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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 13 juin 2017

De plus en plus maigres, « les ados partagées entre diktat de la minceur et restrictions alimentaires »

La période 2006-2015 a été marquée par une augmentation de la maigreur chez les filles de 11 ans à 14 ans, relève un rapport publié mardi.

LE MONDE 

C’est une ambivalence qui résume notre société de consommation, partagée entre abondance et idéal de minceur. Alors que le surpoids et l’obésité sont stables chez les Français, le nombre de jeunes considérés comme maigres a augmenté, passant de 8 % à 13 % sur la période 2006-2015, relève une étude publiée mardi 13 juin et parue dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’agence sanitaire Santé publique France. Cette hausse touche particulièrement les filles de 11 ans à 14 ans dont le nombre a été quasiment multiplié par cinq en dix ans (de 4,3 % à 19,6 %).

« C’est un constat à nuancer. C’est essentiellement de la maigreur de grade 1 [juste sous les seuils de normalité], ce n’est pas de la maigreur pathologique, pas de l’anorexie », souligne l’épidémiologiste Benoît Salanave, de l’unité de surveillance nutritionnelle de Santé publique France.


LE COSMONAUTE EN PYJAMA BLEU

Face à ce patient à l'isolement depuis 59 jours, un infirmier s’interroge sur la distance entre les recommandations de la HAS et les conditions pratiques de certaines hospitalisations. L’expédition de Thomas Pesquet dans l’espace l'entraine dans une réflexion sur les différentes formes d’isolement et les conditions humaines.
« This is ground control to Major Tom …» (1).
Après 197 jours dans l’espace, Thomas Pesquet est redescendu de la Station spatiale internationale où le 17 novembre 2016 il nous avait embarqués, tels ses compagnons d’odyssée. Cliché après cliché, la terre s’est incrustée dans nos yeux comme s’ils étaient rivés derrière un très long télescope. De notre planète on a vu :
– ses veines, artères, cicatrices, ossements, flocons duveteux, gommettes et pastilles de verts dégradés, assemblées en mosaïques, les plus claires et les plus foncées toutes mélangées. On a vu
– les villes et leur quadrillage fin de cahier d’écolier, resserrées et adossées à la courbure des fleuves, traversées et scindées de lentes reptations obscures et liquides. On les a vues tisser dès le soir leurs faisceaux de lumière, coudre les fils incandescents et perlés des grandes avenues. On a vu
–  autour peu à peu pousser des flaques de noir épaisses comme une boue froide raclée depuis le tréfonds des volcans éteints. On a vu
– des nervures, des limbes iridescentes comme sur des feuilles gigantesques, des palettes de couleurs écrasées au couteau. On a vu
– des vagues de bleu et des gouttelettes d’îles au milieu. On a vu
– le sable, ses tablettes d’argile, les glyphes d’un calame (roseau taillé en pointe dont on se sert pour l’écriture) géant pour décompter le temps.
Enfermé dans une capsule terrestre
Quant à vous, depuis 59 jours exactement enfermé dans votre capsule terrestre, vous voilà devenu cosmonaute vieillissant et blafard, chauve et rabougri. Votre bedaine, très ordinaire, écarte les pans de votre veste bleue déboutonnée. Vous, le gnome colérique et votre esquisse de barbe filandreuse, êtes là, solitaire, assis ou allongé sur le lit scellé (votre station de jour et station de nuit). Vous voilà en apesanteur de vie, tour à tour éveillé puis endormi. La climatisation chuinte tout bas, décroche ses pétales de frais métallique. Sur l’oreiller blanc une petite tâche humide fleurit juste à côté de votre bouche. Des hommes et des femmes en blanc passent dans le couloir. Dans votre cube de carreaux gris et verts, occulté par une lourde porte blindée blanche, vous ne bougez pas.
« Bon alors, racontez moi un peu, comment allez-vous et qu’est-ce que vous faites pour occuper le temps?
– Rien. 
– Et le matelas que vous avez mis sur le sol aujourd’hui, vous pouvez me dire pourquoi vous avez fait ça ? Pourquoi c’est mieux de coucher par terre ? Pourquoi c’est mieux pour vous ? »

