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lundi 14 décembre 2020

Covid-19 et santé mentale : "l'épidémie a servi de révélateur"

Publié le 

Pour la psychiatre Rachel Bocher et la pédospychiatre Marie-Rose Moro, "il n'y a pas de santé sans santé mentale".

Pour la psychiatre Rachel Bocher et la pédospychiatre Marie-Rose Moro, "il n'y a pas de santé sans santé mentale". 
© Photo, CC Pixabay / Josh Clifford

Le 3 décembre 2020, des professionnels de la santé mentale lançaient un cri d'alarme. D'eux d'entre-eux, la psychiatre Rachel Bocher et la pédopsychiatre Marie-Rose Moro, expliquent les raisons de leur inquiétude et proposent des solutions. 

Le 3 décembre dernier, c’est un cri d’alerte qu’ont lancé des professionnels de la santé mentale. Quatre psychiatres, Serge HefezMarie-Rose MoroRachel Bocher, Marion Leboyer et la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury, demandent des mesures politiques concrètes pour éviter"la troisième vague psychiatrique" du coronavirus.

"Ce que nous disons, c’est qu’il n’y a pas de santé sans santé mentale", précise le Dr Rachel Bocher, chef de service en psychiatrie au CHU de Nantes. "Or, la santé mentale est l’oubliée de la crise du Covid. Il y a les patients qui vont moins bien à cause de la crise, mais l’isolement social, la peur de la maladie, de la mort, du chômage, de la solitude, ont aussi des conséquences sur des populations en détresse psychologique aggravée. Et ce n’est pas pris en compte. Ce qu’on demande aux pouvoirs publics, c’est d’agir vite et d’agir ensemble."

Un "Matignon" de la santé mentale

Il y a eu le "Ségur" de la santé. Les professionnels de la psychiatrie demandent un "Matignon" de la santé mentale.

"Nous attendons des actes, à court terme. Nous constatons une augmentation de 20 % des consultations pour anxiété et des problèmes d’addictologie accrus. Certaines personnes présentent des troubles qui s’apparentent à un syndrome post-traumatique. Plus pour ce deuxième confinement que pour le premier. C’est un effet de la répétition qui génère plus d’angoisse", indique Rachel Bocher.

"Les inégalités psychosociales s’accroissent et pèsent sur la souffrance morale de nombreuses personnes. Les précaires, les jeunes et les femmes étant en première ligne. Nous voyons à nos consultations des gens qu’on n’avait jamais vus. Qui ont un sentiment d’inutilité, des troubles du sommeil. Mon expérience me fait dire que plus ça va durer, plus les séquelles seront lourdes à gérer. Prescrire des psychotropes ne règle pas le problème. Et on voit des patients de plus en plus jeunes."

Déstigmatiser la maladie

Ce que ces lanceurs d’alerte demandent, c’est tout d’abord une campagne d’information pour déstigmatiser la maladie mentale et une plateforme pour le repérage et l’écoute des publics fragiles.

Puis des moyens pour des consultations dédiées à cette détresse due à l’environnement épidémique.

Enfin, dans les six mois, ils souhaitent une mission pluridisciplinaire avec un pilotage interministériel pour réorganiser la prise en charge psychiatrique avec tous les acteurs.

Certaines personnes présentent des troubles qui s’apparentent à un syndrome post-traumatique. Plus pour ce deuxième confinement

 Rachel Bocher, chef de service en psychiatrie au CHU de Nantes lieu

"Avant le Covid, la psychiatrie était au bord de l’implosion. L’épidémie a servi de révélateur, poursuit Rachel Bocher. Nous voulons un projet de loi, avec financement par la Sécu, pour une meilleure visibilité du parcours de soins, un accès à des soins de proximité qui passeraient par les généralistes, un soutien à la prévention et à la recherche."

