Des manquements graves dans la prise en charge d’un patient, dépressif et suicidaire. Voilà ce que reproche, très fermement, une Erbatonne de 75 ans, à l’équipe soignante qui a reçu son mari, mercredi, à l’hôpital de Trévenans.
« Je n’incrimine personne en particulier. Des membres de ma famille sont médecins ou infirmières. J’ai énormément de respect pour la profession », tient-elle à préciser, en préambule. D’évoquer le contexte, particulièrement délicat. À la suite du décès de leur fille, il y a deux ans, d’un cancer du pancréas, son mari a sombré dans une profonde dépression : « Il a rechuté à Pâques cette année. Jusqu’ici, il était soigné à domicile. Mais mercredi dernier, le psychiatre de ville a ordonné une hospitalisation d’urgence », relate la Doubienne.
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