Par Michel Henry Publié le 05 mars 2021
PORTRAIT Depuis dix ans, ce trentenaire soigne sa sclérose en plaques grâce au cannabis. Obstiné et visionnaire, il s’est lancé avec des chercheurs et des financiers dans la création d’une filière du chanvre thérapeutique nationale. Avec l’espoir que des preuves scientifiques fassent enfin évoluer la loi.
Un pionnier, ce même pas trentenaire barbu au ton posé ? Difficile à croire. A 29 ans, Franck Milone Delacourt a des allures de garçon sage, pas celles d’un roi de la flibuste ni d’un aventurier. On le rencontre dans un bureau parisien sans âme loué pour l’occasion, journée d’hiver froide et ciel plombé. Il est venu raconter, d’un ton égal, son rêve de révolutionnaire : créer une filière française du cannabis thérapeutique fondée sur des travaux de recherche biomédicale.
Et, pourquoi pas, mettre au point un médicament entrant dans des thérapies pour combattre des cancers ? Rien n’est gagné, mais les choses progressent. A l’automne, il a annoncé avoir convaincu un investisseur privé de lui allouer 3 millions d’euros. Son bébé, une start-up baptisée LaFleur, créée au sein de son entreprise DelleD, veut réaliser l’alliance entre médecine naturelle et ère numérique, en utilisant « les outils modernes de la génétique et de l’analytique ». D’ici à 2024, il compte produire du cannabis médical, aidé par de fidèles mousquetaires, dont le chercheur en pharmacologie Christian D. Muller, de l’université de Strasbourg. Un projet singulier dans notre pays.
Et c’est là que, déjà, tout se complique. Parce que, pour l’heure, c’est niet. Interdit. D’autres pays s’y sont pourtant mis sans barguigner ; Israël, le Canada, l’Australie ou les Etats-Unis trustent un marché en forte croissance et qui pèse des milliards de dollars, mais l’Hexagone préfère regarder tout cela de loin. Bien sûr, il y a cette expérimentation de cannabis médical, grande première, qui doit démarrer en mars.
Mais, légalement, rien n’a bougé. Interdit de planter, de récolter, sauf les fibres et les graines du chanvre dit industriel, aux usages multiples (construction, tissus, huiles alimentaires…) : il contient moins de 0,2 % de THC, le principal principe psychoactif de la plante, celui qui provoque l’effet psychotrope. Interdit d’utiliser les fleurs qui peuvent soulager les douleurs chroniques, l’anxiété, les troubles du sommeil… Franck Milone le sait, il le vit chaque jour dans sa chair.
Un remède et une passion
En 2010, une violente crise neurologique le laisse un temps quasi hémiplégique. Diagnostic : sclérose en plaques. « Je fais partie des quelques chanceux à l’avoir eue à 18 ans », ironise-t-il. Il émerge alors d’une enfance où tout n’a pas été rose. Plombier de métier, son père, Salvatore, Sicilien établi à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), a monté une entreprise en bâtiment ; sa mère, Françoise, parisienne, l’aide pour la partie administrative. Mais Salvatore se blesse grièvement dans un accident de moto. Franck, fils unique, a alors 9 ans. « Ça a mis la boîte en péril et la famille en galère. »
S’ajoute pour le père une infection nosocomiale. Salvatore se rend sur les chantiers avec des béquilles, et les ennuis s’accumulent. Infarctus, embolie pulmonaire… Il décède à 59 ans, l’année du bac pour Franck. Et de la crise de sclérose, six mois plus tard. Il se soigne à coups de médicaments classiques mais souffre d’insomnies, dont une qui dure « deux semaines ». Les somnifères prescrits entraînent des réveils pâteux : « J’étais cassé, la gueule en biais, ça m’assommait. » Sans compter une « fatigabilité » pénible.