Réinventer la pyschiatrie

Parmi les pistes de réflexion : confier aux psychologues le suivi de psychothérapies pour libérer les psychiatres libéraux, organiser une prise en charge globale, avec les soignants, mais aussi l’école, les éducateurs, les travailleurs sociaux, les généralistes, les professions paramédicales… 

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Confinement à Nice : « Des centaines de personnes sont en souffrance psychologique », affirment les psychiatres de l’hôpital Sainte-Marie

 20

minutes

Michel Bernouin (avec Fabien Binacchi)  Publié le 13/12/20

EPIDEMIE  L’hôpital Sainte-Marie propose des consultations psychiatriques gratuites dans ses locaux du boulevard Delfino

Les docteurs Anne-Laure Côte et Michela Giugiario-Gorla, psychiatres au Centre Hospitalier Sainte-Marie.
Les docteurs Anne-Laure Côte et Michela Giugiario-Gorla, psychiatres au Centre Hospitalier Sainte-Marie. — Centre hospitalier Sainte-Marie
  • Une équipe de psychiatres niçois reçoit gratuitement et sur rendez-vous les personnes fragilisées par les confinements.
  • « Nous observons une vague d’hospitalisations et les urgences psychiatriques sont saturées », expliquent les docteures Anne-Laure Côte et Michela Giugiario-Gorla.

Face aux difficultés psychologiques liées à l’épidémie de Covid-19 et aux mesures de confinement, l’hôpital psychiatrique Sainte-Marie de Nice a ouvert un accueil « tout public » boulevard Delfino. Une équipe y reçoit gratuitement. Mis en place « lors du premier confinement », et alors que les responsables observaient « une vague d’hospitalisations » et la « saturation des urgences psychiatriques », « cette consultation de soutien psychologique a un rôle préventif », explique le Dr Michela Giugiario-Gorla, médecin chef du pôle de psychiatrie générale au CH Sainte-Marie.

Les signes de mal-être liés à la pandémie et à ses conséquences sont identifiés et peuvent concerner, a priori, tout le monde. « La souffrance peut se manifester par une aggravation de l’état de personnes déjà suivies en psychiatrie, mais aussi dans la population générale chez des gens qui d’un coup se retrouvent en détresse », avance Anne-Laure Côte, médecin psychiatre.

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Hôpital : les dégâts collatéraux de la première vague en chiffres

Par Anaïs Moran et Clara Dealberto, infographie — 13 décembre 2020

Au printemps, les déprogrammations d’opérations se sont multipliées et les délais se sont allongés pour faire face à l’urgence du Covid. En collaboration avec la Fédération hospitalière française, «Libération» révèle l’état des lieux de la baisse d'activité lors de la première vague, véritable bombe à retardement sanitaire.

Pendant que la première vague de Covid sévissait, jusqu’où se sont entassés les retards à l’hôpital ? Jamais le gouvernement n’a fait état de manière précise de la déprogrammation et de la baisse de l’activité engendrée par la crise sanitaire. En collaboration avec la Fédération hospitalière de France (FHF), Libération publie des données exclusives. Extraites de dizaines de millions d’enregistrements issus du Programme de médicalisation des systèmes d’information (le PMSI, qui permet de coder les activités médicales), elles recouvrent l’ensemble des établissements de santé - hôpitaux publics, hôpitaux privés non lucratifs et cliniques privées commerciales - jusqu’au 30 août. Il n’est pas encore possible d’avoir un panorama pour cet automne : «Il est trop tôt pour connaître la réalité de septembre et de la seconde vague car les données ne sont pas toutes remontées dans le PMSI»,explique Cécile Chevance, responsable du pôle finances et data de la FHF.

Le «cripping up», ou le malaise des handicapés joués par des valides à l'écran

 SLATE

Vincent Bresson — 

Alexandra Lamy dans Tout le monde debout. | Capture d'écran via YouTube
Alexandra Lamy dans Tout le monde debout. | Capture d'écran via YouTube

«Parce qu'être acteur c'est un métier.» Interpellé sur son choix d'engager des acteurs et actrices valides pour incarner des personnages handicapés dans son premier film derrière la caméra, Franck Dubosc essaie d'évacuer la polémique en un revers de tweet. Dans les cercles anti-validistes, l'argument avancé par le réalisateur de Tout le monde debout ne convainc pas.

