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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 18 janvier 2017

PSYCHIATRIE Des associations de patients saluent l'encadrement accru de la contention à défaut d'interdiction


 - HOSPIMEDIA
Dans le cadre des travaux institutionnels actuels sur l'isolement et la contention, plusieurs associations de patients en psychiatrie saluent la perspective d'un encadrement renforcé de ces pratiques, à défaut de pouvoir en obtenir l'interdiction. Le CRPA propose pour sa part d'instaurer un contrôle judiciaire en cas de contestation de ces mesures.

Plusieurs travaux et réflexions sont actuellement engagés (1) pour mieux encadrer les pratiques d'isolement et de contention en psychiatrie. Ainsi, la Haute Autorité de santé (HAS) doit notamment achever, au cours de ce mois de janvier, la phase de consultation des parties prenantes (organisations professionnelles, associations de patients ou d’usagers, institutionnels, etc.) en vue d'émettre des recommandations, vraisemblablement publiées en mars prochain. Alors que la HAS finalise, selon nos informations (lire notre article), des outils pour renforcer la traçabilité des mesures, la perspective d'un encadrement renforcé de ces pratiques est salué par plusieurs associations de patients contactées par Hospimedia. Les associations, qui ont été associées aux travaux menés par la haute autorité, mais aussi à ceux menés à l'Assemblée nationale pour évaluer la loi du 27 septembre 2013, tiennent à rappeler au préalable leur position de principe en faveur d'une disparition de ces pratiques.

mardi 17 janvier 2017

Les sénateurs communistes s'inquiètent pour l'avenir de l'hôpital, devenu un « lieu de rentabilité »

Henri de Saint Roman
| 17.01.2017


L'avenir des établissements de santé publics est un sujet de préoccupation des parlementaires communistes. L'hôpital ne serait plus avant tout un lieu de soins mais serait devenu petit à petit un « lieu de rentabilité », selon Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne (groupe communiste, républicain et citoyen), qui s'exprimait en amont d'un récent débat organisé à la Haute Assemblée. Avec deux poids et deux mesures : à l'hôpital public, l'État réserverait « les missions peu rentables », tandis que les activités plus lucratives, « qui permettent de s'enrichir », seraient dévolues aux établissements privés.

Avec la salle de consommation à moindre risque, « 8 000 injections n'ont pas eu lieu dans l'espace public », dit le Dr Jean-Pierre Lhomme (Gaïa)

Damien Coulomb
| 17.01.2017

Le 17 octobre 2016, s'ouvrait, dans des locaux attenants à l'hôpital Lariboisière (AP-HP), la salle parisienne de consommation à moindre risque. Trois mois après, le président de l'association Gaïa, le Dr Jean-Pierre Lhomme, nous fait un point d'étape. Entretien.
LE QUOTIDIEN. – Est-il déjà possible de dresser un premier bilan ?
Dr Jean-Pierre LHOMME – Il serait prétentieux et peu rigoureux de parler de bilan à seulement 3 mois. Il s'agit plus d'un point d'étape encourageant. Nous pouvons faire un constat : 170 à 220 passages par jour. Ce sont donc 8 000 injections qui n'ont pas eu lieu dans l'espace public. On compte aussi 5 000 passages pour récupérer du matériel d'injection ou pour du conseil. Cela représente une file active de 500 personnes, ce qui est acceptable.
Vous attendiez-vous à une montée en charge aussi rapide du dispositif ?
Oui et non. Dès le premier jour, 65 personnes sont venues. Ces premiers usagers ont progressivement informé leurs connaissances. Il s'agit en partie d'usagers que l'on connaissait dans notre CAARUD (centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues) ou qui viennent d'autres CAARUD parisien, et en partie des consommateurs qui n'étaient intégrés à aucun dispositif.

Comment les objets connectés peuvent aider la psychiatrie

Le 15e Congrès de l'Encéphale fait la part belle aux nouveaux outils qui, sans remplacer les spécialistes, peuvent faciliter l'accès aux soins.



Il est bien plus simple, pour un psychiatre, d’utiliser un dispositif de réalité virtuelle plutôt que d’accompagner son patient dans un grenier rempli d’araignées ou dans une rame de métro bondée. Image d'illustration. 
Plus de 4 000 experts en psychiatrie sont réunis à partir de ce mercredi à Paris, à l'occasion du 15e Congrès de l'Encéphale qui se tient jusqu'à vendredi, pour mettre à jour leurs connaissances, discuter de leurs pratiques et des évolutions de leur métier. À côté des thèmes classiques comme la schizophrénie ou la dépression résistante, un sujet va sûrement attirer les participants : l'état de stress post-traumatique, que les psychiatres français connaissaient relativement mal jusqu'à maintenant mais qui s'impose aujourd'hui.

