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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 24 avril 2023

Ils nous avaient annoncé la fin du monde ! 😱 | Archive INA

Sortie le 3 avr. 2023

La fin du monde a été annoncée à de nombreuses reprises et donne lieu à des manifestations plutôt cocasses ! Des prédictions de Paco Rabanne au pic de Bugarach, refuge présumé de l'Apocalypse... Retour en archives sur toutes ces fois où la fin du monde était annoncée, de 1960 à 2012. 


Dix ans du mariage pour tous : où sont les réacs de 2013 ?

par Thomas Legrand   publié aujourd'hui

Une décennie après l’ouverture du mariage aux homosexuels, les opposants de jadis ont déposé les armes, certains reconnaissant même avoir «raté ce rendez-vous devenu une évidence».

Voilà bien un cas d’école réjouissant : le bruit et la fureur de la Manif pour tous n’étaient pas ceux d’une vague montante de l’opinion rétive au droit des homosexuels, mais plutôt le râle presque final d’une homophobie passée de majoritaire à largement minoritaire. La sinistre clown Frigide Barjot, égérie branchouille des cathos tradis, a disparu, même des plateaux bollorisés qui ont abandonné ce thème frelaté. Le vent réac qui souffle sur nos têtes est, pour bien des sujets, une illusion d’optique, tout au plus la manifestation classique du paradoxe de Tocqueville qui veut que plus on s’approche d’un but, plus la distance qui nous en sépare nous paraît insupportable. Oublier ce théorème nous fait souvent noircir le tableau social et sociétal de la société française.

Combattre la maladie mentale en réduisant son empreinte écologique : un chercheur fait d’une pierre deux coups

Mardi, 18 avril 2023

QUEBEC

Un chercheur de Glasgow en Écosse a mis sur pied un premier programme de prescription d’activité permettant de combattre la maladie mentale tout en réduisant considérablement la pollution causée par la concoction de pilules pharmaceutiques. 

Le programme de «prescription bleu-vert» vise à encourager les activités dans les espaces bleus, comme le kayak ou la natation, qui contribuent grandement à réduire les effets de l’anxiété et de la dépression sans employer de médicamentation, a rapporté «The Herald»r mardi. 

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Les troubles psychiques au quotidien

C'est la vie avec Géraldine Mayr : votre émission du bien-vivre en 2022

Jeudi 20 avril 2023

Du lundi au vendredi à 14h

Même si l’on parle davantage de la santé mentale aujourd’hui, la société a encore du mal à considérer les maladies mentales comme des maladies à part entière. Géraldine Mayr reçoit Mickaël Worms-Ehrminger, qui vit au quotidien avec des troubles psychiques et nous raconte son histoire.

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La souffrance psychique, premier motif de plainte au médecin du travail

Publié le 

Les maladies à caractère professionnel (MCP), maladies en lien avec le travail mais non reconnues par les régimes de sécurité sociale, ont un lourd impact sur la santé publiqueSelon Santé publique France, les principales MCP signalées restent la souffrance psychique et les troubles musculo-squelettiques (TMS) et ces signalements augmentent. Par ailleurs, les femmes sont davantage concernées par les MCP et par les facteurs d’exposition de type organisationnels, relationnels et éthiques.

Le rapport et la synthèse publiés par Santé publique France concernent les résultats de la surveillance des maladies à caractère professionnel (MCP) pour la période 2012-2018 en France. En 2018, plus de 40 000 salariés ont été vus dans le cadre du programme MCP. Sur la période 2012-2018, 1 375 médecins du travail ont participé au dispositif MCP.

De manière globale, une forte augmentation du taux de signalement des MCP est observée entre 2016 et 2018, multiplié par 1,4 chez les hommes et 1,5 chez les femmes. Les principales MCP signalées sont les troubles musculo-squelettiques (TMS) et la souffrance psychique. 

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Pour raconter la maladie bipolaire aux tout-petits

Publié le 

Emmanuelle Babin a deux enfants et un conjoint souffrant de troubles bipolaires. Elle a créé un livre pour enfant, qui traite le sujet délicat du parent bipolaire

« Je ne suis pas experte de cette maladie, bien-sûr, mais je partage mon expérience de maman : pour aider mon fils à comprendre ce qu’il se passait à la maison lorsqu’il était tout petit, depuis sa naissance, j’ai bricolé très tôt un livre qui racontait les émotions et les humeurs très fortes de ce papa, parfois tellement triste, tellement fatigué, parfois tellement joyeux et enthousiaste, et parfois tellement colérique et impressionnant. Ce papa tellement tout. Il me semblait essentiel que mon fils puisse s’identifier dans tous les petits livres que je lui lisais, à un personnage qui rencontrait les mêmes émotions face à ce quotidien inquiétant, chaotique parfois ».