Pour ces militants qui dénoncent un système de discrimination promouvant les valides comme la norme, cette réponse ne peut suffire dans une société où l'égalité des chances n'est pas acquise. «On pourrait peut-être envisager les choses ainsi le jour où des jeunes handicapés qui veulent devenir acteurs ou actrices ne trouveront pas d'obstacles, de toute sorte, pour y parvenir. Mais on n'en est pas là», souligne Elena Chamorro.

Cocréatrice du Collectif lutte et handicaps pour l'égalité et l'émancipation (CLHEE), elle estime que Tout le monde debout est l'illustration parfaite du cripping up, c'est-à-dire le fait de faire jouer un rôle de handicapé à un valide. Venu des États-Unis, ce terme peine à se propager en France, pays où le niveau d'inclusion est, pourtant, encore faible.

«On a vu le tollé déclenché par le fait que Bryan Cranston, acteur valide, joue le rôle d'un homme tétraplégique dans le remake américain d'Intouchables, cite en exemple Elena Chamorro. On ne peut pas comparer la France et les États-Unis quant à la conscientisation sur le validisme, mais nous essayons d'avancer.»

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Management.Et si l’humilité devenait tendance ?




Publié le 

Le site américain Quartz veut le croire : “2020 pourrait marquer un tournant dans notre définition de ce qui caractérise un bon dirigeant – qu’il s’agisse de politique ou d’entreprise.”

L’une de ses reporters, Lila MacLellan, part du constat que le président américain élu Joe Biden a donné durant sa campagne l’image d’un leader prêt à s’effacer pour mettre en avant son équipe et ses soutiens : un positionnement qu’un commentateur du New York Times a qualifié, après l’annonce de la victoire du démocrate, d’“humilité radicale”. Et qui pourrait selon MacLellan trouver un écho dans le monde de l’entreprise.

Plastique : les dangers d’une pollution incontrôlée

En France, 900 000 tonnes de déchets de ce type sont enfouies chaque année, note un rapport parlementaire. 

Par   Publié le 14 décembre 2020

Sur une plage de Chennai, en Inde, le 18 novembre.

Un chiffre suffit à prendre la mesure du péril. Chaque minute, l’équivalent d’un camion-poubelle rempli de déchets plastiques se déverse dans les océans. Ce chiffre et bien d’autres, tout aussi impressionnants, sont compilés dans un volumineux rapport publié, lundi 14 décembre, par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst). « Pollutions plastiques : une bombe à retardement ? », s’interrogent les auteurs, la sénatrice (PS) du Lot Angèle Préville et le député (MoDem) du Maine-et-Loire Philippe Bolo.

L’Opecst avait été saisi, en avril 2019, par le Sénat, afin de « dresser un état des lieux des risques que cette pollution fait peser sur l’environnement et la santé humaine et animal », et des solutions pour la réduire. Près de 140 auditions (chercheurs, associations, agences sanitaires, industriels…) et dix-huit visites sur le terrain plus tard, l’Opecst dresse un tableau très sombre et pointe les résultats « médiocres » et les nombreuses « limites » d’un modèle en échec reposant essentiellement sur le recyclage.

Régis Debray : «La laïcité est une bataille, ce n’est pas la guerre»


Par Simon Blin — 11 décembre 2020 

Le mot «laïcité» écrit avec des dessins de Charb, à Montreuil (Seine-Saint-Denis) le 20 octobre. Photo AFP

Dans «France laïque», court essai qu’il dédicace à son ami Bernard Maris, le philosophe fait une mise au point sur les «contre-vérités» qu’il a entendues au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty. La laïcité est anticléricale, rappelle-t-il, elle n’a jamais été un athéisme.

La thérapie en ligne aide, mais ce n’est pas pour tout le monde: UNAM

 

15 décembre 2020

Mexique – Plusieurs études ont montré que la thérapie en ligne est efficace et à travers elle D’excellents résultats peuvent être obtenus en cas d’anxiété, de dépression, de faible estime de soi, de problèmes de troubles de l’alimentation, entre autres, a déclaré José Alfredo Contreras, universitaire à la Faculté de psychologie. 

Cependant, a-t-il averti, avant de choisir cette option, il faut prendre en compte que ce n’est pas pour tout le monde, car elle est plus recommandée pour les cas qui ne sont pas graves et ont des exigences différentes pour effectuer une psychothérapie à distance. 

