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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 17 mai 2022

Cœur de porc dans un corps d’homme : où en est-on des xénogreffes ?

Par et  Publié le 17 mai 2022

La survie à deux mois de David Bennett, premier transplanté avec un cœur porcin génétiquement modifié, est considérée comme un pas important sur la route des xénotransplantations, commencée il y a plus d’un siècle.

David Bennett, premier homme au monde à avoir été transplanté du cœur à partir d’un organe de porc génétiquement modifié, est-il décédé à la suite d’une infection virale transmise par l’animal donneur ? De l’ADN d’un cytomégalovirus (CMV) porcin a été retrouvé dans le sang de cet Américain de 57 ans, a annoncé, lors d’un congrès américain sur la transplantation, le docteur Bartley Griffith (hôpital universitaire du Maryland), l’un des chirurgiens qui avaient réalisé l’intervention chirurgicale, le 7 janvier. L’information, qui n’a pas encore fait l’objet d’une publication scientifique, a été révélée le 4 mai dans la revue MIT Technology Review, puis reprise dans un long article du New York Times.

La physique d’Einstein aiderait-elle à comprendre le cerveau ?

 Science en questions Etienne KLEIN

Épisode du samedi 14 mai 2022

Iluminated brain in space ©Getty - Jumpstart Studios

Résumé

Existerait-il un pont conceptuel entre la physique de l’espace-temps et les neurosciences ?


avec :

Denis Le Bihan (Directeur de NeuroSpin au Commissariat à l'Energie Atomique de Saclay, membre de l'Académie des Sciences).


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Le 12 avril 2013, inaugurant le projet BRAIN, Barak Obama déclara : "L’humanité est parvenue à identifier des galaxies qui sont à des milliards d’années-lumière d’ici, à étudier des particules bien plus petites qu’un atome, mais elle n’a toujours pas élucidé le mystère de ce kilo et demi de matière qui se trouve entre nos deux oreilles".

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Universités et entreprises tendent la main aux jeunes Asperger

Par   Publié le 17 mai 2022

Des dispositifs sont mis en place pour améliorer l’inclusion dans l’enseignement supérieur ou dans le monde du travail des jeunes auxquels on a diagnostiqué une forme d’autisme. Autre enjeu : combattre les stéréotypes qui collent à la peau des « aspies ».

Bac ES mention bien en poche, Brayane, 21 ans, a validé en temps et en heure un DUT « multimédia » à l’université de Toulouse-III. Et, en septembre, après avoir obtenu sa licence professionnelle en infographie et audiovisuel, « ce sera un master dans une grande école de cinéma d’animation ! », lance-t-il, enthousiaste et confiant en l’avenir. Brayane est un étudiant comme un autre… à cela près qu’on lui a diagnostiqué à ses 11 ans un trouble du spectre autistique (TSA), appellation regroupant toutes les formes d’autisme, la sienne étant « assez légère ».

La science passe au crible les différents modes de scrutin

Par   Publié le 16 mai 2022

La France rassemble une communauté particulièrement active de chercheurs qui décryptent scientifiquement les différents systèmes de vote et leurs conséquences sur notre démocratie. L’élection présidentielle leur a donné de nouveau l’occasion de tester leurs hypothèses.

Dans un bureau de vote, à Toulouse, le 24 avril 2022, jour du second tour de l’élection présidentielle.

Le 10 avril, lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022, plusieurs centaines d’électeurs strasbourgeois ont pu voter… deux fois. A la sortie de deux bureaux de vote officiels se trouvait en effet un second dispositif quasi identique, avec urne, isoloirs et bulletins de vote. Celui-ci présentait cependant une différence de taille, proposant aux citoyens de voter grâce au système classique – le scrutin uninominal majoritaire à deux tours – mais aussi à travers d’autres modes de scrutin, à base de notes, de choix multiples ou encore de mentions à attribuer aux candidats.

Transparentalité Claire, mère trans: «Si vous ouvrez un éventail de possibilités à une enfant, elle s’en empare»

par Virginie Ballet  publié le 16 mai 2022 à

Claire, graphiste et illustratrice, a créé un blog pour raconter son quotidien de mère transgenre au sein d’une famille homoparentale, et fournir des ressources pour expliquer la transidentité aux enfants.

