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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 28 novembre 2019

David Le Breton : l'adolescence, cette période "désynchronisée des rythmes d'adultes"

Par Louise Tourret   26/11/2019

Sommeil chaotique des bébés, horaires scolaires ou adolescence, la synchronisation des rythmes parents-enfants est une difficulté éducative bien partagée. Retour avec l'anthropologue David Le Breton, sur les contradictions qui opposent parfois le temps des adolescents à celui des parents.
Pour le chercheur David le Breton, il y a "une contradiction nette entre le temps des adolescents et le temps des parents."
Pour le chercheur David le Breton, il y a "une contradiction nette entre le temps des adolescents et le temps des parents." Crédits : Zoran Milich - Getty
L'anthropologue David Le Breton étudie depuis des années l'âge adolescent, le rapport particulier au risque qu'on peut avoir à cet âge. C'est aussi un marcheur qui a fait l'éloge de la lenteur à travers ses livres qui interrogent le rapport contemporain au temps et les temporalités qui structurent nos vies. À l'occasion du 35e Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis, dont le thème est l'éloge de la lenteur, nous lui avons demandé ce qui, à ses yeux, particularisait la notion du temps des adolescents. Il était l'invité de Louise Tourret dans l'émission Etre et savoir.
Louise Tourret : La perception du temps vous semble-t-elle différente selon les âges de la vie ? Quelle serait la particularité du temps des adolescents ?
David Le Breton : Le temps adolescent est vraiment rivé sur le présent, avec une grande difficulté à intégrer l'avenir. Pourtant, je pense que beaucoup d'adolescents vivent des journées relativement contrastées, avec des moments d'hyperactivité, des moments de suspension, d'autres d'oisiveté. En quelque sorte, des moments d'accélération et de ralentissements. 

À l'hôpital de La Timone, une « chambre des erreurs » pour stimuler la vigilance des soignants

PUBLIÉ LE 26/11/2019

Crédit photo : S. Toubon
Dans une chambre d'hôpital de La Timone (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille), des soignants s'affairent autour d'un mannequin pour débusquer les erreurs allant de l'identité erronée du patient au mauvais étiquetage d'un médicament. Objectif : stimuler leur vigilance dans un contexte de forte tension.
Au 12e étage, dans une aile désaffectée du CHU, cinq infirmiers et une aide-soignante relèvent scrupuleusement les erreurs autour du chariot de soins resté à l'entrée de la chambre, avant de se diriger vers le faux patient.

Cher : nouvelle mobilisation contre la fermeture de 31 lits à l’unité psychiatrique de l’hôpital George Sand

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Par Amélie Rigodanzo   Publié le 26/11/2019

Une banderole a été placée sur le panneau à l'entrée de l’hôpital George Sand à Chezal-Benoît (Cher) par le personnel gréviste. / © France 3 Centre Val-de-Loire
Une banderole a été placée sur le panneau à l'entrée de l’hôpital George Sand à Chezal-Benoît (Cher) par le personnel gréviste. / © France 3 Centre Val-de-Loire

A l’appel de la CGT, le personnel gréviste et non gréviste de l’hôpital George Sand à Chezal-Benoît (Cher) a prévu de se rassembler ce mardi 26 novembre à 9H et d’intervenir lors de la réunion du CHSCT de l’hôpital.


"La présence de chacun est indispensable, on lâche rien !", scande le tract syndicat de la CGT, partagé plusieurs fois sur les réseaux sociaux.

Ce mardi 26 novembre, les syndicats ont prévu de protester dès 9h devant l’hôpital George Sand, à Chezal-Benoît (Cher) contre la fermeture d’un de ses services de psychiatrie qui engendre la perte de 31 lits.

Personnel gréviste et non gréviste mais aussi citoyens, qui ont créé un comité de soutien, sont invités à "venir en masse" pour intervenir lors du CHSCT de l’hôpital prévue à 9h. "Nous allons expliquer au directeur notre désaccord profond", explique Emmanuelle Arnoult Marais, aide-soignante et déléguée CGT à George Sand.



Quand Florence, 42 ans, confie ses petits carnets de vie



Diagnostiquée à l’âge de 42 ans en 2013, Florence Niederlander publie Alzheimer précoce. Mes petits carnets de vie. Un livre qui a beaucoup touché l’éditeur Yves Michalon.

Florence Niederlander a été diagnostiquée Alzheimer à l’âge de 42 ans. C’était en 2013. Elle vient de publier Alzheimer précoce. Mes petits carnets de vie, aux Editions Michalon.
« Au départ, cela devait être un journal intime qui, je pensais, serait peut-être lu par mon fils, pour qu’il comprenne, au fur et à mesure du temps qu’il passait, du fou rire au cri parfois, sa maman qui devenait une autre personne. »

La pollution c'est de ma faute ?