« J’ai amélioré ma qualité de vie, mais je me suis aussi confronté à la réalité du système médical. » Franck Milone
Ayant vu sa mère en consommer, Franck craint les anxiolytiques et les antidépresseurs, et se remet au cannabis, qu’il consommait plus jeune. Il tâtonne pour en faire son médicament, en mode « test and learn », trouve un équilibre et se brouille avec son neurologue, pas convaincu. Depuis, il ingère des fleurs de cannabis et vaporise (consommer sans tabac ajouté ni combustion).
« J’ai amélioré ma qualité de vie, mais je me suis aussi confronté à la réalité du système médical », raconte-t-il. Soit l’impossibilité de se fournir, sauf illégalement, ou assurer soi-même sa production, en encourant des risques pénaux. Il rejoint la cohorte de ces malades qui créent leur méthode de soins, contraints à une automédication façon do-it-yourself : « Chacun se débrouille. » Franck Milone y gagne un remède, et une passion.
« Ça lui a changé la vie », confirme Franck de Langloy, dirigeant de Gedicom, une entreprise de systèmes de téléalerte liés à la prévention des risques majeurs, où le jeune garçon débarque en stage, après son bac comptabilité et finances d’entreprise. Les deux hommes se lient d’amitié. Milone passe un BTS d’assistant de gestion, Franck de Langloy l’embauche pour faire du commercial. Un échec : « Franck n’est pas structuré pour aller travailler chez les autres. »
La double peine, médicale et judiciaire
Franck Milone bifurque vers la musique, passe un an en studio, comme assistant du fils de Pierre Bachelet, Quentin. Il change à nouveau, imagine un projet d’aquaponie (culture en circuit fermé associant plantes et poissons), puis, en 2014, lance sa boîte, DelleD, spécialisée dans les éclairages LED horticoles. Franck de Langloy, son mentor, est associé. Le voilà un pied dans l’horticulture avec toujours, au fond de sa tête, l’idée du cannabis thérapeutique. Milone adhère alors à l’UFCM-I Care (qui réunit l’Union francophone pour les cannabinoïdes en médecine et l’association I Care), basée à Strasbourg, qui organise chaque année à l’université un congrès scientifique. Elle invite des spécialistes et les confronte aux malades, dont certains sont devenus experts, comme son cofondateur Bertrand Rambaud.
A 60 ans, dont trente-six en tant que séropositif, ce Strasbourgeois a longtemps utilisé le cannabis pour diminuer les effets secondaires des antirétroviraux auxquels il est intolérant. « Sans cela, je serais mort depuis longtemps »,constate ce « survivant et dinosaure » du VIH. Quand on le contacte par téléphone, Bertrand Rambaud évoque avec calme et précision les galères subies pour s’approvisionner. Au début, un réseau informel allemand le fournissait à prix cassé. Puis, grâce à des ordonnances, il achetait en pharmacie aux Pays-Bas. Intenable avec sa seule pension d’invalidité, 720 euros.
Il a fallu mettre la main à la pâte. « Je me suis beaucoup renseigné, sur la phytothérapie, l’extraction des essences naturelles, comme la lavande… » Sans formation, il devient un « artisan » en production de la plante comme en extraction de ses molécules. Mais toujours plane le risque de la double peine : « On est malade et on a des problèmes judiciaires… »En 2014, des CRS le coincent sur un trottoir. Dans sa poche, deux grammes d’herbe. Garde à vue, perquisition. Chez lui, la police saisit vingt plants, plus 200 grammes de fleurs et 300 grammes de feuilles. Il perd tout ce qu’il avait acquis par son savoir-faire, notamment la patiente sélection des plants. Le tribunal le déclare coupable, mais le dispense de peine, gêné de traiter ce malade comme un délinquant.