Démographie : la baisse de la natalité se poursuit en France

En 2016, 785 000 bébés sont nés, soit 34 000 de moins qu’en 2014, et l’indice de fécondité est passé de 2 à 1,93 enfant par femme.

LE MONDE | 17.01.2017 | Par Gaëlle Dupont

infographie : Le Monde

C’est sans doute le chiffre le plus observé et commenté du bilan démographique publié chaque année par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). En 2016, la fécondité a diminué pour la deuxième année d’affilée, selon les chiffres rendus publics mardi 17 janvier. L’année dernière, 785 000 bébés sont nés. Soit 14 000 de moins qu’en 2015, qui avait déjà connu 20 000 naissances de moins que l’année précédente. L’indicateur conjoncturel de fécondité s’établit à 1,93 enfant par femme, contre 1,96 en 2015, et 2 en 2014.

Cette baisse est particulièrement marquée pour les femmes âgées de 25 à 29 ans, et n’est plus compensée, comme les années précédentes, par une augmentation de la fécondité aux âges plus élevés. Elle résulte également, dans une moindre mesure, de la baisse du nombre de femmes en âge de procréer, celles nées durant le baby-boom sortant progressivement de cette tranche d’âge.




Rencontre d'Hippocrate sur le DSM 5

Accueil

La Faculté de Médecine de Paris Descartes vous convie au prochaine Rencontre d'Hippocrate le jeudi 26 janvier à 18h sur le thème : "Critique éthique du DSM 5"
Venez participer au débat sur les questions éthiques posées par la caractérisation et la reconnaissance des signes, symptômes, à la constitution des syndromes et des pathologies en psychiatrie ; et notamment la réflexion sur les différents DSM proposée par les Prs Maurice Corcos, chef du service du département de Psychiatrie de l'adolescent et de l'adulte jeune à l'Institut mutualiste Montsouris, et Bernard Golse, chef du service de Pédopsychiatrie de l'Hôpital Necker-Enfants Malades, Professeur de Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l’Université Paris Descartes.

Maintien à domicile : " Un soin à part entière "

16/01/2017



Des acteurs œuvrant dans le maintien à domicile ou au contact des handicapés et le député Robiliard, rapporteur d'une mission santé mentale et avenir de la psychiatrie, sont intervenus. - Des acteurs œuvrant dans le maintien à domicile ou au contact des handicapés et le député Robiliard, rapporteur d'une mission santé mentale et avenir de la psychiatrie, sont intervenus.
Des acteurs œuvrant dans le maintien à domicile ou au contact 
des handicapés et le député Robiliard, rapporteur d'une mission 
santé mentale et avenir de la psychiatrie, sont intervenus.
Près de 160 personnes se sont interrogées sur le maintien à domicile des personnes handicapées, psychiques ou non, tout en cherchant des alternatives.
Jusqu'où, comment, pourquoi maintenir les patients, quels qu'ils soient, à domicile ? Telles sont les questions que se sont posées près de 160 personnes, issues d'institutions, d'associations, de soignants et de familles de personnes malades ou handicapées, réunies vendredi, à l'espace Quinière, à Blois. C'est la première fois que la Mutualité française Centre-Val de Loire, l'Apajh, l'APF et Espoir Vallée du Loir organisaient cette journée, destinée à mieux connaître l'ensemble des acteurs concernés par le sujet pour réfléchir ensemble à la meilleure prise en charge possible.

Pourquoi la psychiatrie biologique ?

ÎLE DE LA REUNION 16 janvier 2017

 La psychiatrie biologique est le résultat usurpé du DSM. L'ambition alléguée du DSM était de tenter d'approcher "soi-disant scientifiquement", par la notion d'atteinte ou de lésion neurologique, inconnue et non prouvée à ce jour, les troubles de la vie, de l'esprit et les "troubles du comportement".