Au commencement était un conte. Bien sûr, il y était question d’un château, et d’un prince. Un prince malheureux, mais qui ne savait pas vraiment pourquoi… Tout juste savait-il que «quelque chose clochait» entre son reflet dans le miroir et la manière dont il se percevait. Cette histoire, celle du «Prince qui était une princesse»,Claire, illustratrice francilienne de 48 ans, l’a créée de toutes pièces il y a bientôt dix ans, pour expliquer sa transidentité à sa fille, alors âgée de 4 ans. Ensemble, elles avaient un jeu, prétexte à des moments de complicité : inventer des histoires, que Claire crayonnait en temps réel, la petite sur les genoux.

Pourquoi certains ne veulent surtout pas devenir chef

Samuel Lacroix  publié le 

Emmanuel Macron semble avoir quelque peu peiné à trouver son Premier ministre. Selon plusieurs sources, il a même essuyé des refus, notamment de la part de Véronique Bédague et Valérie Rabault. Comme elles, nombreux sont les individus qui ne cèdent pas à l’appel des sommets, qu’ils soient politiques ou économiques.

De quoi ces refus sont-ils le nom ? Faut-il y voir de simples divergences idéologiques, un rejet plus général du pouvoir ou encore autre chose ? Quatre philosophes nous expliquent pourquoi on peut désirer ne pas trop s’élever dans la hiérarchie – sans pour autant avoir à culpabiliser.

La jalousie : moteur de l’imaginaire proustien ?

La Grande Table idées

Épisode du lundi 16 mai 2022 par Olivia Gesbert

Portrait de Proust ©Getty - Getty


Résumé

C'est avec Antoine Compagnon de l'Académie française, professeur émérite au Collège de France, que nous nous penchons sur l'amour-jalousie comme matrice de la pensée et de l'imaginaire proustien. 


avec :

Antoine Compagnon (Professeur au Collège de France depuis 2006, titulaire de la chaire de Littérature française moderne et contemporaine).

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Si la jalousie est un sentiment universellement partagé, c'est le fil directeur de toute l'œuvre de Proust, qui en fait un sentiment total et originel : n'épargnant aucune relation amoureuse dans la Recherche, elle est même originellement ancrée par la frustration du Narrateur de ne pouvoir recevoir le baiser de sa mère avant de s'endormir. Si l'amour est le mot le plus utilisé dans la Recherche, la jalousie, son ombre, n'en n'est pas moins présente. "Dans l’amour proustien, la jalousie est structurelle. Il n’y a pas d’amour sans jalousie, sans cette manie, sans cette obsession de posséder l’autre entièrement et exclusivement. […] Il n’y a pas non plus d’amour heureux. Par exemple, avec Albertine, l’alternative, c’est celle de l’ennui et de la souffrance" explique Antoine Compagnon. "Dans cet amour-là, il y a un côté sadique, et un côté masochiste", ajoute-t-il.

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ET SI ON PARLAIT DE MALADIE MENTALE ?

 Seneplus.com

Madi Waké TOURE  |   Publication 11/05/2022

SENEGAL

Tout se passe comme si une société devenue schizophrénique par ses injonctions contradictoires s’efforçait de rendre fous ses membres trop scrupuleux ou trop fragiles.


La vie, de nos jours, n’offre pas toujours aux hommes les possibilités d’épanouissement aux plans moral, social, culturel et économique. Ils sont nombreux ici et ailleurs à souffrir terriblement de tensions internes liées à des situations de manque durement ressenties. Des manques au plan affectif et aussi au niveau des besoins.

Tout se passe comme si une société devenue schizophrénique par ses injonctions contradictoires s’efforçait de rendre fous ses membres trop scrupuleux ou trop fragiles. Au Sénégal, le recensement national de 1988 renseigne que les personnes en situation de handicap mental (PSHM) constituent 10 % de la population des personnes en situation de handicap et suivent derrière les PSH moteurs (25 %) et les PSH visuels (18 %). Ces chiffres doivent faire peur en ce sens que personne n’est à l’abri d’une descente dans les …ténèbres.