Convaincu par des « branleurs »
L’épisode le révolte, mais ne l’arrête pas. Voilà qu’à l’UFCM Bertrand Rambaud croise un scientifique jovial et affable, spécialisé depuis trente ans dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Christian D. Muller, 65 ans, n’a aucun atome crochu avec le cannabis. Son créneau ? La recherche de molécules anti-inflammatoires naturelles dans la pomme, le coing, la myrtille, le curcuma et la nigelle. « Prenez une poignée de myrtilles chaque matin, c’est un excellent protecteur contre les cancers colo-rectaux ! », conseille ce chercheur au CNRS et à l’institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (IPHC) quand on le rencontre.
Il nous attend à l’arrêt du tram, à Illkirch. La fac de pharmacie est déserte en raison de la pandémie. Dans son bureau, des chameaux miniatures sont alignés sur le rebord de la fenêtre. Pas la peine de lui donner la parole ; il la prend et la garde. Le spécialiste en « pharmacognosie » raconte que, quand il a fini d’étudier les médicaments d’origine naturelle, il s’envoie en l’air à bord de sa « Dynabulle », une montgolfière deux places propulsée par hélice, d’où il piste la disparition des courlis cendrés et filme sa belle région du Grand Ried.
« Ce n’est pas normal qu’un patient soit obligé, au XXIe siècle, de fabriquer lui-même son médicament ! » Christian D. Muller, chercheur au CNRS
Le cannabis, il a cessé de le regarder de haut au contact de son neveu Alexandre, atteint d’un lymphome. « Alex faisait des chimios puis mangeait douze escargots à l’ail. » Le chercheur l’interroge : « D’où te vient cet appétit ? » « Du CBD », répond le neveu. Le CBD, ou cannabidiol, est une molécule du cannabis aux propriétés relaxantes, qui ne produit pas d’effet psychotrope. Alexandre en consomme pour se redonner de l’appétit.
Il décède tout de même à 30 ans. Quand l’UFCM-I Care lui dédie son congrès, en 2016, Christian D. Muller s’y rend. Jusque-là, il en ricanait : « C’est quoi, ce truc de branleurs ? »Sur place, il constate, épaté, que les « branleurs » sont en réalité des pointures. L’universitaire découvre tout un monde et s’étonne : « Ce n’est pas normal qu’un patient soit obligé, au XXIe siècle, de fabriquer lui-même son médicament ! » Alors qu’en Allemagne ou en Suisse les malades s’en procurent en pharmacie et qu’un Suisse résidant en France « peut s’en faire envoyer par la poste ».
Jugé « comme un dealeur de barrettes »
Bertrand Rambaud lui propose d’intégrer le comité scientifique de l’UFCM. L’universitaire hésite mais finit par accepter. A l’UFCM, le voilà en relation avec un quatrième mousquetaire, Christian Kelhetter. Ce grand gaillard de 35 ans tient depuis 2011 une jardinerie « alternative » à Colmar, Auxine, qui s’adresse aux « collectionneurs de tomates, orchidophiles, terrariophiles, permaculteurs » et amateurs de lombricompostage. « Tu ne veux pas faire de la recherche ? Je suis prêt à financer », balance, en 2017, Kelhetter à Rambaud. Tope là. Pour alimenter ses futures expérimentations, le Colmarien se lance dans la plantation de chanvre légal, contenant donc moins de 0,2 % de THC. Il déclare cette activité en gendarmerie et crée une société, Fleurs de chanvre, pour « faire les choses proprement. On n’est pas dans le camp des gangsters ».