Pourtant, le DSM n'est pas un outil de mesure qui certifie la valeur du diagnostic en psychiatrie. Un exemple polémique est le TDAH, Trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité selon le DSM. La définition du TDAH est un concept flou entretenu en France par la Haute Autorité de Santé (HAS) qui crée la confusion chez les parents et les enseignants pour traiter "l'hyperactivité soi-disant pathologique" de l'enfant turbulent par des méthodes médicamenteuses. La définition du TDAH par la Haute Autorité de Santé (HAS), selon le communiqué de Presse du 12 février 2015, est rapportée dans la presse ainsi : "Souvent réduit au terme "hyperactivité" ou à des enfants turbulents, le trouble (TDAH) déficit de l'attention "avec ou sans hyperactivité" (c'est-à-dire en réalité "avec ou sans symptôme" !) est un trouble (?) complexe, difficile à repérer et qui associe différents symptômes."


Un bailleur social fait alliance avec le monde de la psychiatrie

Le courrier des maires et des élus locaux  16/01/2017

Le programme « Logement et santé mentale », mis en place par l’office HLM Plaine Commune Habitat avec le secteur de la psychiatrie, en 2015, porte ses fruits. Plus de 100 locataires en difficulté ont été accompagnés en 18 mois.

L’interco Plaine Commune
Etablissement public territorial (9 communes, 414 000 hab.), Seine-Saint-Denis
Plaine Commune Habitat, office HLM intercommunal, 18 000 logements répartis sur 4 communes

Pourquoi ?

Troubles croissants, violences envers des locataires, voire envers des agents de proximité, pétitions… La présence de malades psychiques dans certains des ensembles du bailleur Plaine Commune Habitat (PCH) générait une ambiance tendue depuis plusieurs années. « La seule solution pour nous était l’expulsion, mais elle était très insatisfaisante, car les personnes en errance, sans suivi médical, revenaient souvent sur les lieux », indique Nassira Abbas, directrice de l’action sociale à Plaine Commune Habitat.
Conviés à un atelier « santé ville » par la ville de Saint-Denis en 2013, les représentants du bailleur rencontrent les soignants du centre hospitalier psychiatrique de Ville-Evrard, qui pilote plusieurs centres médico-psychologiques (CMP) en Seine-Saint-Denis. Ceux-ci prennent en charge des malades psychiques au quotidien et s’occupent de rechercher des logements classiques pour les patients stabilisés.



Le lycée expérimental de Saint-Nazaire menacé par la région

Résistance Inventerre

Publié le  par 

Bruno Retailleau, président de la Région Pays de la Loire, n’aime pas qu’on suive une autre route que lui. Alors, quand le lycée expérimental de Saint-Nazaire est menacé de fermeture, ce proche de Fillon déclare qu’il ne donnera pas un louis de subvention à ces va-nu-pieds.

Depuis que Bruno Retailleau est devenu en 2015 président des Pays de la Loire, les Ligériens ont une parfaite vision de ce que peut être la droite bête et méchante en action. L’ancienne doublure de Philippe de Villiers, dont il fut le député suppléant, mais aussi le metteur en scène de ses délires chouans dans son spectacle du Puy-du-Fou, a pris du galon. Président du groupe Les Républicains au Sénat, soutien désormais de François Fillon, on lui prédit un brillant avenir national si le châtelain de la Sarthe était élu. Retailleau incarne la droite décomplexée quand il compare, avec un remarquable sens de la mesure, la Zad de Notre-Dame-des-Landes à Mossoul. Pour la faire évacuer, il finance sur les deniers de la Région une campagne publicitaire de 60 000 euros.  Soutien affirmé de la manif pour tous, il coupe les vivres d’un festival de cinéma trop clairement gay friendly. Et, pour achever le ridicule, il s’attaque au festival Hellfest, mondialement connu mais considéré comme un repaire de satanistes par les cul-bénis locaux.
arton4939


LIBAN La schizophrénie, un discours subversif, celui de l’inconscient (suite)

L'Orient-Le Jour

LA PSYCHANALYSE, NI ANGE NI DÉMON
Chawki Azouri    12/01/2017



Nous sommes à notre énième article sur la schizophrénie et les expériences alternatives aux soins psychiatriques classiques. Le lecteur peut penser: pourquoi donner tant d'importance à la schizophrénie? Ce n'est pourtant pas la plus fréquente des affections psychiques. Elle concerne très peu de gens.

C'est vrai qu'elle ne touche que 0,7% de la population mondiale, mais son discours, au-delà de la souffrance et des malheurs, d'où il vient et qu'il entraîne, est, en lui-même, une subversion de l'ordre social. Le discours schizophrénique est un livre ouvert sur l'inconscient, donc ouvert à tous les dangers. Si le discours de la névrose est bâti sur le refoulement, celui de la schizophrénie est bâti sur l'absence de refoulement. C'est donc un livre ouvert sur l'inconscient.