Silence.
« J’ai pas d’idée. »

PSYCHIATRIE : LES PRIORITÉS D'AGNÈS BUZYN, MINISTRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Vendredi 9 juin, dans le cadre du colloque recherche de l'Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) intitulé "Prévenir la schizophrénie", la Ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzin a rappelé qu'elle était concernée "en premier lieu" par les problèmes de santé mentale. Outre l'amélioration de la prise en charge des personnes en situation de handicap, figure parmi ses priorités :
- Le renforcement des organisations territoriales en mobilisant autour d’objectifs communs l’ensemble des acteurs impliqués dans la prise en charge des patients. Il s’agit de promouvoir les droits des personnes et de lutter contre la stigmatisation et les déterminants sociaux et environnementaux de la maladie mentale. Mais il s’agit en premier lieu d’organiser le repérage précoce des troubles psychiques et d’organiser des parcours de santé sans rupture et des parcours de vie de qualité. La Ministre précise que "le renforcement de l’échelon territorial n’est pas contradictoire avec les actions que nous avons à mener au niveau national : renforcer l’attractivité de certaines filières, comme la pédopsychiatrie, améliorer la complémentarité entre professionnels de santé ou renforcer la formation des intervenants de première ligne, professionnels de santé ou intervenants dans les secteurs de l’enfance ou de l’éducation".
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24 % des futurs médecins ont eu des idées suicidaires : internes et carabins tirent la sonnette d'alarme





suicide

Cinq internes se sont donné la mort depuis le début de l'année. « Les jeunes médecins vont moins bien qu'avant », affirme Ludivine Nohales, secrétaire générale de l'ISNCCA (chefs de clinique).
Pour la première fois, une enquête nationale* d'envergure menée sous l'impulsion de l'association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), des syndicats d'internes (ISNAR-IMG, ISNI) et de chefs de clinique et assistants (ISNCCA) permet de mesurer l'ampleur des troubles psychiques touchant les jeunes médecins.
Près de 22 000 personnes ont répondu à un questionnaire en ligne. Les résultats sont édifiants. Deux jeunes sur trois seraient anxieux contre 26 % dans la population générale. 28 % des répondants ont une symptomatologie dépressive contre 10 % du reste des Français. Enfin, 24 % des carabins et jeunes médecins ont déjà eu des idées suicidaires. « Parmi les répondants, 738 jeunes ont déjà fait une tentative de suicide », complète Guillaume Ah Ting, chargé de l'enquête santé mentale à l'ISNI. À cela s'ajoutent les violences psychologiques subies à l'hôpital. « 51,5 % des internes et 62,7 % des externes ont vécu des violences psychologiques à l'hôpital », poursuit-il.

Bruno Gravier : «Le crime n'est pas une maladie»



Le récent procès de Fabrice A. a placé les experts au cœur des débats. Responsable du Service de médecine et psychiatrie pénitentiaires vaudois, le professeur Gravier porte un regard critique sur cette évolution
Les experts psychiatres deviennent les acteurs toujours plus incontournables des grandes affaires criminelles. Le récent procès de Fabrice A., condamné à Genève à la prison à vie ainsi qu’à un internement simple, a réservé une place centrale, et parfois mouvementée (dans sa première édition avortée), à l’audition de ces spécialistes. Le professeur Bruno Gravier, responsable du Service de médecine et psychiatrie pénitentiaires du canton de Vaud, analyse cette évolution problématique.
Le Temps: Avec l’internement et surtout sa version «à vie», des exigences de plus en plus lourdes pèsent sur les épaules des experts. Faut-il y voir une dérive?
Plus d'informations
Bruno Gravier: Le scénario qui se dessinait au moment du vote de l’initiative sur l’internement à vie s’est vérifié. On pousse les experts à se prononcer au-delà des limites de leurs compétences sans accepter qu’un pronostic à vie relève de l’art divinatoire et non d’une démarche scientifique valide. L’expertise, qui doit fondamentalement statuer sur la responsabilité pénale, devient maintenant une expertise de dangerosité où l’évaluation du risque de récidive violente et les attentes liées aux vertus hypothétiques d’un traitement, ou à son échec, prennent une place prépondérante. On assigne un rôle démesuré à la psychiatrie.

