dépenses de 350 000 euros d’ici 2020. Les représentants syndicaux estiment que 8 à 12 postes sont menacés.

Psychiatrie : faire aussi bien avec de moins en moins de moyens

LUNDI 11/03/2019
C'est l'un des plus gros établissements de santé mentale de France. Le centre hospitalier de Montfavet est même le deuxième employeur de Vaucluse (derrière l'hôpital d'Avignon), avec près de 2 200 salariés. Sur une population cible de 602 000 personnes dans notre département et le nord des Bouches-du-Rhône, près de 70 000 y ont été soignées ces cinq dernières années, soit une personne sur neuf.
Mais, en contraste, le monde de la psychiatrie souffre quand même de nombreuses idées reçues. Non, il n'y a pas de plus en plus de "fous" dans nos rues. Et non, les dangereux criminels déclarés irresponsables de leurs actes ne viennent pas passer des vacances à l'hôpital.
"J'ai encore entendu récemment : c'est vous le directeur de l'asile ? Alors que le terme n'existe plus depuis 70 ans !", se lamente Jean-Pierre Stæbler, le directeur de l'établissement. Il ajoute : "Le centre hospitalier est présent partout sur le territoire et nous souhaitons lutter contre la stigmatisation des patients et montrer que la psychiatrie est ouverte à tous. Elle est efficace quand elle est une discipline de proximité. Il est important aussi de signaler que nos soins sont gratuits".
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«S’il n’y a plus d’accessibilité, on retombe sur des situations de déserts médicaux, comme avant-guerre»

Par Eric Favereau — 
A la maternité de Guingamp (Côtes-d’Armor), en septembre 2018. Selon la Drees, 167 000 Françaises vivent désormais dans un désert obstétrique.
A la maternité de Guingamp (Côtes-d’Armor), en septembre 2018. Selon la Drees, 167 000 Françaises vivent désormais dans un désert obstétrique. Photo Fabrice Picard. VU


Spécialiste de la géographie de la santé, le professeur Emmanuel Vigneron retrace le lent cheminement de l’accouchement vers l’hôpital au nom de la sécurité, via un maillage important de maternités. Un maillage dont la remise en cause est parfois plus financière que médicale.

Géographe et historien, professeur à l’université de Montpellier, Emmanuel Vigneron est le grand spécialiste français de la géographie de la santé. Il décrypte pour Libération l’évolution des maternités en France.

L’histoire des maternités a-t-elle toujours été liée à une recherche de la sécurité ?

C’est une longue histoire. De tout temps, la sécurité a eu son mot à dire : les linges propres, la chaleur de la cheminée, l’eau chaude, ce n’était pas grand-chose mais c’était déjà de la sécurité. Ce n’est qu’au milieu du XVIIe siècle que cette notion émerge sur le plan médical. Les observations se multiplient sur les risques que fait encourir la naissance effectuée par des dames que l’on appelait alors des «matrones» et qui organisaient la naissance à domicile. Les chirurgiens commencent alors à pratiquer l’accouchement mais ils se heurtent à l’hostilité des sages-femmes (héritières des matrones), des médecins (qui forment les sages-femmes), et de l’Eglise (gardienne de la décence).

Révolutions numériques et des professions de santé : préparons-nous dès maintenant !

Le think tank #Leplusimportant prône des réformes de la formation et des pratiques médicales pour tenir compte des avancées technologiques, qui promettent de grands gains de productivité.

Membres du think tank #Leplusimportant

Publié le 12 mars 2019

Tribune. Promouvoir l’innovation et le numérique, ouvrir les parcours des professionnels de santé, adapter leur formation aux enjeux du futur : autant d’ambitions au cœur du projet de loi santé dont la discussion s’ouvre cette semaine en commission à l’Assemblée. Sont-elles toutefois à la hauteur du défi que représentent les impacts des nouvelles technologies sur les professionnels de santé ? Ces effets sont-ils correctement appréhendés ou risquent-ils de remettre en cause jusqu’aux bénéfices attendus de ces nouvelles technologies pour les patients ?