A la fac de Strasbourg, l’évocation du chanvre provoque juste de « petits sourires en coin » ou des requêtes : « T’en as pour moi ? » Sa réponse fuse : « Pourquoi, t’as un cancer ? » Christian D. Muller rigole : « Ça refroidit. »
Première récolte quelques mois plus tard, en trois versions : plein champ, serre et intérieur. « On commençait à isoler les clones les plus prometteurs. » Il n’ira pas plus loin. Car la maréchaussée l’a dans le nez pour son activité à Auxine. Elle y planque dix-huit jours pendant l’hiver 2017-2018. Le prétexte ? Une partie des clients sont des cultivateurs de cannabis qui s’y fournissent en outils horticoles (lampes, ventilateurs, tentes de culture) et en conseils divers. En avril 2018, les gendarmes l’arrêtent. Quatre jours de garde à vue. « Ils voulaient me juger comme un dealeur de barrettes ! »
Christian Kelhetter échappe à la détention provisoire requise par le parquet, mais son matériel est saisi et sa jardinerie fermée pendant près de deux ans. « Ils ont pris treize kilos de chanvre qui était déclaré en gendarmerie. Ils doivent les restituer ! » En appel, le 3 septembre 2019, il est condamné à dix mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende pour « aide à l’usage illicite par autrui de stupéfiants », le double de la peine prononcée en première instance. Contestant tout délit, il a saisi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Sa jardinerie a rouvert en janvier 2020.
Le cannabis contre le cancer du pancréas
On le rencontre un soir de couvre-feu. « Il a fallu regagner la confiance des prestataires, des fournisseurs… Heureusement, les clients nous aiment. » Derrière son masque, il grince : « Je ne sais pas si je m’amuserai à replanter du chanvre. » A part les dizaines de milliers d’euros perdus, il ne regrette rien, s’estimant « victime collatérale » : « Il faut des entrepreneurs, des lobbyistes, des activistes qui affrontent la situation de fait. » Il a domestiqué sa colère, sauf contre ceux qui l’ont attaqué, ces « attardés qui marchent à rebours de l’histoire », car l’opinion publique « ne comprend plus la prohibition ».
Kelhetter hors jeu, qui, alors, pour financer les recherches ? Franck Milone va prendre le relais. Depuis 2014, il a fait son bout de chemin. DelleD, son entreprise, a été primée au Salon de l’agriculture de Paris en 2018 pour son projet Hortimind, qui propose entre autres des éclairages horticoles contrôlés grâce à l’intelligence artificielle. Afin de parfaire son expertise, le Francilien a parcouru divers pays ayant légalisé le cannabis médical : Jamaïque, Colombie, République tchèque, Espagne, Italie, Etats-Unis ou Suisse. Il a aussi cassé sa tirelire, revendu la maison de ses parents pour investir. Grâce à son financement, Christian D. Muller lance sa recherche en 2018. Son thème : « Le cannabis peut-il aider à combattre le cancer du pancréas ? » L’enjeu est de taille, l’espérance de vie des malades est de quelques mois.
Arrivé à son labo, l’universitaire ouvre un réfrigérateur. Dans une boîte anonyme, le cannabis dont, après usage, il conserve les résidus d’extraction « pour les détruire devant huissier »,sourit-il. C’est la règle. Epinglées au mur, des attestations de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) témoignent de sa provenance légale. L’entreprise néerlandaise Bedrocan le fabrique, l’INRA de Toulouse l’achète et l’envoie à Strasbourg. L’accueil à la fac a été bon, « personne ne m’a dit : “Ah, on va avoir tous les junkies !” ». L’évocation du chanvre provoque juste de « petits sourires en coin » ou des requêtes : « T’en as pour moi ? » Sa réponse fuse : « Pourquoi, t’as un cancer ? » Il rigole : « Ça refroidit. »
Très sceptique au début, Christian D. Muller a, avec son collaborateur le docteur Fathi Emhemmed, obtenu des résultats « prometteurs » in vitro, grâce à une méthode de culture cellulaire originale. « Ça marche, c’est reproductible », assure-t-il. Ce printemps, il va confronter les extraits de chanvre les plus actifs in vivo sur des souris génétiquement sélectionnées, qui développent « spontanément » un cancer pancréatique. Mais Christian D. Muller ne veut pas susciter d’espoirs infondés : « Nous n’apportons qu’une petite brique à la lutte contre le cancer du pancréas. La recherche prend du temps et, avec les résultats in vitro, la prudence est toujours de mise. »
Prudence du gouvernement
En cas de succès, Franck Milone espère lancer un essai sur l’humain dès 2022. En attendant, il aurait souhaité participer à l’expérimentation nationale sur le cannabis thérapeutique, qui concernera pendant deux ans 3 000 patients strictement sélectionnés (oncologie, soins palliatifs, neuropathies, épilepsie, sclérose en plaques). Il avait proposé des cartouches pour vaporisateur, sécurisées et connectées, recueillant les données de consommation et permettant d’améliorer la posologie. Mais le décret a de facto écarté les candidats français, car notre pays interdit de manipuler le cannabis.