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Santé mentale: pour une vraie politique publique

Nous vivons une étrange situation en Suisse. Dans les journaux, à la radio, à la télévision, mais aussi sur les réseaux sociaux, les informations sur la psychologie abondent. Nous pouvons facilement accéder à du contenu de qualité sur la psyché humaine. Des psychologues, coachs et spécialistes interviennent régulièrement sur la place publique pour nous informer sur des sujets liés à la santé mentale.

Nous pourrions en conclure que les thématiques liées à la santé et à la souffrance psychiques sont dorénavant reconnues, acceptées et, en quelque sorte, normalisées. L’intégration dans la société et l’accompagnement de personnes directement concernées par la souffrance psychique ainsi que de leurs proches serait facile, sans tabou ni stigmatisation.

Et pourtant… Alors que plus d’un Suisse sur deux sera directement confronté au moins une fois dans sa vie à une souffrance psychique aiguë (dépression, burn-out, psychose, etc.), alors que nous avons traversé une pandémie qui aura laissé des séquelles psychologiques durables, alors que le taux d’hospitalisation pour des troubles psychiques a augmenté de 26% pour les jeunes femmes en 2020 et 2021, nous ne pouvons que constater l’absence d’une véritable politique publique nationale en matière de santé mentale.

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AlterEgo : la machine qui lit dans notre tête

 

Imaginez pouvoir contrôler un ordinateur avec votre pensée, sans avoir besoin de bouger ni de parler. C’est l’idée derrière AlterEgo, une nouvelle technologie qui utilise la neuro-imagerie pour lire dans notre tête et interagir avec des appareils électroniques.

Développée par une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), AlterEgo est un dispositif portable qui ressemble à un casque audio. Il est équipé de capteurs qui enregistrent l’activité cérébrale et musculaire lorsque nous parlons, et utilise la reconnaissance de la parole pour interpréter nos pensées.

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dimanche 23 avril 2023

Nouveau consensus d'experts pour l’examen pelvien : comment améliorer le vécu des patientes ?

Aude Lecrubier   17 avr. 2023

Fin janvier, lors du congrès Pari(s) Santé Femmes, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a présenté ses nouvelles recommandations sur les modalités de réalisation de l’examen pelvien dans le suivi médical des femmes.

Parmi les messages clés, il est désormais acté que l’examen pelvien ne doit plus être systématique. Il n’est par exemple pas recommandé lors d’une consultation de contraception hormonale ou pour le suivi de grossesse de la femme asymptomatique. En revanche, il l’est avant la pose d’un DIU ou pour le dépistage du cancer du col de l’utérus. Enfin, le texte insiste sur le fait que même s’il est recommandé, le médecin doit respecter le choix de la patiente si elle ne souhaite pas d’examen pelvien.

La question spécifique de l’amélioration du vécu de l’examen gynécologique pelvien en soins primaires, l’une des 26 problématiques étudiées pour ses recommandations, a fait l’objet d’une session lors du congrès de la médecine générale (CMGF) 1], par les Drs Marine Masson (La Rochelle) et Yaritza Carneiro (Poitiers), qui ont participé aux nouvelles recommandations.

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samedi 22 avril 2023

Épigénétique, quand l’ADN fait son intéressant

© Sarah Debris-Erny, Radio France

À propos de la série


Pour LSD, Franck Cuveillier enquête sur celles et ceux pour qui l’épigénétique est une discipline prometteuse. L’épigénétique ? Ou comment notre environnement, notre passé et même celui de nos ancêtres peuvent allumer ou éteindre nos gènes. Pour le meilleur ou… pour le pire. 


La recherche en épigénétique intéresse des dizaines de Labos, d’instituts, d’universités dans le monde. Et pour cause, comprendre comment l’environnement peut faire varier l'expression de nos gènes sans modifier notre génome, comment cette adaptation épigénétique se transmet aux générations suivantes mais peut tout autant régresser et disparaître, autant de pistes pour expliquer l’extraordinaire flexibilité du vivant.


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L'Europe et ses étrangers

 

Dans le cadre des

Rencontres  de l’Institut Histoire et Lumières de la pensée

présidé par Olivier Bétourné

 

Hervé Le Bras

Démographe et historien

 

Patrick Weil

Historien

 

Catherine Wihtol de Wenden

Politologue, spécialiste des migrations internationales


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«Avec Chantal Akerman, on voulait réaliser des films entre femmes, entre exclues»

Recueilli par Camille Nevers   publié le 21 avril 2023

A l’occasion de la ressortie en salles du sublime «Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles», rencontre avec la cheffe opératrice Babette Mangolte qui évoque sa collaboration avec la cinéaste, l’importance qu’elle donnait aux gestes, les choix radicaux de l’actrice Delphine Seyrig et le trio qu’elles formaient dans un milieu essentiellement masculin.

