LE 08/03/2021
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) DES MATINS
par Guillaume Erner
Comment l’épidémie a-t-elle impacté les principes éthiques de notre société ? Au delà de la question morale, faut-il viser une vaccination de toute la planète pour diminuer ce risque des variants ? Quelles leçons la médecine peut-elle tirer ?
Ce week-end semble marquer un tournant dans l’épidémie : les confinements sont désormais territoriaux et la campagne de vaccination, considérée par l’exécutif comme seule issue de crise, s’accélère. Alors que la France privilégie la stratégie “stop and go”, d’autres pays n’ont qu’un seul objectif : zéro covid sur leur territoire. Ailleurs, dans les régions les plus pauvres du monde, la concrétisation des grands discours sur l’égal accès au vaccin se fait encore attendre.
Axel Kahn, médecin et généticien, président de la Ligue contre le Cancer, auteur de “Et le bien dans tout ça ?”, éd. Stock (2021).
Des défauts de la campagne de vaccination européenne
Depuis décembre, le discours a été changé, la procédure allégée en France. Maintenant les limites que l’on connaît sont européennes, non pas françaises. Pourquoi l’UE a-t-elle négocié aussi chichement la fourniture de doses ?
La commission a eu raison de préserver la sécurité des citoyens en négociant le plus juste prix mais il y a un déséquilibre en défaveur de l’urgence de vacciner.
La France doit intervenir au niveau de l’UE pour accélérer les choses, mais non pas contribuer à affaiblir l’union et l’organisation européenne.
La question du vaccin AstraZeneca
Le vaccin AstraZeneca est disponible, il protège presque à 100% contre les formes graves et à 80% contre les tout-venant. L’inconvénient est qu'il entraîne fréquemment chez les plus âgés des signes secondaires bénins mais marqués. C’est vrai que les vaccins ARN qui sont prodigieux, sont un peu plus efficaces et plus tolérés.
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