Voilà pourquoi il attire ou il repousse.


Il repousse ceux qui ont peur de la vérité, ceux « qui entendent mais ne comprennent pas, ceux qui regardent mais ne voient pas » (l'Évangile selon saint Matthieu). Et il attire ceux qui veulent savoir et que la vérité n'effraie pas. Au point que si Freud admet qu'«il n'y a pas de transfert psychotique» et que Lacan ajoute «il y a un transfert au psychotique». Le schizophrène suscite donc un transfert, comme le psychanalyste. Comme le psychanalyste, le schizophrène est donc un «sujet supposé savoir». Comme le dit Michel Foucault: «La psychose étale dans une illumination cruelle et donne sur un mode non pas trop lointain, mais justement trop proche, ce vers quoi la psychanalyse doit lentement cheminer.» À savoir vers la connaissance de la vérité.

Cette position de Foucault rejoint celle de Ferenczi et celle de Lacan sur la fin de l'analyse dite didactique, celle qui forme l'analyste à être analyste de profession. Autant Ferenczi que plus tard Lacan témoignent que la fin de l'analyse nous fait traverser un «moment psychotique» qui provient d'une certaine «fraternité» avec la psychose.


lundi 16 janvier 2017

Pratique de l’excision : voici le regard croisé d’un imam, deux femmes et un infirmier à Conakry

  an 15, 2017     Posted By   

La pratique de l’excision continue de susciter des débats contradictoires en Guinée. Si certains citoyens trouvent la pratique normale et à encourager, d’autres s’y opposent. Un tour dans certains quartiers de Conakry a permis à un reporter de Guineematin.com de recueillir les sentiments de quelques compatriotes qui ont accepté de répondre à nos questions.


REMÈDE À LA MÉLANCOLIE Eva Bester

Eva Bester
Dimanche 15 janvier 2017

Lamia Ziadé : "Je suis bonne cliente de la mélancolie, mais aussi extrêmement bonne vivante"

Les BD de Martin Veyron, les ruines antiques et tomber amoureux... Voici quelques-uns des remèdes de notre invitée, à écouter sans plus attendre !

Lamia Ziadé
Lamia Ziadé © John Foley / P.O.L
Cette semaine, c’est l’illustratrice, romancière et plasticienne franco-libanaise Lamia Ziadé qui nous livre ses antidotes au spleen ! Ses œuvres sont pop et résolument érotiques : paquets de cigarette et sexes de femmes, faits de tissus et de fils de tricot.


Grippe : face à un NHS aux abois, Theresa May somme les généralistes britanniques de travailler davantage

14.01.2017



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L'épidémie de grippe qui frappe l'Angleterre alimente, Outre-manche, la polémique sur la situation du National Health Service et place le gouvernement en position défensive. Un NHS que des médecins et organisations hospitalières décrivent en effet comme "au bord de la rupture". Depuis l'automne, le temps d'attente aux urgences explose: 23% des patients ont attendu plus de quatre heures avant de voir un médecin la semaine dernière. Deux patients sont morts sur un brancard dans un couloir du Worcestershire Royal Hospital cette semaine. Partout, il manque des lits, des ambulances, des médecins...
Le Dr Richard Kerr, membre du Collège royal des chirurgiens, dit n'avoir jamais vu une telle détérioration en 26 ans de carrière. La situation est si alarmante que la Croix-Rouge a été appelée à la rescousse. "Nous sommes face à une crise humanitaire", a souligné son directeur général Mike Adamson. Des propos que la Première ministre conservatrice a qualifiés d'"irresponsables et exagérés". 

Présidentielle 2017 Soignants à l'hôpital : la tentation Front National

Pourquoi Docteur   
par Bruno Martrette     14.01.2017

CHAUVEAU NICOLAS/SIPA

ENQUÊTE - Marine Le Pen est à son plus haut niveau dans les intentions de vote des fonctionnaires hospitaliers. Exaspérés, aide-soignants et infirmiers sont séduits par le discours.



samedi 14 janvier 2017

Vaut-il mieux confier la direction des hôpitaux à des médecins ?







Boston, le jeudi 5 janvier 2017 – Selon un éditorial paru le 27 décembre dernier dans la Harvard Business Review (1), il serait préférable de confier la direction des hôpitaux à des médecins.

Qui sont les meilleurs entraîneurs de NBA ?