Envoyé à l'hôpital en "urgence psychiatrique", un homme est finalement renvoyé chez lui

13/06/2017

Des manquements graves dans la prise en charge d’un patient, dépressif et suicidaire. Voilà ce que reproche, très fermement, une Erbatonne de 75 ans, à l’équipe soignante qui a reçu son mari, mercredi, à l’hôpital de Trévenans.


« Je n’incrimine personne en particulier. Des membres de ma famille sont médecins ou infirmières. J’ai énormément de respect pour la profession », tient-elle à préciser, en préambule. D’évoquer le contexte, particulièrement délicat. À la suite du décès de leur fille, il y a deux ans, d’un cancer du pancréas, son mari a sombré dans une profonde dépression : « Il a rechuté à Pâques cette année. Jusqu’ici, il était soigné à domicile. Mais mercredi dernier, le psychiatre de ville a ordonné une hospitalisation d’urgence », relate la Doubienne.


Le niveau de burn-out « très élevé » chez les infirmières, à hauteur de celui des généralistes

Marie Foult
| 12.06.2017
« Très élevé ». Tel est le niveau de burn-out chez les infirmières libérales, selon une vaste étude* déclarative menée par Didier Truchot, professeur de psychologie sociale à l’Université de Bourgogne Franche-Comté, et Mathilde Duboz, étudiante en psychologie du travail. D'après les réponses obtenues, ce niveau de burn-out serait à hauteur de celui des médecins généralistes. Cette étude, dans laquelle 88 % des répondants sont des femmes, avec une moyenne d'âge de 44 ans, met en lumière les diverses situations de tensions (« stresseurs ») rencontrées par les infirmières libérales et codées de 0 à 6 selon leur fréquence.

L'Art Brut en Finlande

L'Art Brut en Finlande


Musée de la Création franche
Jusqu'au dimanche 11 juin 2017
Bègles

Dix-huit créateurs et plus de cent trente œuvres à découvrir.

Le Musée de la Création Franche présente plus de 130 œuvres issues de la collection constituée par les Suisses Korine et Max E.Ammann.

La collection Ammann, riche aujourd'hui de près de 5000 œuvres de plus de 500 créateurs, est consacrée à l'Art brut et à l'Outsider art.



L'intérêt du couple pour l'art brut est né en 1995 après une visite au musée de Lausanne. Celle-ci a été le déclencheur d'une prospection assidue, rendant visite aux créateurs dans leurs ateliers ou dans les établissements qui les hébergent. Au gré de ses voyages à travers le monde, le couple a progressivement enrichi sa collection. Korine et Max Ammann ont accompagné leur recherche sur le terrain d'un travail de documentation approfondi sur l'art brut, son évolution dans le temps et sa géographie.


lundi 12 juin 2017

La maladie mentale pourrait avoir une origine intra-utérine mais ce n’est qu’une hypothèse

06/06/2017


The American Journal of Psychiatry consacre un article à l’hypothèse des « origines développementales de la santé et de la maladie », un postulat sur la qualité du développement fœtal conditionnant les « différences interindividuelles en matière de risque de maladie chronique pendant toute l’existence. » Il existe par exemple des « preuves d’une association entre le poids à la naissance et des symptômes ultérieurs de type psychotique. »

La santé mentale aux périphéries de la société palestinienne

CLAIRE BASTIER, CORRESPONDANTE À JÉRUSALEM Publié le 

"Les bouleversements sociaux et politiques, depuis les importants déplacements de population indigène en 1948, et qui se poursuivent aujourd’hui du fait de l’occupation, sont source d’un stress psychosocial durable." Le constat dressé en 2013 par un rapport officiel sur la "santé mentale en Palestine" vaut toujours en 2017.

"Les communautés sont continuellement, indirectement ou directement, exposées à de hauts niveaux de stress aigu et chronique, causés par l’occupation prolongée et la violence politique", décrit Maximilien Zimmermann, psychologue clinicien et coordinateur de santé mentale pour Médecins du monde France (MdM). L’ONG intervient depuis 1996 dans le nord de la Cisjordanie après trois types d’événements critiques : incidents liés aux interventions militaires israéliennes (60 %), attaques de colons (30 %), démolitions de maisons dans la zone C, en l’absence d’octroi de permis de construire par les autorités israéliennes qui contrôlent cette zone (10 %). En 2016, 40 % des personnes visitées par MdM "ont déjà été impliquées dans un événement critique".