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Au secours, mon patient m’énerve !

 LE TEMPS

Héloïse Luy  

SUISSE

En tant que psychologue, j’ai le devoir d’aider au mieux mon patient, sans jugement et dans le respect de son intégrité et de sa liberté de choix.

Le thérapeute est un être humain, un être sensible, traversé par des sensations, des émotions, des pensées, et il ne choisit ni ne commande ce qu’il éprouve lorsqu’il est en contact avec le patient.

Comment faire face et intervenir lorsque des vécus comme la colère, le dégoût ou encore la peur surgissent chez le thérapeute ?

Je me suis longtemps interdite de ressentir des contre-attitudes face aux patients, me disant que ce n’était pas empathique, pas professionnel. En les refoulant et en faisant comme si cela n’existait pas, je m’enlisais et la thérapie tournait en rond.

[...] La résonance

Le concept de résonance de Mony Elkaïm me guide dans cette analyse.

Il définit la résonance comme une « configuration particulière où des personnes appartenant au même système se mettent à vibrer sur le même thème ».

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Pourquoi pleurons-nous la mort de gens que nous ne connaissions pas ?

Octave Larmagnac-Matheron publié le 

La mort du romancier britannique John le Carré, survenue samedi dernier, est le dernier événement d’une série noire qui a endeuillé cette fin d’année : Diego Maradona, Valéry Giscard d’Estaing, Christophe Dominici, Judith Jarvis Thomson… Un peu partout dans le monde, des communautés anonymes, réunies par le deuil, pleurent ces célébrités qui, chacune à leur manière, ont marqué leur époque. Ces innombrables témoignages d’affection, parfois raillés, posent une question : pourquoi nous attristons-nous de la mort de gens que nous ne connaissions pas personnellement, et qui ne nous connaissaient pas non plus ? Difficile à comprendre, si l’on cantonne nos attachements à la sphère des proches, aux relations conscientes, réciproques, égalitaires. Mais en réalité, explique la philosophe Vinciane Despret, auteur d’Au bonheur des morts. Récits de ceux qui restent (Les Empêcheurs de Penser en Rond/La Découverte, 2015), nos attachements sont beaucoup plus flexibles et extensibles que nous ne le croyons spontanément. Nous sommes capables de nous lier à des idoles, mais aussi à des animaux, et, lorsque ce lien se défait, nous pleurons leur disparition.

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Peut-on être sain d’esprit dans un monde de fous ?

   

Association Française pour l’Information Scientifique

Publié en ligne le 14 décembre 2020

« Il est clair que nous ne pouvons pas distinguer le fou du non-fou dans des hôpitaux psychiatriques. L’hôpital lui-même impose un environnement spécial dans lequel les significations des comportements peuvent être comprises de travers. Les conséquences pour les patients hospitalisés dans un tel environnement – impuissance, dépersonnalisation, ségrégation, mortification et étiquetage diagnostique – semblent indubitablement contre-thérapeutiques. »
David L. Rosenhan, “On being sane in insane places”, Science, 1973 [1]

Si la santé mentale (sanity) et l’aliénation mentale (insanity) existent, comment les reconnaître ? » Telle est la question à laquelle David L. Rosenhan, psychologue américain diplômé de l’université Columbia et à l’époque professeur de psychologie à l’école de droit de l’université Stanford à Palo Alto (Californie) [2], tenta de répondre par une expérience intitulée « Être sain d’esprit dans des lieux insensés » (en anglais “On being sane in insane places”). L’expérience commença en février 1969 et dura jusqu’en 1972. L’article de Rosenhan fut publié dans la revue Science en janvier 1973 [1].