Plusieurs « études »  semblent étayer cette thèse. En premier lieu, le classement des hôpitaux de l’U.S. News & World Report (2) place aux deux premiers rangs la Mayo Clinic de Rochester et la Cleveland Clinic, qui sont toutes deux dirigées par des médecins depuis leur fondation. Il est également à noter que ce palmarès permet de constater que les « scores de qualité hospitalière » sont en moyenne 25 % plus élevés dans les établissements gérés par des professionnels de santé comparativement à ceux dirigés par des administrateurs. Si ces constatations ne suffisaient pas à établir une corrélation, les auteurs rappellent les travaux publiés en 2015 par Tsai et Coll (3) qui concluaient, notamment, à un lien entre l’efficience d’un établissement de santé et l’expérience clinique de son directeur. Ils signalent également d’autres études, plus générales, qui mettent en avant le fait que d'avoir un patron spécialisé dans le cœur de métier d’une entreprise est associé à une meilleure satisfaction au travail et à une faible intention de quitter son emploi. Aux auteurs de l’article de s’interroger alors s’il ne vaut pas mieux confier une équipe de NBA à un ancien basketteur…

Un nouveau regard sur les troubles psychiques

12.01.2017


Névrose, phobie, hallucination, psychose, mélancolie, syndrome maniaco-dépressif... Que désignent ces termes ? Appellent-ils le même type de thérapie ? Ces troubles évoluent-ils avec la société ?

Un nouveau regard sur les troubles psychiques

 12.01.2017

Sur le blog de Luc Périno On n'y avait pas pensé...

09.01.2017
"Le marché est toujours dispensé des preuves de l’innocuité, et c’est à la science que revient d’apporter les preuves de la toxicité." Dans ses "Humeurs médicales", Le Dr Périno, fervent défenseur de l'allaitement maternel, se désole qu'on ait pu si longtemps en détourner les femmes. A contrario, il fait un parallèle audacieux avec le glyphosate, cet herbicide qui fait tant parler de lui aujourd'hui, et qui fut si longtemps imposé comme une évidence aux agriculteurs…
Lire le billet de Luc Périno

Conflits d'intérêts : étudiants et internes réclament des cours pour se protéger de l'influence des laboratoires

Sophie Martos
| 13.01.2017



L'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) a réclamé, ce vendredi, l'organisation de cours dédiés aux liens d’intérêts dans les facultés de médecine.
Cette demande est formulée après la publication de témoignages de carabins et la parution d'une enquête du collectif Formindep, association de formation professionnelle dans la revue scientifique « Plos One », selon laquelle seulement neuf UFR de médecine sur 37 ont pris des dispositions pour préserver l'indépendance de leur formation.
« Nous n'avons pas d'enseignements "critique" sur les conflits d'intérêts dans la formation initiale. Lréaction de la conférence des doyens sur le sujet est positive et nous souhaitons travailler avec eux pour assurer une formation adaptée au sein des facultés », explique Clément Le Roux, en charge de la « santé globale » à l'ANEMF.

Enfants malades : l'hôpital recrute des familles d'accueil

13/01/2017 



Marinette Aubard, Sandrine Grenouillat et Gisèle Polidori, cadres du service de psychiatrie infanto-juvénile. - Marinette Aubard, Sandrine Grenouillat et Gisèle Polidori, cadres du service de psychiatrie infanto-juvénile.
Marinette Aubard, Sandrine Grenouillat et Gisèle Polidori, 
cadres du service de psychiatrie infanto-juvénile
Châteauroux. Le service de psychiatrie infanto-juvénile recherche des assistants familiaux pour accueillir des jeunes souffrant de troubles psychologiques.
C'est un endroit méconnu de l'hôpital de Châteauroux : le service de psychiatrie infanto-juvénile (Spij) assure les soins psychologiques et psychiatriques pour des enfants de 0 à 18 ans, de tout le département. Dans la large palette de ses techniques de soin, un dispositif lui aussi peu connu : l'accueil familial thérapeutique. « Il s'agit, pour les enfants ou adolescents, d'être pris en charge au domicile d'un assistant familial, et non pas en milieu hospitalier », explique Marinette Aubard, cadre administratif.
Cette modalité est prescrite par un médecin du service et se décline de manières très diverses, selon les situations : à la journée, à temps complet, à temps partiel ou de façon discontinue, avec une rémunération de l'hôpital en conséquence. Dans tous les cas, le Spij continue de dispenser des soins parallèlement et l'équipe soignante pluridisciplinaire assure la coordination et la concertation entre l'enfant, sa famille et l'accueillant.