« Paul El Kharrat, les victoires d’un autiste Asperger », sur RMC Story : portrait d’un jeune homme qui fait des « efforts surhumains » pour s’adapter

Par    Publié le 20 avril 2023 

Dans un documentaire sensible, où ses proches témoignent pour la première fois, celui qui est devenu chroniqueur aux « Grosses Têtes », sur RTL, se confie sur son combat quotidien contre lui-même pour vivre en société.

Paul El Kharrat, dans le documentaire « Paul El Kharrat, les victoires d’un autiste Asperger » (2023), de Gwendoline Chesnais.

RMC STORY – JEUDI 20 AVRIL À 21 H 10 – DOCUMENTAIRE

Certains téléspectateurs l’ont découvert le 29 avril 2019, lors de sa première participation aux « 12 Coups de midi », jeu animé par Jean-Luc Reichmann, sur TF1. Ce jour-là, Paul El Kharrat, 19 ans, se présente : « Je suis Asperger. C’est un syndrome autistique qui ne touche pas les capacités cognitives, même si, dans la vie de tous les jours, c’est un peu compliqué. Mais ça va. » Il va enchaîner 152 victoires, avant d’être repéré par Laurent Ruquier et d’intégrer son équipe des « Grosses Têtes », sur RTL.

Le syndrome de Stendhal ou quand la beauté submerge




 

Dre Angela Speth  14 avril 2023

« Le beau commence comme la terreur », écrivait le poète Rainer Maria Rilke. Certaines personnes peuvent en effet présenter des troubles très marqués à la vue d'une oeuvre d'art… jusqu’à s’effondrer.

Comme on tombe amoureux ...

Ce phénomène étrange connu sous le nom de syndrome de Stendhal, a été identifié et décrit par la psychiatre et psychanalyste italienne Graziella Magherini dans les années 80’. Responsable pendant de nombreuses années du service de psychiatrie de l'hôpital Santa Maria Nuova dans le centre historique de Florence, la Dre Magherini rencontre régulièrement des touristes profondément affectés par les peintures et l'architecture. Certains sont victimes de crises psychosomatiques qui lui rappellent un passage du livre « Rome, Naples et Florence » de Marie-Henri Beyle, alias Stendhal. L’écrivain y raconte comment il a « perdu la tête » dans la plus somptueuse des églises florentines, comme s'il était tombé soudainement amoureux :

« J'étais déjà dans une sorte d'extase par l'idée d'être à Florence, dans le voisinage des grands hommes [NdT : Machiavel, Michel-Ange et Galilée] dont je venais de voir les tombeaux... Les Sybilles du Volterrano [NdT : La peinture de la coupole de la Chapelle Niccolini, montrant la Vierge Marie couronnée, avec quatre sybilles] m'ont peut-être donné le plus vif plaisir que la peinture m'ait jamais fait... J'étais mort de fatigue, j'avais les pieds enflés et douloureux dans mes chaussures étroites, mais devant ce tableau, j'ai oublié tous mes maux... J'étais arrivé à ce point d'émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux-Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j'avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. »

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Radio Ciboulot : des micros en psychiatrie

18 avril 2023

Depuis novembre 2021, le CHRU de Brest a mis en place dans son hôpital de Bohars, spécialisé en psychiatrie, des ateliers radio. Ils réunissent tous les quinze jours soignants et soignés pour enregistrer une émission en deux heures top chrono. Au micro de Radio Ciboulot, la parole se libère et chacun trouve sa place.

Ils sont huit autour de la grande table, devant des micros aux bonnettes en mousse de toutes les couleurs.

Radio Ciboulot : des micros en psychiatrie

Soignants, soignés : en passant la porte on ne sait pas qui est qui mais une chose est sûre, tous semblent impressionnés.

Les blouses ont été remisées et, dans ce studio radio improvisé au cœur de l'hôpital psychiatrique de Bohars, dans le Finistère, tout le monde est sur un pied d'égalité. Le groupe va passer deux heures ensemble. « Et à la fin, on aura fait une émission de radio ! »prévient Anouk Edmont, intervenante de l'association Longueur d'ondes et de sa webradio Oufipo* qui pilote cet atelier et met habilement tout le monde à l'aise.

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“Les violences psychiatriques sont tellement courantes, multiples, si peu montrées ou questionnées…”

Par  Marine Landrot   Publié le 19 avril 2023

Longtemps traitée en psychiatrie, la slameuse Treize signe avec “Charge” un livre contre la violence médicale. Nicolas Philibert a lui filmé, pour son documentaire “Sur l’Adamant”, le quotidien d’un hôpital expérimental. Tous les deux pointent l’urgence à réformer l’institution.