Sur Internet, comment en est-on arrivé à l’idée que « toutes les paroles se valent ? »

Alors que le Web fête ses 30 ans ce mardi, Thomas Schauder, professeur de philosophie, s’interroge sur la liberté d’expression, qui est souvent revendiquée par tout-un-chacun comme « l’égalité d’expression » – même si l’on n’a rien à dire.
Publié le 12 mars 2019
Internet a changé notre rapport à l’écrit et à la parole, explique Thomas Schauder
Internet a changé notre rapport à l’écrit et à la parole, explique Thomas Schauder Dado Ruvic / REUTERS
Chronique Phil’d’actu, par Thomas Schauder. Dans ma dernière chronique, je m’interrogeais sur la liberté d’expression et ses limites. Je montrais que pour des raisons aussi bien éthiques que politiques, il n’était ni possible ni souhaitable de tout dire.
A la veille de fêter les 30 ans d’Internet, force est de constater que cet outil a révolutionné notre rapport à l’écrit et à la parole. Il offre des possibilités inédites dans l’histoire de l’humanité pour résister à l’oppression politique comme pour diffuser la propagande, partager les connaissances autant que les fausses nouvelles, communiquer instantanément partout sur terre, y compris pour insulter ou harceler.
Cette révolution invite à prendre la question classique « peut-on tout dire ? » par un autre bout : pourquoi désire-t-on dire ? Pourquoi chacun pense-t-il que son opinion mérite d’être connue des autres ? Pourquoi en sommes-nous arrivés à penser que toutes les paroles se valent ?

Pétition pour un accès facilité à la psychothérapie

11.03.2019

SuisseLa Fédération suisse des psychologues (FSP) a déposé ce lundi une pétition forte de 94'000 signatures, pour une meilleure prise en charge des maladies psychiques.


Les membres de la FSP au moment d'apporter les signatures.
Les membres de la FSP au moment d'apporter les signatures.Image: FSP
Les psychologues suisses ont déposé la pétition «Eliminer les obstacles» à la Chancellerie fédérale à Berne lundi. Munie de plus de 94'000 signatures, elle veut faciliter la prise en charge des maladies psychiques.
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Colère sociale, situation politique : l'âge des passions tristes ?

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
11/03/2019
40 MIN

Des inégalités à la haine anti-intellectuels, Nous recevons ce lundi pour en discuter François Dubet, sociologue, auteur de « Le temps des passions tristes. Inégalités et populisme », rejoint en deuxième partie d’émission par Sara Al-Matary auteure « La haine des clercs. L’anti-intellectualisme »
Homme en colère et dénonçant.
Homme en colère et dénonçant.  Crédits : Hill Street Studios - Getty
De la lutte de classe à la dénonciation des privilèges : blanc, hétéro, cisgenre, bobo et intello au lieu de combats communs qui fédéraient les sentiments, l’argument politique revêt aujourd’hui plutôt l’aspect de la dénonciation ad hominem. Avec pour résultat l’émergence d’un ressentiment personnel et du combat « en tant que ». Nous recevons ce lundi pour en discuter François Dubet, sociologue, auteur de « Le temps des passions tristes. Inégalités et populisme » aux éditions du Seuil et de la République des idées, rejoint en deuxième partie d’émission par Sara Al-Matary auteure de « La haine des clercs. L’anti-intellectualisme » en France aux éditions du Seuil.
La longue tendance de la réduction des inégalités s'est interrompue. Il se créée une caste de super riches et en même temps, la structuration des inégalités à peu près cohérente et organisée explose. ce qui rend fou. parce qu'on va se mettre à se comparer en permanence, à se sentir responsable. François Dubet, sociologue

Les conseils du psychiatre des stars

Publié le 11/03/2019




Dans une parution récente, le Residents’Journal (le supplément « jeunes médecins » de l’American Journal of Psychiatry) publie une interview du Dr Charles Sophy[1], bien connu aux États-Unis pour être (ou avoir été) notamment le psychiatre de célébrités comme Michael Jackson, Paris Hilton, ou l’ancienne Spice Girl Melanie Brown. En transposant certaines formules chiasmatiques, comme « la rose est la fleur des reines et la reine des fleurs» ou « le jeu d’échecs est le jeu des rois et le roi des jeux », on pourrait donc dire du Dr Sophy qu’il est à la fois « psychiatre des stars et star des psychiatres. » Participant comme consultant à de nombreuses émissions de radio et de télévision, il exerce aussi en Californie, à Los Angeles (comme directeur médical du Département des services à l’enfance et à la famille) et à Beverly Hills[1] où est implanté son cabinet.

lundi 11 mars 2019

Sans alcool, leur vie est plus folle


Ce sont les nouveaux abstinents. Des habitués du bar qui ont décidé d’en finir avec l’alcool ou de réduire leur consommation. Une démarche souvent incomprise mais qui, disent-ils, a changé  leur vie.
Par Zineb Dryef Publié le 2 mars 2019
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui revendiquent la sobriété comme un choix de vie.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui revendiquent la sobriété comme un choix de vie. CLAUDIA IMBERT POUR "LE MONDE"

