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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 14 septembre 2021

Kachtchenko, l'hôpital psychiatrique le plus célèbre de Moscou

IOULIA AFANASSENKO  13 SEPT 2021

Archives

L'hôpital clinique psychiatrique Alexeïev a été construit pour apporter une aide et du réconfort aux malades mentaux, en rupture avec les traitements cruels d’antan.

Alors que Moscou s’agrandissait, l'hôpital Preobrajenskaïa (la première clinique psychiatrique) n’était plus en mesure de traiter tous les patients qui arrivaient. Ce fait a inquiété les psychiatres locaux. Ils ont demandé de l'aide à Nikolaï Alexeïev, le maire de la ville. En 1889, il organise une collecte de fonds pour résoudre ce problème. Au début, le maire voulait seulement agrandir l'hôpital Preobrajenskaïa, mais par la suite, il a estimé que Moscou avait besoin d'une deuxième clinique avec 300 nouveaux lits.

Nikolaï Alexeïev

Une commission réunissant des psychiatres et des fonctionnaires municipaux, dirigée par Alexeïev, a décidé de construire la nouvelle clinique sur le territoire de l'ancien manoir de Beketov. Au milieu du XIXe siècle, le marchand Kanatchikov acheta ces terres et les nomma « datcha Kanatchikova », nom qui resterait lié à l'hôpital lui-même. Le célèbre psychiatre Viktor Boutske a conçu le plan de la future clinique : ce devait être un complexe de pavillons à deux niveaux reliés par des passages chauffés pour les médecins. L'ensemble avait une forme en « U » et était divisé en deux moitiés - pour les hommes et les femmes. Les services étaient situés sur les côtés du bâtiment administratif central. Ce plan laissait beaucoup d'espace libre sur le territoire, car Boutske comprenait que le complexe serait très probablement agrandi plus tard.

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Ariane Geffard, l’agente du féminisme

Par  Publié le 15 septembre 2021 

La jeune femme de 36 ans accompagne de nombreuses autrices engagées dans leurs projets, parfois bien au-delà du monde de l’édition. Parmi celles-ci, Titiou Lecoq et Mona Chollet, qui publient chacune un nouvel essai. 

Ariane Geffard, à Paris, le 6 septembre 2021.

Au soleil, en terrasse d’un café parisien, place de la Bastille, où elle a ses habitudes, on a craint un instant que les rayons compromettent son teint de porcelaine. Mais les apparences sont trompeuses : sous ses airs de délicate poupée rétro, Ariane Geffard a le cuir épais. Et le tempérament aventurier. En cette rentrée, l’agente littéraire de 36 ans, qui a créé il y a cinq ans sa structure avec son associée, Laura Biberson, et s’est spécialisée pile au bon moment dans l’­accompagnement d’autrices féministes, a du pain sur la planche.

Psychophobie : quand le handicap se transforme en insulte

  • PAR .
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  • ÉDITION : LES DÉBATS DE LA MODÉRATION  10 SEPT. 2021.

    Nous avons reçu des mails d’abonnés choqués de voir les mots « autiste » ou « schizophrène » utilisés comme des insultes dans les fils de commentaires. Pour les personnes en situation de handicap mental, leurs parents, amis et collègues, cet usage impropre visant à disqualifier certains est violent et doit cesser.

    Nous avons reçu des mails d’abonnés choqués de voir les mots « autiste » ou « schizophrène » utilisés comme des insultes dans les fils de commentaires. Pour les personnes en situation de handicap mental, leurs parents, amis et collègues, cet usage impropre visant à disqualifier certains est violent et doit cesser.

    Cette réflexion suit son cours également au sein de notre rédaction, pour choisir le vocabulaire le plus inclusif possible. 

