MAROC
Le secteur de la santé mentale continue de souffrir des maux les plus graves. Insuffisance des unités hospitalières, pénurie des médecins spécialisés et des infirmiers et une gestion pour le moins anarchique des services psychiatriques. C’est le constat dressé par le Conseil national des droits de l’Homme.
Les psychologues et les psychiatres vous le diront: la santé mentale au Maroc est très pauvre. Tellement pauvre que les malades sont souvent livrés à leur sort. Les conclusions contenues dans un rapport du Conseil national des droits de l’Homme sur le domaine font, en effet, froid dans le dos: le pays dispose de seulement 34 unités médicales de santé mentale. 25 hôpitaux publics sont dotés de services psychiatriques, six centres spécialisés et quatre services psychiatriques qui dépendent des CHU de Fès, Rabat, Marrakech et Casablanca.
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