Michel Foucault n’a pas tort avec ces mots puissants qui renseignent sur la gravité de la folie mais aussi notre proximité avec elle : « La folie est le plus vif de nos dangers et notre vérité première la plus proche ».

Imaginons un seul instant le spectacle terrifiant du basculement dans la folie d’un être proche. Imaginons sa sortie de l’humain, sa perte de la raison, le court-circuit de ses facultés, son exclusion : le pire de ce qui peut arriver.

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À quoi peut bien servir un “chief happiness officer” ?




De plus en plus d’entreprises font appel aux services de “responsables du bonheur” au bureau. Si cet intitulé de poste peut prêter à sourire, le “Wall Street Journal” décrit le quotidien parfois austère et les contraintes de ces salariés pas comme les autres.

“C’est un intitulé de poste qui suscite autant de questions que de sourires narquois.” En 2003, le géant du burger McDonald’s se fendait d’un communiqué humoristique annonçant la promotion de sa mascotte, le clown Ronald, au rang de chief happiness officer (CHO), littéralement “responsable en chef du bonheur”. “Et la formule fleure encore bon le cornet de frites et la clownerie”, s’amuse le Wall Street Journal. Le quotidien financier décide pourtant de dépasser la boutade, conscient que l’implantation d’une atmosphère propice au bien-être dans le monde professionnel est devenue une mission des plus sérieuses.

"Le rêve de l'eau" de Jean-Michel Othoniel met en lumière le Palais idéal du Facteur Cheval

Anne Elizabeth Philibert   Publié 

À l'occasion des 110 ans de sa construction, le Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterive accueille pour la première fois en son sein une autre oeuvre : celle de l'artiste stéphanois Jean-Michel Othoniel faite de fontaines et de vitraux.

Le rêve de l'eau, une installation dans le Palais du Facteur Cheval (France 3)

Il y a 110 ans, le facteur d'Hauterive dans la Drôme a fait de son rêve une réalité en construisant de ses mains un palais. Son palais idéal, fait de galets, de cailloux et de sable qu'il ramassait lors de ses tournées. Un monument de l'art brut qui a été classé monument historique en 1969 par André Malraux.

Ce palais crée par un seul homme fête son centenaire. Une belle occasion pour mettre en lumière la création de Ferdinand Cheval, source d'inspiration pour les artistes surréalistes et les projets les plus fous.

Aujourd'hui, c'est le Stéphanois Jean-Michel Othoniel qui s'est emparé du palais, mais sans le dénaturer. Il a créé une oeuvre unique dans l'idée de poursuivre le rêve du facteur qui souhaitait que la façade soit animée par une cascade. Une installation baptisée Le rêve de l'eau.

On peut imaginer que cette eau ramenait à la vie. C'est ce que j'ai voulu dans ce projet, ramener cette idée de vie qui était très importante pour le facteur.

Jean-Michel Othoniel 

artiste-sculpteur

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lundi 16 mai 2022

«Dire» : sur le divan d’Elsa Cayat

par Virginie Bloch-Lainé  publié le 14 mai 2022 

Emmanuel Chaussade était un patient de la psychanalyste, assassinée dans la rédaction de «Charlie Hebdo» le 7 janvier 2015. Avec retenu et crudité, il retrace les séances sur le divan de la thérapeute au style désinvolte et optimiste. 

Même quand elle avait gardé le silence pendant la séance, elle finissait par dire : «A mercredi», ou «à lundi». Pendant quinze ans, l’écrivain Emmanuel Chaussade s’est allongé deux fois par semaine sur le divan de la psychanalyste Elsa Cayat. Le mercredi 7 janvier 2015, il s’est présenté comme d’habitude à 15 heures au cabinet parisien de son analyste. Il ignorait qu’Elsa Cayat avait été assassinée quatre heures plus tôt dans les locaux de Charlie Hebdo, hebdomadaire dans lequel elle tenait une chronique. Second roman autobiographique d’Emmanuel Chaussade, Dire rend hommage à cette femme qui «savait que seuls les mots délivrent. La psychanalyste a été assassinée. Assassinée pour des images, pas pour des mots». Le portrait de cette femme par un homme dont elle a libéré la parole et qu’elle a libéré tout court – c’est énorme – est présenté en alternance avec le tableau de l’enfance maltraitée de l’auteur-narrateur.