    « Autiste », le nouveau « trisomique »

    Dans les années 1990, à la télévision comme dans les cours de récré, il était courant d’utiliser « mongolien » ou « trisomique » comme insulte. Faire référence à une maladie génétique pour se moquer de quelqu'un faisait partie du langage courant. Il faut dire qu’entre blagues racistessexistes et discriminantes, les 90’s furent une décennie placée sous le signe du bon goût, où la subtilité le disputait à l’intelligence. 

    Depuis quelques années, elles ont fait place à « autiste » ou « schizophrène ». On se souvient en 2017 de la déclaration toute en finesse de François Fillon « je ne suis pas autiste », qu’il répéta trois fois (au cas où l’on n’aurait pas bien compris que c’était stupide dès la première occurrence).

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    Quand un antibiotique provoque un effet secondaire psychiatrique

    PAR MARC GOZLAN  

    AKuptsova © Pixabay

    C’est l’histoire d’un homme de 50 ans qui, traité à deux reprises par un antibiotique pour une pneumonie, a développé un effet secondaire psychiatrique. Il s’est alors mis à entendre des voix et a développé un délire à connotation mystique.  

    Tout commence lorsque ce patient reçoit un traitement antibiotique par amoxicilline-acide clavulanique (Augmentin®, 1 g trois fois par jour) pour une pneumonie diagnostiquée lors d’une consultation hospitalière. Il regagne ensuite son domicile mais retourne à l’hôpital le lendemain du fait de la persistance des symptômes respiratoires. Le traitement est alors modifié, l’antibiotique étant remplacé par un autre. Il ressort cette fois de l’hôpital avec une ordonnance comportant de la clarithromycine (500 mg deux fois par jour). 

    Deux jours plus tard, l’entourage familial du patient perçoit un changement progressif de son comportement. Il parle sans arrêt (logorrhée), se montre irritable, ne tient plus en place, est d’humeur exaltée et dit être en contact avec Dieu. La famille décide alors de le conduire à l’hôpital universitaire de Genève où il est admis aux urgences. 

    Ce patient ne présente pas d’allergie, ne fume pas, ne boit pas, ne consomme pas de substance illicite et ne suit aucun traitement médicamenteux. Il n’a par ailleurs jamais pris d’antibiotique auparavant. 

    Lors de son évaluation psychiatrique, le patient indique qu’il a eu la sensation de mourir et qu’il a présenté des hallucinations auditives durant la nuit qui a suivi la  prise du premier antibiotique (Augmentin®). Il a entendu Dieu lui parler et lui dire qu’il avait été choisi pour une mission spéciale.

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    Phénomène Des sixièmes nés en 2010 harcelés : «Pas la même gravité qu’un harcèlement personnalisé»

    par Elsa Maudet   publié le 17 septembre 2021

    Plusieurs médias crient au dénigrement et aux insultes généralisés des élèves de sixième, ce qu’infirment de nombreux acteurs de terrain. Ces derniers y voient toutefois l’occasion de sensibiliser sur le sujet.

    Serait-ce l’histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours ? Ou du journaliste qui a vu le journaliste qui a vu le hashtag ? A lire la presse, les élèves nés en 2010 vivent un enfer. La faute à TikTok, où des vidéos «anti 2010» pullulent, qui invitent à s’en prendre aux élèves actuellement en sixième. La FCPE, principale fédération de parents d’élèves, a même fait un communiqué titré «Les enfants de 2010 sont devenus une cible : la FCPE demande au gouvernement d’agir en urgence !» Si des vidéos dénigrant, insultant voire menaçant les jeunes de 11 ans existent bien, la plupart des spécialistes du harcèlement contactés par nos soins sont bien en peine de parler d’un véritable problème de masse.

    CheckNews Drogue : quels sont les prestations et produits fournis dans une salle de consommation à moindre risque ?

    par Luc Peillon  publié le 16 septembre 2021

    Certains opposants à la salle d’accueil pour toxicomanes prévue dans le XXe arrondissement de Paris soutiennent que l’Etat fournirait de la drogue aux usagers, ce qui n’est pas le cas.