La slameuse Treize et le cinéaste Nicolas Philibert.   

La slameuse Treize et le cinéaste Nicolas Philibert.  Photo Laura Stevens pour Télérama

«Jouvre le huis clos psychiatrique », prévient la slameuse Treize, en sous-titre de son livre Charge, retour d’expérience sur les dix années du saccage organisé de sa santé mentale par le pouvoir médical. Alors s’échappe un flot verbal de rage clairvoyante, de douleur brute, de désolation crue. « Dans un monde où penser se réduit si souvent à cocher des cases et où l’accueil du singulier est de plus en plus écrasé, il y a encore des lieux qui ne cèdent pas, qui tentent de maintenir vivante la fonction poétique de l’homme et du langage », observe le documentariste Nicolas Philibert, en épilogue de son film Sur L’Adamant, plongée au cœur d’un hôpital psychiatrique de jour parisien, expérimental et doux, posé sur la Seine. Deux regards d’artistes radicalement différents, mus par une même urgence : donner la parole aux patients, si souvent broyés par la psychiatrie déshumanisée. Nous leur avons proposé de se rencontrer. De confronter leurs constats, leurs indignations, leurs espoirs…

« Sur l’Adamant », Nicolas Philibert éclaire la psychiatrie

 Vingt-cinq ans après « La Moindre des choses », son film sur la clinique La Borde, le réalisateur Nicolas Philibert retourne en psychiatrie. « Sur l’Adamant », un centre de jour rattaché au pôle psychiatrique de Paris centre et amarré à un quai de la Seine, il a suivi pendant plusieurs mois patients et soignants, à bord d’une entité flottante mais néanmoins collective et miraculeuse. 


Docu : «Sur l’Adamant», une douce folie sur la Seine

par Eric Favereau  publié le 18 avril 2023 

Le documentariste Nicolas Philibert a embarqué sur la barge hôpital de jour sise sur la Seine, qui accueille des personnes ayant besoin de soins psychiatriques. Une immersion sensible parmi des patients et soignants regroupés dans un environnement atypique.

C’était il y a plus de dix ans, juste quelques jours après l’ouverture de l’Adamant en septembre 2010. On discutait alors avec une patiente. «C’est vrai que c’est le premier bateau psychiatrique au monde ? Cela veut dire que l’on est tous dans le même bateau, non ?» Eh oui, ils sont tous sur une magnifique et singulière barge, plantée aux pieds de la gare d’Austerlitz. Elle est là, avec des stores en bois d’une grande élégance, laissant passer les reflets de l’eau et la lumière du jour, loin, très loin des murs de l’asile. Tout autour, une vie circule avec le va-et-vient des péniches sur la Seine.

Ce lieu, aujourd’hui l’objet du documentaire Sur l’Adamant de Nicolas Philibert, est unique mais il est d’abord le fruit d’un long combat. Cela faisait en effet des années que le Dr Eric Piel, chef d’un secteur de psychiatrie à l’hôpital d’Esquirol (Val-de-Marne), avait cette idée en tête : construire un hôpital de jour pour ces malades sur une péniche. «L’eau, c’est reposant», nous confiait-il alors. Peut-être cherchait-il à mettre en œuvre la phrase du psychiatre catalan François Tosquelles, à l’origine de la psychothérapie institutionnelle (1), dont il se disait l’héritier ? «La caractéristique du malade, c’est d’être sur une berge, puis sur une autre, mais d’oublier le pont.»

«Sur l’Adamant» de Nicolas Philibert, la psychiatrie à flot

par Laura Tuillier   publié le 18 avril 2023 

Primé à Berlin, le documentariste filme ce centre d’accueil psychiatrique de jour installé sur une péniche à Paris et dresse une multitude de portraits où patients et thérapeutes sont à traitement égal, jusqu’à effacer les préjugés de normes. 

Ça commence par un ordre du jour, mais l’ordre est tout de suite bousculé. Tandis qu’une membre de l’équipe soignante de l’Adamant insiste gentiment pour que la traditionnelle réunion du lundi matin obéisse à un certain protocole, une patiente, assise à côté d’elle, aimerait savoir tout de suite le nom du nouveau venu. D’emblée, notre attention et notre empathie vont vers elle : effectivement, l’ordre relève de l’absurde, pourquoi attendre pour demander son prénom au jeune homme, si on a envie de le savoir maintenant. Si elle se plie finalement à la règle, c’est avec un sourire entendu, pour elle-même, avec un sens de l’humour dont elle ne se départira pas par la suite.