Une minute, c’est le temps exact qui sépare l’agence du café où, trois fois par semaine, il retrouvait ses collègues pour boire des bières. Le 5 janvier 2018, il a hésité. Sur le trottoir, l’architecte a songé que s’arrêter un vendredi, c’était vraiment idiot. Il a traversé la rue avant de renoncer. Il est revenu sur ses pas et il est rentré chez lui. Plus d’un an après, c’est dans ce même café que le quadragénaire nous donne rendez-vous. Il est un peu plus de 18 heures, il boit un rooibos. « Quand j’étais à la bière, le serveur me servait avant même que j’ouvre la bouche. Depuis un an, je passe commande. Comme s’il ne s’était pas habitué », observe-t-il.
Eric a 42 ans. Il est grand, chic et bronzé comme au retour de ski. Il ne boit plus du tout d’alcool depuis un an. Au début, il voulait juste essayer, pour voir. « Je ne pensais pas avoir un problème avec l’alcool mais c’est vrai qu’après les fêtes, j’étais crevé. »
C’est en discutant avec un copain médecin qui le met en garde qu’il percute : il boit trop. Il a beau chercher, il a beau remonter dans ses souvenirs, il ne sait plus depuis combien de temps il a passé plus de vingt-quatre heures sans boire un verre. « J’ai décidé de ralentir un peu l’alcool et les sorties. Je me suis donné un mois. »

Moins fatigué, moins irritable, moins lourd

Les premiers temps, ses amis le croient malade : quand il ne décline pas les invitations, Eric trinque à l’eau pétillante. « Le choc, c’est que je n’ai pas trouvé ça si difficile, se souvient-il. Le plus dur a été de devoir répondre à la question systématique : Pourquoi tu ne bois pas ? »

Qu'est-ce que le Cercle de Réflexion et Proposition d'Actions sur la psychiatrie ?



1ère vidéo courte sur une série de 50 vidéos de 3 à 5 mn chacune, comportant un exposé synthétique sur le droit des mesures de soins psychiatriques sans consentement selon la loi du 5 juillet 2011 modifiée le 27 septembre 2013. Chaque semaine une vidéo du même type sera rajoutée sur les principaux thèmes de la législation actuelle sur les soins sans consentement.

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Jumeaux du troisième type

Le Monde Blogs    , par Marc Gozlan


© NEJM
C’est assurément une grossesse gémellaire hors norme que des médecins australiens décrivent dans un article paru en ligne le 28 février 2019 dans The New England Journal of Medicine. Cette femme a porté des fœtus dont il s’avère qu’ils ne sont ni de « vrais jumeaux », ni de « faux jumeaux ». La réalité se situe entre les deux, comme nous allons le voir.
On décrit classiquement deux types de jumeaux : les dizygotes et les monozygotes. Les premiers proviennent de deux ovules fécondés par deux spermatozoïdes différents. Les dizygotes sont donc des « faux jumeaux ». Les monozygotes résultent de la division d’un ovule fécondé par un seul spermatozoïde. Ce processus conduit à deux embryons génétiquement identiques, ce que l’on appelle des « vrais jumeaux ».

On a toujours pensé que parmi les millions de spermatozoïdes tentant de pénétrer dans l’ovule renfermant 23 chromosomes, un seul, également porteur d’un jeu de 23 chromosomes, pouvait y pénétrer. En effet, si un deuxième spermatozoïde devait malgré tout y parvenir, l’embryon ne serait pas viable dans la mesure où l’œuf fécondé comporterait alors un jeu de 23 chromosomes de trop. Cela c’est la théorie. En pratique, cela peut arriver très exceptionnellement.
L’histoire commence lorsque que cette femme enceinte pour la première  fois passe une échographie à la 6e semaine de grossesse. On détecte alors qu’elle porte des jumeaux qui partagent le même placenta et se développent dans deux sacs amniotiques. Ces deux vrais jumeaux sont séparés par une cloison délimitant les poches amniotiques. On parle alors de jumeaux monozygotes monochorioniques et biamniotiques.

Aux États-Unis, les patients atteints de cancer se suicident quatre fois plus que la population générale

Charlène Catalifaud
| 14.01.2019


Les patients atteints de cancer ont un risque de suicide multiplié par 4 par rapport à la population générale. Ce constat a été mis en évidence par une étude américaine publiée dans « Nature Communications ».
Il s'agit d'une étude rétrospective qui s'appuie sur les données du programme national Surveillance, Epidemiology and End Results (SEER) portant sur la période 1973-2014. Parmi les 8 654 569 patients présentant un cancer invasif, 13 311 se sont suicidés. La mortalité par suicide est ainsi 4,44 fois plus importante chez ces patients en comparaison à la population générale. Une étude portant sur la période 1973-2002 estimait que ce risque était multiplié par 2.