    Bonjour,

    Vous nous demandez quels produits ou services sont fournis dans une salle de consommation à moindre risque (SCMR), destinée aux usagers de la drogue. Lors du rassemblement devant la mairie du XXe arrondissement à Paris, samedi 4 septembre, des opposants au projet d’implantation d’une salle d’accueil pour toxicomanes dans le quartier Pelleport (projet abandonné depuis), certains riverains auraient affirmé que l’Etat fournissait de la drogue dans ces lieux.

    Un outil d’évaluation du « risque génétique » remis en cause

    Publié le 7 Sep, 2021

    A partir de l’examen des dossiers génétiques et médicaux de plus de 8 000 patients atteints schizophrénie, des chercheurs du Mount Sinai Hospital de l’Etat de New-York ont remis en cause l’intérêt d’un outil « couramment » utilisé dans la recherche : le « score de risque polygénique ». Leurs conclusions montrent que cet outil auquel il est fait appel pour évaluer le risque génétique d’une personne vis-à-vis d’une maladie, ne permet pas de mieux prédire l’évolution de la maladie chez le patient que les rapports écrits des médecins. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Nature Medicine[1].

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    Formation Premiers secours en santé mentale

    Les Premiers Secours en Santé Mentale constituent l’aide qui est apportée à une personne qui subit le début d’un trouble de santé mentale, une détérioration d’un trouble de santé mentale, ou qui est dans une phase de crise de santé mentale. Les premiers secours sont donnés jusqu’à ce qu’une aide professionnelle puisse être apportée, ou jusqu’à ce que la crise soit résolue. Ils sont l’équivalent en santé mentale, des gestes de premier secours qui eux, apportent une aide physique à la personne en difficulté.


    OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

    • Acquérir des connaissances de base concernant les troubles et les crises en santé mentale ainsi que leur repérage
    • Développer des compétences relationnelles : écouter sans jugement, rassurer, adopter un comportement adapté pour apporter
      une aide


    PMA pour toutes : le gouvernement veut réduire les délais d’attente d’un an à six mois

    Le Monde avec AFP  Publié le 14 septembre 2021

    Pour y parvenir, le gouvernement annonce un nouvel investissement de 8 millions d’euros pour les équipements et les moyens humains des centres jusqu’en 2023.

    Avec l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes, le gouvernement veut réduire les délais d’attente d’un an à six mois grâce à un nouvel investissement de 8 millions d’euros censé répondre à l’afflux de demandes attendu, a-t-il annoncé, mardi 14 septembre.

    Dans la grotte Chauvet, un voyage dans les rêves de nos ancêtres. Avec Carole Fritz et Marie Bardisa

    LE 17/09/2021

    À retrouver dans l'émission

    L'INVITÉ(E) DES MATINS

    par Guillaume Erner

    Dans la grotte Chauvet, les peintures rupestres sont les indices de l’univers de nos ancêtres. Nous visitons cette grotte, une des plus anciennes que nous connaissions.

    Photographie prise en octobre 2012 à la grotte Chauvet.
    Photographie prise en octobre 2012 à la grotte Chauvet. Crédits :  Jeff Pachoud - AFP

    Dans la grotte Chauvet, les peintures rupestres sont les indices de l’univers de nos ancêtres.   

    Pendant quelques vingt mille ans, la grotte a été coupée du monde après un éboulement. En 1994, des spéléologues la découvrent, dans les plateaux calcaires ardéchois. Depuis, on l’appelle la grotte Chauvet. Ici, des spécialistes d’anthropologie, de paléontologie, de climatologie, de biologie ou de géologie datent, identifient et étudient les centaines de dessins rouges, blancs et noirs, laissés au fusain, à la main, aux pigments, par nos ancêtres il y a plusieurs dizaines de milliers d’années. 