En direct du congrès de la FMF à Marseille Généralistes et psychiatres en quête de solutions pour décloisonner la prise en charge


Psychiatres, psychologues, généralistes… le rôle de chaque praticien dans la prise en charge des patients atteints de troubles psychiatriques est souvent difficile à déterminer. Si bien qu'un atelier était consacré à ce sujet lors du congrès de la FMF. Une matinée animée par un psychiatre de Levallois-Peret Joël Bardel, à laquelle de nombreux adhérents confrères psychiatres mais aussi généralistes ont participé. Les échanges, parfois vifs entre les deux corps de médecins ont démontré la nécessité d'améliorer la coordination et la communication entre eux. Notamment à l'évocation des nouvelles expérimentations menées dans huit départements, qui prévoient le remboursement par la CPAM de 12 séances de psychothérapies par an pour les jeunes adultes de 11 à 21 ans. Ces consultations seraient assurées par des psychologues libéraux. Un choix qui interroge les psychiatres de la FMF. "Cela pose plusieurs questions, résume Joël Bardel. Quelles thérapies seront privilégiées par les psychologues et au détriment de quelles autres ? Et qui prescrira ces thérapies ?". Les psychiatres regrettent d'autant plus cette décision que la moitié d'entre eux a actuellement plus de 60 ans et que le pédopsychiatre "est une espèce en voie de disparition", lance un praticien dans l'assemblée.

Le Planning familial lance une appli pour ne plus oublier sa pilule

11.06.2017

Le Planning familial a lancé dernièrement une application mobile baptisée "Pill'Oops" pour "simplifier" la prise de la pilule. Développée et testée par une association départementale du Planning familial, à Rennes, cette application a été généralisée sur tout le territoire début juin et est désormais téléchargeable gratuitement.
Elle permet notamment de programmer un rappel quotidien à l'heure de la prise supposée du comprimé, d'avoir un suivi de son cycle, de se renseigner sur la pilule prescrite et de trouver des conseils en cas d'oubli.
"L'objectif est de renforcer l'autonomie des femmes dans leur sexualité et leur santé sexuelle, et de simplifier ce geste du quotidien effectué par des milliers de femmes", explique l'une des deux présidentes du mouvement, Véronique Séhier. Selon elle, il s'agissait de mettre en place "un outil simple et discret pour toutes les femmes" mais aussi "un système adapté aux plus jeunes".
Utilisée par 41% des Françaises âgées de 15 à 49 ans, la pilule reste la première méthode de contraception. Ce sont les femmes de 20 à 24 ans qui y ont le plus recours, selon les derniers chiffres de l'Institut national d'études démographiques.

Dans le nord de Paris, le chaos pour des centaines de migrants

Porte de la Chapelle, associations et riverains sont débordés par les centaines d’exilés qui campent aux abords du camp humanitaire, où l’Etat ne libère pas assez de places.

LE MONDE  | Par 

Des réfugiés à Porte de la Chapelle (Paris), le 9 juin.
Des réfugiés à Porte de la Chapelle (Paris), le 9 juin. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Le message lumineux glisse de « service terminé » à « service non commencé ». Il est 1 h 45 du matin et sous l’abri du tramway, porte de La Chapelle, à Paris, la nuit hésite entre un jeudi qui a du mal à finir et un vendredi pas tout à fait prêt à poindre.

Recroquevillés, les yeux rouges de fatigue, deux gamins attendent. Face à eux, Yann Manzi fait les cent pas. De son téléphone s’échappe la voix d’un policier qui n’a que faire des promesses de la préfecture de police aux ONG. « Non, monsieur, s’entend répondre le vice-président de l’association humanitaire Utopia 56, ne nous amenez pas de mineurs au commissariat. Nous avons consigne de ne plus les prendre. Voyez avec le 115, c’est leur boulot. » Joint dans la foulée, le numéro d’hébergement d’urgence rappelle qu’il n’est « pas habilité à recevoir des non-majeurs ».