Par Derwell Queffelec
27/11/2019

Quelle est ma part de responsabilité dans l'augmentation du CO2 et de la pollution en général ? C'est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et franceinfo destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.

Éteindre la lumière, diminuer le chauffage, réduire la consommation de viande, ne plus utiliser de plastique, sans oublier de recycler ses déchets et de limiter au maximum ses trajets en avion. Ces changements de comportements individuels ont-ils un réel effet à l'échelle planétaire ? Peuvent-ils suppléer les efforts que doivent fournir les entreprises et les États ?
La lutte contre le réchauffement climatique est partout et concerne tout le monde. Nombreux sont ceux qui réclament des actions politiques et conseillent des initiatives individuelles. Des familles se mettent au "zéro déchet", des jeunes limitent les fast-foods où la viande et le plastique sont rois. 
Pour démêler le vrai du faux, nous avons demandé à Philippe Bihouix, ingénieur et auteur de Le bonheur était pour demain aux éditions du Seuil.

La santé mentale, lacune de la formation des généralistes

Slate.fr

Hélène Mead — 

Après plusieurs mois de souffrance, de larmes et de difficultés à sortir de son lit, Ludivine*, 30 ans, se décide: elle va parler à son médecin de famille. «Mes proches me poussaient, mais j'ai mis du temps à trouver le courage.» C'est d'ailleurs pour un mal de ventre qu'elle prend d'abord rendez-vous. Mais, au milieu de la consultation, elle fond en larmes. «J'ai expliqué tout ce que j'avais sur le cœur et à quel point le quotidien me pesait. Seulement, j'ai eu l'impression de parler à un vieil oncle un peu embarrassé. Il m'a dit de “reprendre du poil de la bête”, “que ça arrivait à tout le monde”. Je ne me suis pas sentie écoutée.»

Expérience similaire pour Audrey, 25 ans, à qui l'on a répondu: «Vous n'avez pas de quoi avoir de problèmes. Vous êtes étudiante, ce n'est pas comme si vous aviez des enfants, une vie active. Promenez-vous la nuit, faites du repassage. Ça vous fatiguera et vous dormirez.» De quoi couper net l'élan de la patiente insomniaque. «Je n'ai même pas osé parler de mes paralysies du sommeil.»

Même conséquence pour les deux femmes: une perte de confiance en leur praticien. «Je ne voulais pas y retourner», raconte Ludivine. Quand quelques mois plus tard elle ne parvient plus à se rendre au travail, elle consulte finalement une nouvelle généraliste, cette fois-ci à l'écoute. «Aujourd'hui, j'ai compris que tout ce temps j'étais en dépression et que j'avais de l'anxiété sociale. Je me dis que, si j'avais été mieux prise en charge au début, ça ne se serait pas autant aggravé.»


Hôpital George-Sand : l’unité psychiatrique supprimée

Publié le 

Cinquante représentants syndicaux, salariés et administrés casalais ont interrompu la réunion du CHSCT.
© Photo NR
Chezal-Benoit. L’hôpital prévoit de fermer le pavillon Gargilesse et de supprimer le poste d’infirmier de nuit de l’Ehpad.

Mardi matin, plus de cinquante personnes se sont invitées, à l’appel de la CGT, au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) qui se tenait à l’hôpital George-Sand, site de Chezal-Benoît (Cher).
A cette institution représentative et consultative, des salariés et administrés casalais sont venus dire leur grande inquiétude concernant une future réorganisation du site, prévue l’année prochaine. Annoncé discrètement par la direction aux personnels concernés, le 7 novembre, ce projet porte sur la fermeture du pavillon Gargilesse et la suppression du poste d’infirmier de nuit à l’Ehpad.


L'hôpital psychiatrique de Rouen «indigne», des enfants victimes

Par LIBERATION, Avec AFP — 
L'hôpital psychiatrique du Rouvray (Seine-Maritime) lors de la grève du 29 mai où les salariés dénonçaient un manque d'effectif préjudiciable aux patiens.
L'hôpital psychiatrique du Rouvray (Seine-Maritime) lors de la grève du 29 mai où les salariés dénonçaient un manque d'effectif préjudiciable aux patiens. Charly Triballeau. AFP

Des «dysfonctionnements graves» impactant «la dignité» et les «droits fondamentaux» des patients ont été constatés à l'hôpital psychiatrique du Rouvray par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté.

Des «dysfonctionnements graves» et des conditions d’accueil «indignes», concernant notamment des enfants, ont été constatés à l’hôpital psychiatrique de la métropole de Rouen, a annoncé mardi le contrôleur général des lieux de privations de liberté (CGLPL) qui a lancé une procédure d’urgence. «Des incidents graves sont rapportés au sein des unités d’hospitalisation pour adultes, dont des adolescents seraient victimes, constitués de propos et gestes violents de la part de patients adultes, parfois de nature sexuelle, parfois relatifs à la consommation de produits stupéfiants», relève le CGLPL Adeline Hazan dans un communiqué qui fait suite à une visite des lieux du 7 au 18 octobre.