    Des mains, des scènes de chasse, des animaux de toutes espèces, certaines disparues de nos jours, et autant d’indices sur un mode de vie et tout un univers symbolique. “La mémoire des rêves de nos ancêtres”, disait le réalisateur allemand Werner Herzog dans son film consacré à la grotte.

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    Peine de mort, la grande divergence franco-américaine

    Jean-Marie Pottier publié le 

    Il y a quarante ans, la France abolissait la peine de mort. En Occident, les États-Unis sont la dernière démocratie libérale à pratiquer encore le châtiment suprême. Mais outre-Atlantique, les abolitionnistes luttent désormais avec des arguments différents de ceux mobilisés par Robert Badinter : plus que la morale, ils invoquent des questions techniques. Voici pourquoi.

    lundi 13 septembre 2021

    L’importance croissante de la santé mentale chez le cricket en période de pandémie

     Marseille News

    Il y a neuf ans, j’ai écrit un article dans le Financial Times exprimant mon point de vue et mes préoccupations sur l’impact de la maladie mentale chez les sportifs, principalement les joueurs de cricket. Dans les années qui ont suivi, la santé mentale et son impact sur les sportifs n’ont pas disparu, surtout en cette ère Covid sans précédent, où sa présence semble avoir été amplifiée, et malheureusement les joueurs de cricket semblent être parmi les plus touchés.

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    Korian se renforce dans la santé mentale en Italie





    AOF06/09/2021

     (AOF) - Korian poursuit sa stratégie d'acquisition ciblée (bolt-on) pour renforcer ses réseaux de soins en Toscane, dans le Latium et dans le Piémont et annonce la constitution d'une ligne d'activité dédiée à la santé mentale. Korian Italie a fait en août dernier l'acquisition de Gruppo Sage, acteur régional spécialisé dans la santé mentale. Gruppo Sage exploite dans le Latium 9 établissements, tous certifiés ISO 9001 et situés à Rome et Viterbe, pour une capacité totale de 568 lits dont 254 dédiés à la prise en charge de pathologies psychiatriques.

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    Santé psychique “on demand”, les entreprises veulent des salariés bien dans leur tête

    Anne-Sophie Bellaiche

    06 Septembre 2021

    Déjà soucieuses du bien-être au travail, les entreprises s'entichent désormais d'applications dédiées à la santé mentale de leurs salariés. Un nouveau marché sur lequel surfent les américains Headspace et Ginger. Une chronique d'Anne-Sophie Bellaiche, rédactrice en chef adjointe de L'Usine Nouvelle.

    « Des gens plus heureux, des entreprises plus saines », proclame Headspace, une application de méditation en ligne. « Les compagnies leaders ont la santé mentale à l’esprit », affirme Ginger, une autre application qui propose des coaches en chat et des psychologues et psychiatres en séance vidéo. Les deux sociétés américaines ont fusionné dans l’été pour créer un géant de la santé mentale en ligne valorisé à 3 milliards de dollars.

    Elles ont déjà séduit de nombreuses entreprises avec leurs offres Headspace for work et Ginger for business. Les techniques de relaxation et les lignes psy dédiées aux collaborateurs ne sont pas une nouveauté, même en France, mais la consolidation du secteur et sa digitalisation montrent que le phénomène arrive à maturité.

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    Comment gérer les problèmes de santé physique et mentale sur le lieu de travail

    Forbes

    Pendant une brève période, l’économie et le monde du travail semblaient revenir à la normale : les entreprises ont rouvert leurs portes, les mesures se sont assouplies et le nombre de cas de Covid-19 a régulièrement diminué. Cependant, la propagation du variant Delta a changé la donne une nouvelle fois, et les directives concernant les masques et la nécessité d’une injection de rappel inquiètent de nombreuses personnes pour leur santé ainsi que l’impact que ces directives en constante évolution peuvent avoir sur leur sécurité au travail.

