Par Katie Goh 26 Novembre 2019
Entretien exclusif avec Florence Schechter, à la tête de la première exposition, sur les foufounes, les idées reçues et pourquoi il faut rendre l’histoire vaginale trans-inclusive.
Répétez après moi : vagin. Va-gin. Si vous vous sentez mal à l'aise en disant le mot v****, vous n'êtes pas le seul. L’association contre le cancer gynécologique Eve Appeal a récemment révélé que, pour 65% des jeunes femmes, les mots vagin et vulve étaient tabous, et que près de 40% des 16-25 ans préféraient utiliser les périphrases employées par mamie comme « sexe féminin » ou « parties féminines. » Laissez tomber les problèmes de santé gynécologique, il nous reste un long chemin avant même de pouvoir prononcer le mot vagin.
Pour vous aider à en parler, voici le musée du vagin, le premier du genre au monde. Ce sont Florence Schechter (directrice) aux côtés de Sarah Creed (conservatrice) et Zoe Williams (développement et marketing) qui sont à l’origine de sa création. L’aventure du musée du vagin a commencé il y a trois ans comme exposition itinérante. Ce fut un franc succès, surtout grâce au financement participatif. Aujourd’hui, il s’installe enfin dans un espace permanent, à Londres.
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