[ Vos droits] Fin de vie et sédation : quel encadrement ?

25 février 2019


Dans cette rubrique consacrée au droit, ActuSoins répond aux questions juridiques des professionnels de santé. Toutes les réponses données sont celles de juristes, spécialisés dans le droit de la santé et de la protection sociale.

Fin de vie et sédation : quel encadrement ? 

C’est la loi Claeys Leonetti de 2016 qui a inscrit le principe de la « sédation profonde et continue » dans le CSP (Code de la Santé Publique). Avant ce texte législatif, la sédation n’était pas illégale car la loi Léonetti de 2005, parlait de la mise en place possible de traitements qui pouvaient avoir pour effet secondaire d'abréger la vie du patient.
La sédation profonde et continue est un traitement dont le principe est de soulager la souffrance du patient en fin de vie, en provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu'au décès. Ce traitement est associé à un traitement antalgique (morphinique).

Au Japon, ce café rémunère des personnes paralysées pour contrôler un robot serveur

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L’emploi des personnes handicapées est un combat du quotidien pour des milliers d’associations dans le monde. Et plus le handicap est lourd, plus la personne qui en est atteinte se retrouve victime d’un accès réduit à l’emploi, ce qui se traduit évidemment par une perte de ses revenus. Et si en France, il existe des aides financières comme l’allocation adulte handicapé (AAH), celle-ci n’est que de 807 €/mois là où le seuil de pauvreté dans notre pays se situe à 993 €/mois.
Si on met l’accent sur cette problématique de société, c’est pour vous parler d’une initiative étonnante apparue au Japon qui a pour but d’offrir une plus grande place aux personnes paralysées dans la société. Une idée qui semble tout droit sortie d’un film de science-fiction.
Le 26 novembre dernier, le café Dawn ver.β à Tokyo a en effet recruté 10 personnes pour leur proposer de servir ses clients. Ces salariés sont tous atteints de sclérose latérale amyotrophique avancée, plus connue sous le nom de maladie de Charcot, et sont paralysées. Malgré leur handicap, chacune d’entres elles peut contrôler un robot pour se déplacer et ainsi partir à la rencontre des clients.

Le café a travaillé en collaboration avec la startup Ory et son robot OriHime-D. Pour le contrôler à distance, les personnes paralysées disposent d’un écran qui analyse le mouvement des yeux et profitent ainsi d’une interface pour faire avancer le robot, le faire tourner, poser des questions et servir la commande.

La FDA autorise la mise sur le marché d'un dérivé de la kétamine pour traiter les dépressions résistantes

09.03.2019


Kétamine
VOISIN/PHANIE

La Food and Drug Administration (FDA), l'autorité de régulation du médicament aux États-Unis, vient d'approuver la mise sur le marché d'un dérivé de la kétamine, l'eskétamine, pour traiter les dépressions résistantes. Mis au point par le laboratoire pharmaceutique Janssen, se présente sous forme de spray nasal.
Le Spravato®, son nom commercial aux États-Unis, présente aussi l'avantage d'agir très rapidement. Alors qu'il faut compter quatre à six semaines pour ressentir les effets positifs d'autres anti-dépresseurs, seuls quelques jours sont nécessaires avec le Spravato®. Une action rapide due à sa structure moléculaire.

Loi santé : vers la fin de la Paces et du numerus clausus

Le projet de loi est examiné dès mardi 12 mars devant la commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale.
Par Camille Stromboni Publié le 11 mars 2019
La révolution qui se prépare à l’entrée des études de santé est de taille. Suppression de la première année commune aux études de santé (Paces) d’un côté, suppression du numerus clausus de l’autre, le nombre de places fixé jusqu’ici par l’Etat pour rejoindre les études médicales, sur lequel buttent chaque année près de 80 % des 60 000 candidats… C’est pour mettre en œuvre, dès la rentrée 2020, cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron d’en finir avec un système jugé « inefficace, injuste, et périmé » que le projet de loi « santé » a été bouclé en urgence. L’examen du texte, qui porte également sur l’organisation du système de santé, débute devant la commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale, mardi 12 mars, avec déjà près de 1 500 amendements déposés.