     

    Pour les personnes handicapées, cette période d’incertitude peut être particulièrement difficile à vivre et effrayante, car les problèmes de santé dont elles souffrent rendent leur système immunitaire particulièrement vulnérable au coronavirus. Avec autant d’incertitudes, il est important de se rappeler que vos sentiments et vos préoccupations sont justifiés et que vous avez tout à fait le droit de faire de votre sécurité au travail une priorité.

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    L'ACSM organise un panel des partis politiques sur la santé mentale

    TORONTO, 08 sept. 2021 (GLOBE NEWSWIRE)

    À l’occasion de la campagne de la 44e élection fédérale, l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) organise une discussion virtuelle gratuite sur la santé mentale, qui sera animée par André Picard, journaliste canadien primé, et qui aura pour invité.e.s les candidat.e.s de chaque parti siégeant à la Chambre des communes.

    La COVID-19 a entraîné des répercussions dévastatrices sur la santé mentale et le bien-être de tous les Canadiennes et Canadiens. Déjà avant la pandémie, chaque année, une personne sur cinq était aux prises avec une maladie mentale ou des problèmes de santé mentale.

    Cette élection fédérale représente une occasion qui ne survient qu’une fois par génération de procéder à d’importantes réformes durables du système de santé mentale du Canada.

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    Santé mentale: l’espoir au bout du tunnel


    La santé mentale occupe une bonne partie du débat public par les temps qui courent, notamment le manque de ressources humaines et les délais interminables avant d’obtenir un rendez-vous avec un spécialiste.  

    Dans la foulée de ce débat, j’ai senti le besoin de vous faire part de mon expérience personnelle à laquelle j’ai été durement confronté au cours de l’année 2013 lorsqu’une dépression nerveuse sévère liée à des épisodes d’anxiété est venue changer ma vie et celle de ma conjointe. 

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    TikTok ouvre un numéro vert pour aider les internautes aux pensées suicidaires

    Publié le 

    TikTok, qui dit se soucier de sa communauté, met en place un dispositif d’information qui apparaît sur la plateforme quand l’utilisateur tape des mots-clés contenant le mot « suicide ». Il est renvoyé vers un numéro vert et reçoit également des conseils pour dissiper son mal-être.

    TikTok se met à l’écoute de ses utilisateurs qui ont des pensées suicidaires. Dorénavant, lorsqu’un utilisateur tape le mot « suicide » dans la barre de recherche, il ne tombe pas sur des vidéos mais sur le numéro de Suicide Écoute. Il s’agit d’un numéro vert qui permet d’entrer en contact avec des personnes prêtes à vous aider quand vous êtes en détresse, rapporte Phonandroid.

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    Témoignage : « Je souffre de bigorexie »

    Le 16 septembre 2021

    Servane Heudiard, autrice et traductrice, souffre dans sa vie personnelle d’un trouble méconnu : la bigorexie. Cette dépendance au sport n’est pas sans conséquences. Elle nous raconte comment elle a retrouvé le plaisir de l’exercice (presque) sans les excès.

    « Je fais au moins 110 kilomètres à vélo par jour, cinq jours par semaine, par presque tous les temps. Le week-end, c’est aviron et marche. Le sport m’occupe environ cinq heures par jour à raison de deux ou trois séances intercalées entre des périodes de travail. Mes journées commencent à 3 heures du matin. Je travaille jusqu’à 6 heures, puis je fais une première sortie à VTT de deux ou trois heures. Le sport m’apporte à la fois la sensation de régénérer mes neurones dans le cadre d’une activité intellectuelle (je suis traductrice), et une aide psychologique. Je doute de moi en permanence, sauf quand je fais du sport… C’est aussi une manière de gommer ma féminité. Je ne me sens pas femme et je ne pratique qu’avec des hommes car j’aime les conversations techniques qu’on partage. J’apprécie aussi d’avoir un corps très musclé et qu’on me le dise. Et sous le casque de vélo, on me prend pour un homme.