D. Rosenhan voulut vérifier si les psychiatres disposent de moyens fiables pour diagnostiquer les troubles mentaux. Cette hypothèse avait déjà été sérieusement mise en doute par des psychologues et des psychiatres dès les années 1940. Jacques Van Rillaer écrit : « Le flou des diagnostics est apparu aux États-Unis comme un problème grave en 1941, lors de la mobilisation : les psychiatres n’arrivaient à ranger dans leurs catégories habituelles que 10 % des personnes mentalement perturbées. Dans le même temps, les recherches – notamment des études épidémiologiques – butaient sur l’absence de catégories clairement définies, les scientifiques éprouvaient des difficultés à échanger des données et à confronter leurs points de vue. Pour remédier à cette situation, l’American Psychiatric

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Santé mentale : 4 pistes pour améliorer sa prise en charge en France

Doctisssimo

Louise Leboyer  Publié le 08/12/2020

(Selon l'Institut Montaignegroupe de réflexion d'orientation capitaliste et libérale fiancé principalement par LVMH, Total, Vinci et Carrefour. Note du blogger)

Face à une année marquée par la pandémie de Covid-19, l’Institut Montaigne dresse le bilan de son impact sur la santé mentale des français et propose des solutions pour améliorer la prise en charge des souffrances psychologiques.

1 | Un accès aux soins difficile en France 

“La pandémie actuelle, parce qu’elle génère incertitude, stress, peur, isolement et deuils, a et aura des conséquences fortes sur la santé mentale des Français,” explique l’Institut Montaigne, un groupe de réflexion indépendant consacré aux politiques publiques en France. Si chaque année 17%* de français souffrent de dépression et de troubles anxieux, 2020 marque une augmentation inquiétante de ces maladies. 

“Ainsi, entre fin septembre et début novembre 2020, la prévalence des troubles dépressifs a doublé,” indique l’Institut Montaigne dans un communiqué. Premiers touchés par ces troubles : les jeunes et les personnes précaires. Auxquels s’ajoutent les soignants en première ligne face à la pandémie, dont l’impact psychiatrique a été révélé par plusieurs études. 

A partir d’études scientifiques menées sur le sujet depuis 20 ans et “de nombreux échanges de terrain avec des médecins de premiers recours, des patients, des psychiatres et des psychologues en France comme aux États-Unis”, l’Institut Montaigne dresse un bilan des ressources et freins à la situation de la santé mentale en France et donne des solutions pour améliorer sa prise en charge actuelle. 

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dimanche 13 décembre 2020

Les psychologues hospitaliers, essentiels mais oubliés du Ségur de la Santé! - BLOG

 



Ce manque de considération est incompréhensible !

« Maria Montessori, pionnière de l’éducation » : notre série en six épisodes


Après l’ouverture d’une première école à Rome en 1907, la pédagogue italienne, psychiatre de formation, a parcouru le monde, des Etats-Unis jusqu’en Inde en passant par l’Italie fasciste. Un parcours hors norme, et des méthodes qui ont essaimé dans le monde entier.

Son histoire a été publiée dans Le Monde du 3 au 8 août 2020. Pour nos lecteurs qui l’auraient manqué, voici rassemblés les six épisodes qui composent cette série, signée Thomas Saintourens.

Anorexie : une maladie sans faim

LE 07/12/2020

À retrouver dans l'émission

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE

par Nicolas Martin

En quoi consiste l’anorexie mentale et quels sont les risques encourus par les personnes souffrant de cette pathologie ? En quoi consiste la prise en charge de personnes souffrant d’anorexie mentale ? Quelles sont aujourd’hui les principales pistes de recherches concernant ce trouble psychiatrique ?

L’anorexie mentale est un trouble psychiatrique très sévère qui touche jusqu’à 4% de la population.
L’anorexie mentale est un trouble psychiatrique très sévère qui touche jusqu’à 4% de la population.  Crédits :  deyangeorgiev - Getty

Début novembre, une étude mettait en lumière chez la souris un mécanisme cérébral inédit qui pourrait expliquer l’anorexie avec, à terme, la possibilité si cela se confirme d’en tirer un traitement qui permettrait de lutter, efficacement, contre ce trouble du comportement alimentaire. Ce n’est pour le moment qu’une hypothèse, qui demande à être confirmée, mais qui met en regard deux pans de la recherche, la recherche fondamentale et la recherche clinique pour lutter contre cette pathologie complexe, polyfactorielle, qui dépend autant de facteurs génétiques, psychologiques, environnementaux, familiaux et socioculturels, et qui touche jusqu’à 4% de la population, des femmes dans une écrasante majorité.

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