Le gouvernement a préféré jouer la prudence, de peur notamment d’être accusé d’ouvrir la voie à une filière légale de production. Résultat, les six fournisseurs choisis par l’ANSM le 25 janvier sont tous étrangers. Australiens, canadiens, israéliens ou britanniques, ils procureront les huiles et les gélules gratuitement, avec des distributeurs français. Empêcher une filière française « constitue une aberration économique et sanitaire », avait pourtant regretté la mission parlementaire sur le sujet en septembre 2020.
Des agriculteurs creusois ou réunionnais sont prêts, tout comme Elican Trichomes Biotech, une start-up lilloise. Franck Milone a failli s’allier en 2019 avec In Vivo, un des premiers groupes agricoles coopératifs français, pour cultiver du cannabis médical, mais les volumes à produire étaient « trop faibles », à peine sept hectares au début. In Vivo s’est désengagé.
Les politiques à l’écoute
L’entrepreneur voit néanmoins les choses bouger. Il y a cinq ans, les ministères ignoraient ses sollicitations, l’agriculture le renvoyant à la santé et inversement. Aujourd’hui, « tout le monde est un peu mobilisé » pour l’après-expérimentation. Franck Milone continue les sacrifices. « Je n’ai pas eu de salaire pendant six ans. » Il a depuis commencé à se payer, mais sa petite boîte qui monte perd de l’argent. Il a galéré cinq ans à chercher des financements. Le cannabis ? « Trop clivant… Ça fait peur ! Compliqué et mauvais pour notre image », lui rétorquait-on.
« En France, on est toujours en retard d’un train. Mais, demain, on va se réveiller et les financiers se battront pour investir ! » Franck de Langloy, chef d’entreprise
Quelques audacieux avaient bien « les yeux qui brillaient » en imaginant un « quick win » – « on produit et on vend, on se fait du cash » –, mais Milone les refroidissait : « Il faut d’abord mettre un billet de 10 millions d’euros pour la recherche biomédicale. Ce n’est pas comme récolter des carottes. » Il a embauché huit salariés et investi son argent personnel. Il espère réunir, par des prêts et de l’argent public, 20 millions. Il lui en faudra près du double pour créer un « fleuron national ».
« L’entreprise est passée dans une autre dimension, assure Franck de Langloy, l’associé de départ qui le soutient toujours. Franck marche tout seul, il a l’oreille des politiques et la compétence. Je suis fier de ce qu’il a réussi à faire et de mon investissement ! » LaFleur s’est implantée à Angers à l’automne, avec l’objectif d’y installer un laboratoire de recherche et développement puis, d’ici à 2024, un site de production sur 10 000 mètres carrés.
Angers-Loire Métropole y décèle « un développement potentiel intéressant », selon Yves Gidoin, son vice-président chargé de l’emploi, du développement économique et de l’innovation. Même avis au pôle de compétitivité Vegepolys Valley, qui le soutient : « Lorsque le contexte réglementaire aura évolué, ce serait bien que des acteurs français puissent saisir l’opportunité. » Franck de Langloy est confiant : « En France, on est toujours en retard d’un train. Mais, demain, on va se réveiller et les financiers se battront pour investir ! »
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