LUXEMBOURG
09 03 2021
Publié en février, un règlement grand-ducal doit amener la Caisse nationale de santé (CNS) et les professionnels à relancer la question du financement des séances de psychothérapie. Pour la Fapsylux, fédération du secteur, cette prise en charge reste encore loin d'être actée.
Avec le covid et les restrictions sanitaires, la santé mentale apparaît comme la nouvelle priorité du gouvernement. Pourtant, le remboursement des séances de psychothérapie reste encore et toujours un point de discorde entre CNS et la fédération des associations représentant des psychothérapeutes du Luxembourg (Fapsylux). Et la publication, fin février, d'un règlement grand-ducal visant à renouer le dialogue ne semble pas avoir porté ses fruits.
«Nous avons appris cette communication en même temps que tout le monde», assure Delphine Prüm à nos confrères du Quotidien. Pour la présidente de la Fapsylux, c'est la définition des actes qui pose problème. S'appuyant notamment sur l'avis du Conseil d'Etat, cette dernière assure que «l'accès à un psychothérapeute doit pouvoir se faire sans prescription médicale» afin que les patients «puissent avoir accès le plus vite possible à des soins spécialisés».
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