A Athènes, le 3 décembre 2014, une manifestation
dénonce les coupes budgétaires, notamment dans
les pensions allouées aux malades.
Photo Alkis Konstantidinis. Reuters
Baisse drastique des salaires, pénuries, traitements hors de prix : cinq ans de crise ont mis à terre la santé publique du pays.
«Les Grecs n’ont pas peur de mourir. Mais ils flippent d’aller à l’hôpital», lâche Yannis, traits tirés, air soucieux, qui se grille une cigarette sur le perron de l’hôpital de Corinthe avec sa mère, Anna.
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