Regret d’être mère : "Beaucoup souhaitent emporter ce secret jusque dans la tombe"

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Tiphaine Honnet 
|  Le 26 novembre 2019

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Interview.- Dans son livre Le Regret d’être mère, paru le mercredi 20 novembre, la sociologue israélienne Orna Donath donne la parole à celles qui considèrent la maternité comme un frein à leur épanouissement personnel. Des témoignages encore tabous qui appellent à repenser l’assignation des femmes à devenir mères.

Elles aiment leurs enfants mais auraient préféré ne pas les avoir. Difficile d’assumer ce sentiment alors que la société enjoint les femmes à vivre «le bonheur de la maternité». Orna Donath, docteure en sociologie et enseignante à l’Université Ben Gourion du Neguev en Israël, a toujours refusé cette injonction à procréer pour «enchanter» son quotidien. Publiée en 2015, son étude Regretting Motherhood: A Sociopolitical Analysis, dans laquelle elle interviewe 23 femmes israéliennes (1) qui regrettent d’être mères, a jeté un pavé dans la mare des layettes. Loin de vouloir faire des généralités, la chercheuse y dresse un constat : oui, il est possible de souffrir de la maternité et de rêver d'appuyer sur la touche retour arrière. Vivement partagée sur les réseaux sociaux, le fruit de sa recherche fera naître un livre #Regretting Motherhood deux ans plus tard. Après un succès international, sa traduction est arrivée en France mercredi 20 novembre, sous le titre Le Regret d’être mère (2). Ces confessions jusqu’ici réservées au divan, deviennent audibles, levant le voile sur un ultime tabou.


Difficile de parler de sexe avec vos ados ? Des podcasts, BD, vidéos YouTube peuvent le faire pour vous

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Emma Beziaud Le Pochat  
|  Le 27 novembre 2019

Parler de sexe avec ses enfants et ses ados


Au collège et au lycée, on apprend à se prémunir des risques sanitaires liés au sexe. Mais qu’en est-il des autres questions, celles que les ados étouffent dans des rires gênés ? Vous n'arrivez pas à leur répondre ou simplement à aborder la thématique avec eux ? Cette sélection de supports peut vous aider.

Pudeur liée à la thématique, distance due à l'âge, rapports conflictuels, communication rompue... la voie vers l’éducation sexuelle de ses enfants et adolescents, est semée d’embûches. Et la pornographie, qui participe à véhiculer une image on ne peut plus faussée des rapports, fait souvent office d'éducateur. Sécuriser et encadrer la sexualité de sa descendance n'a pourtant jamais été aussi simple qu'à notre époque. Et pour cause, podcasts, livres, BD, vidéos sont autant de bons remplaçants à des parents gênés par le sujet, idéals pour étayer la curiosité de nos chères têtes blondes et les informer. Voici notre selection (dé)culottée.



Autisme : une imbrication forte entre cognition et émotion

Univadis


Serge Cannasse    22 nov. 2019

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) sont caractérisés par deux principaux critères diagnostiques : une difficulté persistante à communiquer socialement et une rigidité comportementale, avec des schémas comportementaux répétitifs et des activités et/ou centres d’intérêt restreints. Les interactions entre ces deux critères sont peu étudiées. Par ailleurs, une des hypothèses pour expliquer les TSA est que les patients qui en sont atteints manquent de flexibilité cognitive, c’est-à-dire ont de la difficulté à alterner plusieurs tâches et à analyser leur environnement pour s’adapter à ses changements. Une équipe de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et de l’Université de Tours a cherché à vérifier cette hypothèse.

Le sexe, argument de recrutement des djihadistes de l’organisation Etat islamique