Une journée pour dire non aux mesures de contrôle en santé mentale

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Par Mario Pitre le 17 mai 2022

(Photo Gracieuseté Association des groupes d'intervention en défense des droits en santé mentale du Québec)

Un rassemblement symbolique s’est déroulé dimanche après-midi devant l'Hôpital du Suroît afin de souligner la Journée nationale : Non aux mesures de contrôle. L'objectif de cette manifestation était de clamer l’urgence d’abolir les pratiques auprès de patients en santé mentale que sont l’isolement, la contention et le recours aux substances chimiques.

Cette journée du 15 mai a été désignée en mémoire de la victoire obtenue en Cour d'appel du Québec le 15 mai 2015 dans un recours collectif intenté 10 ans plus tôt par une patiente de l'Hôpital, Lise Brouard. Ce recours a mené à une entente hors cour dans laquelle l'établissement a du verser 600 000 $ aux victimes de mesures de contention et d'isolement abusives imposées entre le 11 juin 2005 et le 11 juin 2008.

Mme Brouard avait été victime de ces mesures abusives à 8 reprises entre le 6 juillet 2005 et le 21 octobre 2006 (elle soutenait avoir été attachée à son lit pendant une période de près de 12 heures).

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Sur cette plateforme en ligne, “le virtuel déborde d’humanité”


BELGIQUE

Médecin-psychothérapeute de profession, Anne-Françoise Meulemans a conçu, avec l’aide de la thérapeuthe-kinésiologue Liane Hack une plateforme belge de téléconsultations en psychothérapie et autres domaines du mieux-être : E-émergence.

Comment E-émergence a-t-elle vu le jour ?

L’idée est née durant un climat très anxiogène : le confinement. Le domaine du mieux-être et de la santé mentale a connu un taux inattendu de demande à cette période-là, mais les conditions sanitaires rendaient inconfortables les consultations en présentiel. Du coup, on les faisait soit par téléphone soit via d’autres systèmes de communication, mais ce n’était pas entièrement sécurisé. On s’est alors dit qu’il serait intéressant de proposer un outil sur-mesure afin que les thérapeutes du CentrEmergences et leurs patients puissent maintenir ce lien thérapeutique de la façon la plus adéquate possible.

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Convergence des Psychologues en lutte, Forum 1.5 Liens vidéos des Tables rondes

Convergence des Psychologues en lutte, Forum 1.5

Liens vidéos des Tables rondes


Tables rondes 1 et 2 :

https://youtu.be/6Owqqd1Io2E 


Table ronde 3 :

https://youtu.be/0Fby2DwCl44 


Tables Rondes 4 et 5 :

https://youtu.be/IsET1IvA7h8 


Table ronde 6 et Invités surprise :

https://youtu.be/zumfZpeFyBs 




Caen. En psychiatrie, Florian Maneuvré aide ses patients avec les animaux

 Par Charlotte Hautin  Publié le 14/05/2022

Florian Maneuvré est infirmier et zoothérapeuthe à l'EPSM, Établissement public de santé mentale de Caen.

Caen. En psychiatrie, Florian Maneuvré aide ses patients avec les animaux 
Florian Maneuvré et ses chiens, Obscur et Freya.

Lorsque Florian Maneuvré se rend à l'EPSM, Établissement public de santé mentale de Caen, il est accompagné de ses deux acolytes : Freya et Obscur, ses chiens. Ce Caennais d'origine est zoothérapeuthe, il aide ses patients grâce à ses animaux. "J'ai toujours aimé et vécu avec des bêtes, j'en ai besoin pour vivre, ça fait partie de mon équilibre", confie-t-il. "Le midi, les patients en psychiatrie ont un temps de pose en hôpital de jour et ont peu d'échanges entre eux. Je me suis dit qu'emmener un animal déclencherait quelque chose." C'est en voyant la réaction de certains patients, qui allaient vers l'animal, que Florian s'est dit "qu'il y avait quelque chose à faire".

