Les pédopsychiatres de la Fédération française de psychiatrie (FFP-CNPP), du Collège national des Universitaires de psychiatrie (CNUP), de la Société de l'Information psychiatrique (SIP) et du Syndicat des hôpitaux (SPH) alertent la Pr Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, sur la situation « alarmante » de la pédopsychiatrie et son risque réel de disparition.
Reprenant les données du rapport du Sénateur et médecin Michel Amiel, les pédopsychiatres soulignent que leur nombre a été divisé par 2 en dix ans, et qu'il le sera encore dans les 10 prochaines années. Ils déplorent l'inadaptation de la formation : trop courte pour assimiler toutes les avancées de la pratique moderne de la psychiatrie. Et se désolent de l'absence de professeur de pédopsychiatrie dans certaines facultés et des freins qui entourent la recherche, déjà fragile.
Les pédopsychiatres demandent un enseignement universitaire pour chaque faculté de médecine, le soutien des recherches cliniques et épidémiologiques, une organisation du parcours de soins revue en fonction des besoins des territoires, en concertation avec eux, et une politique de prévention dans les troubles psychiques et/ou du développement. Ainsi qu'une audience auprès des ministres pour aborder ces sujets.
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