La Financière Sun Life lance une thérapie en ligne pour faciliter l'accès aux soins en santé mentale

CANADA 

Une thérapie cognitivo-comportementale virtuelle permet de contourner des contraintes comme l'isolement géographique, le manque de temps et la mobilité réduite

TORONTO, le 5 juin 2017 /CNW/ - La Financière Sun Life lance un projet pilote utilisant une nouvelle approche, qui vise à offrir une meilleure accessibilité aux soins en santé mentale à ses participants grâce au programme de thérapie cognitivo-comportementale virtuelle. Offert en partenariat avec l'Université de Regina, la nouvelle thérapie en ligne permettra un accès plus facile et plus rapide aux thérapies cognitivo-comportementales. Consciente qu'un Canadien sur cinq souffre d'une maladie mentale1, la Financière Sun Life a à cœur de pourvoir ses clients d'un accès novateur et sans tracas à des soins de qualité en santé mentale.

Et si demain, votre montre remplaçait votre psy ?

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Et si demain, votre montre remplaçait votre psy ?

Les objets connectés proposent déjà des aides efficaces pour les personnes atteintes de troubles psychiques. Ils vont bientôt devenir un complément indispensable de la thérapie.

Les psys ont toujours existé en de nombreuses versions. Empathique ou réservé ; psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute ; en consultation individuelle ou en groupe ; avec ou sans médicaments ; pratiquant une seule méthode ou plusieurs parmi les 400 recensées par l’Inserm.
Comme si la situation n’était pas assez compliquée, il faut désormais ajouter aux psys en chair et en os la possibilité de s’offrir un psy virtuel, tenant tout entier dans une montre. Et là, nouveaux dilemmes : il faut choisir entre bracelets cuir ou métal, boîtier rond ou carré, système d’exploitation Android ou iOS, en local ou sur le Cloud, 32 Go de capacité de stockage ou 64…

UN PSYCHIATRE VIRTUEL POUR DÉTECTER LES TROUBLES MENTAUX ?

Des chercheurs bordelais ont montré que des « humains virtuels » peuvent diagnostiquer certains troubles mentaux, comme la dépression.
Les chercheurs du laboratoire Sanpsy (Sommeil Addiction Neuropsychiatrie) travaillent sur de nouveaux outils numériques basés sur des scénarios médicaux mimant un entretien clinique avec des interactions empathiques. Ils ont ainsi créé le premier agent conversationnel animé ou humain virtuel capable de conduire un entretien interactif intelligent pour diagnostiquer des troubles dépressifs. Cet entretien a été construit à partir d’un référentiel médical validé (DSM-5) enrichi par des tournures de phrases et des interactions gestuelles et faciales renforçant l’engagement du patient dans l’interaction.

Toxoplasme : notre cerveau, sous contrôle d’un parasite ?

Le toxoplasme pourrait bien expliquer certaines pathologies cérébrales comme la schizophrénie ou l’épilepsie.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

LE LIVRE. Si vous êtes du genre à somatiser en ­lisant des articles médicaux, ce livre risque de ne pas vous laisser indifférent. A côté, un film comme Alien ferait presque sourire. Car le méchant en question est sur Terre, invisible, omniprésent et adore manipuler le cerveau de ses victimes. Son nom, Toxoplasma gondii, fait référence au gondi, petit rongeur d’Afrique du Nord, dans lequel il a été découvert au début du XXe siècle. Il est connu aussi pour avoir de graves effets sur les ­embryons des futures mères infectées. C’est à peu près tout ce que le grand public en sait. Or, 50 % des Françaisle portent,avec 200 000 à 300 000 nouvelles infections chaque année.

samedi 10 juin 2017

Les propositions de cinq experts pour que la santé fasse plus de place aux patients