Une chercheuse néerlandaise a interrogé des femmes ayant rejoint les militants islamistes en Syrie sur leurs motivations et leur vie au quotidien, mettant au jour l’importance du sexe et de la prostitution dans ces réseaux.
Par   Publié le 28 novembre 2019
La vitrine d’une boutique de lingerie à l’occasion de la Saint-Valentin à Rakka, en Syrie, le 14 février.
La vitrine d’une boutique de lingerie à l’occasion de la Saint-Valentin à Rakka, en Syrie, le 14 février. BULENT KILIC / AFP
Comme beaucoup de leurs homologues, les autorités néerlandaises et belges se débattent avec le problème de l’éventuel retour des djihadistes. Le président turc Recep Tayipp Erdogan a promis de les leur renvoyer tous après avoir lancé son offensive contre les forces kurdes qui les surveillaient en Syrie.
Et le président américain Donald Trump a offert la même perspective à des Européens démunis qui, en général, se contentent d’affirmer qu’ils examinent cette « situation délicate » avec leurs partenaires. Autant dire qu’aucun plan bien défini n’existe, laissant chacun tenter de régler le moins mal possible, et dans l’urgence, cette situation pourtant très prévisible.
Spécialiste de la radicalisation, chercheuse qualifiée à l’université Erasme de Rotterdam, Marion van San a son avis sur la question. S’ils veulent assurer leur sécurité et ne pas créer, dans les dix années à venir, un risque terroriste de grande ampleur, les pays européens d’origine auraient, selon elle, intérêt à éloigner rapidement des prisons irakiennes, « foyers de radicalisation », les mères et leurs enfants. Même si, confesse-t-elle, il ne faut pas se faire d’illusions : certaines de ces femmes restent fidèles à l’organisation Etat islamique (EI), et l’espoir de les faire abandonner leurs convictions est faible.
Une alternative se dessine : organiser les retours et exercer une surveillance étroite des intéressées, ou les laisser aux mains de réseaux mafieux déjà actifs en Turquie, qui organiseront discrètement leur retour en les faisant passer sous tous les radars…

mercredi 27 novembre 2019

Gaillac. Psychiatrie : présentation du film «Les Heures Heureuses»

Publié le 

Le Réseau d'Education Populaire Travail Social et Culturel, dans le cadre des «Rencontres Cinéthique» invite à la projection du film «Les Heures Heureuses», réalisé par Martine Deyres, le jeudi 28 novembre à 20 heures, au cinéma Imagin'Gaillac.

«Ce film nous engage à repenser une prise en charge longtemps à la pointe et aujourd'hui gravement à la peine, celle des maladies pas de psychiatriques qui touchent 20 % de la population» indique Christian Dulieu, co-animateur du Réseau.
[...] On retrouve dans ce film les «soignants» qui vont développer, en particulier, la Psychothérapie Institutionnelle. On croise des psychiatres comme François Tosquelles, et aussi des poètes et d'autres artistes dont certains seront à la naissance de l'Art brut.
Ces images témoignent des mille et une inventio.ns quotidiennes de ce qui fut un lieu de résistance. Et on y découvre des méthodes de soins psychiatriques qui auront vingt ans d'avance sur les pratiques hospitalières de l'époque.

LES HEURES HEUREUSES

Bande à Part Films




Réalisation
Martine Deyres
Entre 1939 et 1945, plus de 40 000 internés sont morts dans les hôpitaux psychiatriques français. Un seul lieu échappe à cette hécatombe, l’asile d’un village isolé du centre de la France : Saint-Alban-sur-Limagnole. Soignants, religieuses et malades travaillent durant ces années noires côte-à-côte à la survie de tous pour tous, avec la complicité des villageois.
Grâce aux psychiatres François Tosquelles et Lucien Bonnafé, Saint-Alban devient l’asile qui accueille clandestinement réfugiés et résistants. Parmi eux, Paul Eluard, Tristan Tzara, Georges Sadoul, ou encore Georges Canguilhem. Au quotidien, dans un couloir de l’asile, un interné, Auguste Forestier, construit des bateaux et personnages de bois qu’il échange aux villageois contre quelques kilos de pommes de terre. Lorsque Jean Dubuffet, à l’invitation d’Eluard, se rend à Saint-Alban à la fin de la guerre, il emploiera pour la première fois le terme « Art Brut », en découvrant les sculptures de Forestier. À partir de cette période fondatrice où, sur fond de résistance active, des psychiatres ont entraîné toute une communauté dans l’élaboration d’une nouvelle conception de la psychiatrie et de la place du fou dans la société, le film explorera la façon dont la lutte contre l’oppresseur allemand se transforme, au fil des années, en lutte contre toute forme d’oppression et d’enfermement.

Face aux philippiques, grève et action

Nous avons participé, avec les autres forces du Printemps de la psychiatrie, à la manifestation jeudi 14 novembre dernier, avec beaucoup de médecins et de soignants non médecins. Plus de 10 000 dans la rue et une multiplicité de rassemblements de plusieurs centaines dans les régions : ce fut un succès pour nous et un coup de semonce pour le gouvernement.
[...] Ce sont les principes managériaux de « Ma Santé 2022 » qui sont réaffirmés. Pour nos dirigeants néolibéraux, ces êtres en gris, il n'y a pas de problème de moyens humains insuffisants, il y a juste des problèmes de management, dans la santé comme ailleurs... 
Avec les organisations syndicales et la CIU, nous exigeons une revalorisation de l'ONDAM d'au moins 4 %, une revalorisation des salaires, la réouverture des structures ambulatoires en psychiatrie, bien d'autres choses encore. Et des négociations !