L'hôpital psychiatrique du Rouvray (Seine-Maritime) lors de la grève du 29 mai où les salariés dénonçaient un manque d'effectif préjudiciable aux patiens. Charly Triballeau. AFP
Des «dysfonctionnements graves» impactant «la dignité» et les «droits fondamentaux» des patients ont été constatés à l'hôpital psychiatrique du Rouvray par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté.
Des «dysfonctionnements graves» et des conditions d’accueil «indignes», concernant notamment des enfants, ont été constatés à l’hôpital psychiatrique de la métropole de Rouen, a annoncé mardi le contrôleur général des lieux de privations de liberté (CGLPL) qui a lancé une procédure d’urgence. «Des incidents graves sont rapportés au sein des unités d’hospitalisation pour adultes, dont des adolescents seraient victimes, constitués de propos et gestes violents de la part de patients adultes, parfois de nature sexuelle, parfois relatifs à la consommation de produits stupéfiants», relève le CGLPL Adeline Hazan dans un communiqué qui fait suite à une visite des lieux du 7 au 18 octobre.
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