VALENCIENNES La première pierre du centre de soins psychiatrique a été posée

Par Martine Kaczmarek 
Une nouvelle aile de l’hôpital devrait accueillir les patients aujourd’hui à Saint-Saulve, à l’automne 2018. 117 lits sont conservés. Plus de dix ans que ce rapprochement avec le centre hospitalier est attendu. Le lancement symbolique des travaux a eu lieu mercredi.

TLP-HOPITAL VALENCIENNES (2)

[...] Avant lui, le Dr Thomazeau, chef du pôle psychiatrie, avait rappelé l’importance de ce secteur de soins mis en place dans le Valenciennois en 1976. «  L’idée était alors d’offrir des soins en opposition au modèle asilaire  », a-t-il indiqué, ajoutant qu’une nouvelle organisation, mise en place il y a deux ans, sera optimisée dans le nouveau bâtiment où la prise en charge des patients sera affinée. 


vendredi 13 janvier 2017

Des centaines de médicaments vitaux en rupture de stock

Les pénuries concernent environ 400 traitements. Un problème largement lié à la mondialisation du marché.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  Par 

La situation est jugée « préoccupante ». 391 médicaments en rupture d’approvisionnement ont été signalés à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) au niveau national en 2015, selon les chiffres communiqués fin décembre 2016. On en comptait 438 en 2014 et 404 en 2013. Si les chiffres 2016 ne sont pas encore connus, la tendance est la même. C’est presque dix fois plus qu’en 2008 (44 médicaments concernés).

Et l’ANSM ne recense là que des médicaments dits d’intérêt thérapeutique majeur, c’est-à-dire ceux dont « l’indisponibilité transitoire, totale ou partielle, est susceptible d’entraîner un problème de santé publique (mise en jeu du pronostic vital, perte de chance importante pour les patients) ». On parle de ruptures d’approvisionnement lorsqu’une pharmacie d’officine ou d’hôpital est dans l’incapacité de dispenser un médicament à un patient dans un délai de 72 heures.

A la poursuite des petits frères du boson de Higgs

La détection de quatre bosons de Higgs supplémentaires est attendue dans les mois à venir. « Le Monde », qui propose sa série de livres « Voyage dans le cosmos » pour percer les secrets de l’Univers, consacre un ouvrage à cette « particule de Dieu ». En kiosques le 11 janvier.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 09.01.2017

« Il existe peut-être quatre autres bosons de Higgs. Et le LHC (Large Hadron Collider) du CERN, dans sa configuration actuelle très performante, est en mesure de les détecter », confie Yves Sirois, directeur de recherches au CNRS, responsable France de l’expérience CMS du LHC et co-auteur de la découverte du boson de Higgs en juillet 2012.

Des milliers de médecins kenyans menacés de licenciement s'ils continuent leur grève

09.01.2017


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Au Kenya, les autorités ont trouvé un moyen radical pour faqire reprendre le travail aux médecins du pays, en grève depuis plus d'un mois. Les médecins du secteur public ont reçu lundi un ultimatum des autorités, qui les ont menacés de licenciement s'ils ne reprennent pas le travail d'ici mercredi.
"Nous demandons une nouvelle fois aux docteurs d'accepter l'offre du gouvernement et de reprendre le travail", a déclaré Peter Munya, le président du Conseil des gouverneurs, qui rassemble les gouverneurs des 47 comtés du Kenya. "Nous sommes convenus que le processus de sanctions disciplinaires commencera mercredi pour ceux qui ne reprendront pas le travail", a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse commune avec le ministre de la Santé, Cleopa Mailu.

La voiture autonome, une amie qui vous veut du bien

Pour rassurer les passagers, le véhicule du futur veut « s’humaniser ». Voici quelques-uns des prototypes présentés au dernier CES de Las Vegas.
LE MONDE  | Par 


Le Concept-i de Toyota, à Las Vegas, le 4 janvier.


Dessiné en goutte d’eau, le Toyota Concept-i est d’un blanc éclatant. Lorsque son propriétaire s’en approche, l’un des deux phares semble se plisser, comme une paupière qui adresserait un clin d’œil. Exposé au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas du 5 au 8 janvier, le Concept-i témoigne de la volonté du premier constructeur mondial de faire prévaloir « une vision plus humaine des véhicules du futur » avec un maître mot : « l’émotion ». Qu’on se le dise, la « voiture partenaire » des années 2030 sera capable de prendre le relais du conducteur, le rassurer, le distraire ou lui proposer des itinéraires inédits pour rejoindre sa destination lorsqu’elle le sentira d’humeur vagabonde.