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Dépression: un premier patient au Québec sera traité par la psilocybine

Par Virginie Ann 16 mai 2022

MONTRÉAL — Une clinique pionnière dans le domaine émergent de la psychothérapie assistée par les psychédéliques est sur le point de devenir le premier établissement de santé au Québec à traiter légalement la dépression avec de la psilocybine, le composé hallucinogène présent dans certains champignons.

Pour le Dr Andrew Bui-Nguyen, de la clinique Mindspace by Numinus, «c’est un privilège de pouvoir accompagner les gens dans l’exploration de leur détresse psychologique et d’offrir quelque chose de différent des traitements conventionnels comme les antidépresseurs».

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Situation de la santé mentale au Maroc : Un état des lieux catastrophique

Maroc Hebdo

MAROC

Le secteur de la santé mentale continue de souffrir des maux les plus graves. Insuffisance des unités hospitalières, pénurie des médecins spécialisés et des infirmiers et une gestion pour le moins anarchique des services psychiatriques. C’est le constat dressé par le Conseil national des droits de l’Homme.

Les psychologues et les psychiatres vous le diront: la santé mentale au Maroc est très pauvre. Tellement pauvre que les malades sont souvent livrés à leur sort. Les conclusions contenues dans un rapport du Conseil national des droits de l’Homme sur le domaine font, en effet, froid dans le dos: le pays dispose de seulement 34 unités médicales de santé mentale. 25 hôpitaux publics sont dotés de services psychiatriques, six centres spécialisés et quatre services psychiatriques qui dépendent des CHU de Fès, Rabat, Marrakech et Casablanca.

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Tribunal d’Évry : Comment juger Louis, 48 ans, schizophrène au discernement lourdement altéré ?


 


Isabelle Horlans  Publié le 10/05/2022

Depuis la parution au Journal officiel, le 26 avril, du décret n°2022-657, complétant les dispositions relatives à l’irresponsabilité pénale de la loi du 24 janvier 2022, psychiatres et magistrats s’interrogent sur le sens du texte qui peut rendre le malade coupable de ses symptômes. Le tribunal d’Évry (Essonne) a préféré s’accorder du temps avant de juger Louis*.

Tribunal d’Évry : Comment juger Louis, 48 ans, schizophrène au discernement lourdement altéré ?
la 10e chambre correctionnelle du tribunal d’Évry (Photo : ©I. Horlans)

Le grand échalas qui comparaît devant la 10e chambre correctionnelle est-il apte à répondre des deux agressions sexuelles commises le 30 novembre dernier à Étampes ? La réponse est non. Aucun doute possible. Sans être soi-même médecin, il est évident que Louis, 48 ans, a l’attitude et le regard d’un homme sous psychotropes. Souffrant de schizophrénie, il ne semble pas savoir pourquoi il est déféré dans cette salle d’audience, dont le bois blond lustré et les strapontins noirs paraissent à son goût. Il s’attarde sur la décoration, et fixe avec insistance les femmes parmi le public.

Deuxième question, fondamentale au regard du récent décret paru au JO : le prévenu a-t-il commis les infractions reprochées à cause de ses multiples fugues qui l’ont de facto privé de traitement ? Autrement dit, si on se réfère à la notice introduisant les nouvelles dispositions de l’article 706-120 du code de procédure pénale, l’abolition de son discernement résulterait-elle partiellement de son fait ? (Voir ci-dessous l’interview du psychiatre Paul Bensussan). Le tribunal d’Évry va consacrer une heure de son temps pour statuer.

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L'Arizona va exécuter un aveugle qui souffre de schizophrénie

Publié

ÉTATS-UNIS

Un Amérindien condamné à mort en 2008 pour le meurtre d'une étudiante 30 ans plus tôt doit être exécuté mercredi dans l'État américain de l'Arizona (sud-ouest), qui n'avait plus procédé à une exécution depuis 2014.


Clarence Dixon doit être exécuté dans l'Arizona.

Clarence Dixon doit être exécuté dans l'Arizona.

Clarence Dixon, un membre de la nation Navajo âgé de 66 ans, doit recevoir une injection létale dans la chambre d'exécution de la prison d'Etat de Florence à 10H00 locales (17H00 GMT).