10.06.2017


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SPL/PHANIE
Le premier, Christian Hervé, est professeur d'Ethique médicale, le second, Jean-Luc Plavis, est engagé au sein de l'association François Aupetit sur la maladie de Crohn, le troisième, Pascal Pujol, est oncologue et président de la Société française de médecine prédictive. Ce petit groupe, auquel le laboratoire Pfizer a donné carte blanche depuis septembre, comprenait aussi Me Caroline Zorn, une avocate, spécialisée dans la santé et Laurence Carton, Secrétaire générale de l'AFLAR. Après six mois de réflexion et la consultation en ligne de quelque 350 personnes, acteurs de santé et de la société civile, ce "club des cinq" a fait cette semaine des propositions plutôt décoiffantes pour accroitre le rôle des patients.
À commencer par un renforcement important de la place du patient dans le système de soins : "les professionnels de santé doivent indéniablement adapter leurs pratiques en privilégiant un comportement et des outils à même de susciter un partage de responsabilité et à encourager le dialogue avec leur patientèle", martèlent ces experts. Cette recommandation débouche sur une préconisation phare, déjà réalité à l'étranger : créer une fonction de "Référent patient", chargé d'abord d'accompagner et de conseiller les malades dans le parcours de soins. Mais pas seulement, puisque ces patients médiateurs auraient aussi pour rôle de faciliter la coordination entre soignants.

« La charge mentale, c’est moi ! »

Témoignage. Cette Parisienne, avocate, a un mari et quatre enfants âgés de 5 à 15 ans. Quand elle a découvert « Fallait demander », la BD en ligne sur ce thème, elle s’est sentie comprise, d’un coup.

M le magazine du Monde  | Par 

JOCHEN GERNER


J’ai eu un fou rire récemment avec une copine. Son mari lui avait demandé si elle n’avait pas parfois des envies d’escapade sexuelle torride avec lui au milieu de la journée. Mais en pleine journée, nous, on pense aux Kellog’s qui manquent ou au cadeau de Victoria qu’il faut acheter, certainement pas à la bagatelle !

Comment pourrait-on avoir la disponibilité de fantasmer, avec tout ce qu’on a en tête ? Moi, quand j’ai une minute dans la journée, j’imprime des fiches sur le Roi-Soleil entre deux dossiers de plaidoirie !

La charge mentale ! Tu es au boulot et tu penses à un milliard de trucs de la maison. En plein milieu d’un dossier, tu t’interromps pour appeler la baby-sitter et lui rappeler que l’horaire du cours de danse a changé. Ou bien pour télécharger des exercices de trigonométrie pour ta fille qui est nulle en maths. Ou encore pour aller acheter les cadeaux d’anniversaire des copains qui ont invité l’un ou l’autre de tes gosses ce week-end… Et puis, il faut aller chez l’orthodontiste qui ne reçoit pas le mercredi, assister au spectacle de danse à 4 heures de l’après-midi !… Mon mari, lui, il n’a pas le quotidien des enfants qui ­entre dans sa sphère de boulot.

Les pédopsychiatres interpellent la ministre de la Santé sur la situation « alarmante » de leur discipline

Coline Garré
| 08.06.2017

Les pédopsychiatres de la Fédération française de psychiatrie (FFP-CNPP), du Collège national des Universitaires de psychiatrie (CNUP), de la Société de l'Information psychiatrique (SIP) et du Syndicat des hôpitaux (SPH) alertent la Pr Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, sur la situation « alarmante » de la pédopsychiatrie et son risque réel de disparition.

Trois jours de grève à l’hôpital Georges-Daumezon

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21/11/2016


  • FLEURY-LES-AUBRAIS
  • Trois jours de grève à l’hôpital Georges-Daumezon
  • À l’appel des deux syndicats représentés dans 
  • l’établissement, le personnel revendique 
  • régulièrement de meilleures conditions de travail.?
  •  © Photo d’archives Christelle Besseyre

La maltraitance de plusieurs cadres à l’encontre des personnels est dénoncée par les syndicats CGT et Sud Solidaires.
Accéder à l'hôpital Georges-Daumezon sera compliqué aujourd'hui, mais aussi demain et encore mercredi. La CGT et Sud Solidaires, les deux seuls syndicats du centre départemental, ont en effet appelé à une grève de trois jours. Un blocage filtrant devait être mis en place à l'entrée de l'établissement dès 6 h 30, ce matin.