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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 11 janvier 2017

Réduction des risques en prison : l'introduction de seringues passe mal auprès des surveillants

Coline Garré
| 11.01.2017


SERINGUE

Un projet de décret prévoyant l'introduction en prison de seringues – dans le cadre d'une politique de réduction des risques – inquiète les syndicats de surveillants.
Ce texte, en préparation, qui devrait être cosigné par les ministres de la Santé et de la Justice, découle de la loi Santé de janvier 2016, et en particulier de l'article 41 qui rénove la politique de réduction des risques destinée aux usagers de drogue et précise qu'elle s'applique aux personnes détenues.
Le texte du décret prévoit selon l'AFP que « des matériels et outils », c'est-à-dire potentiellement des seringues, « ne peuvent être distribués, utilisés ou détenus que dans les locaux sanitaires de l'établissement ». Il prévoit aussi, « par dérogation », l'utilisation de ces outils en cellule, à des conditions strictes : si le détenu est « en cellule individuelle dans un établissement où le taux d'occupation est inférieur ou égal à 100 % » et sous réserve de l'autorisation du chef d'établissement, en accord avec un représentant de l'unité sanitaire.

mardi 10 janvier 2017

Alzheimer : pas de victoire sans collaboration !


Comme l’a réaffirmé le Pr Jacques Touchon (Montpellier), membre du comité d’organisation de cette 9ème international conference on Clinical Trials in Alzheimer's Disease (CTAD) : « there is no victory without collaboration ». Et les associations dans ce domaine ne manquent pas qu’elles soient anciennes comme l’Alzheimer’s Disease Neuroimaging Initiative (ADNI-2004), l’Australian ImagingBiomarker and Lifestyle Study (AIBL-2006), ou le Multidomain Alzheimer’s Prevention Trial (MAPT-2008), ou en cours de développement… 

«Légalisation contrôlée du cannabis» : la tribune de 150 Marseillais

Par AFP — 

Cent cinquante Marseillais ont signé une tribune publiée dans «le Journal du dimanche» pour une «légalisation contrôlée» du cannabis.

Cent cinquante Marseillais, dont les députés PS Patrick Mennucci et Marie-Arlette Carlotti, ont signé une tribune publiée dans le Journal du dimanche pour une «légalisation contrôlée» du cannabis, déplorant notamment les ravages causés par le trafic dans une ville meurtrie par les règlements de compte.



    Les étudiants en médecine soumis à l’influence des laboratoires pharmaceutiques


    Médecins et étudiants en médecine témoignent de la présence de l’industrie pharmaceutique dans le cadre de leur formation hospitalière.


    LE MONDE |  | Par 

    « Les laboratoires et l’hôpital… c’est une longue histoire d’amour », lance, goguenarde, Barbara Trailin, jeune médecin formée à la faculté de Lille Henri-Warembourg. Ils sont plusieurs soignants et étudiants en médecine à témoigner, auprès du Monde, de ces idylles que les laboratoires pharmaceutiques s’efforcent de nouer au plus tôt, avec les étudiants en médecine, prescripteurs de médicaments de demain.


    Prévenir les étudiants de l’influence des labos est pourtant au programme dès la première année d’études. Les facultés s’efforcent de « sensibiliser » les futurs soignants aux conflits d’intérêts, soulignent d’une seule voix Yohan, Abdel (plusieurs témoins ont requis l’anonymat) et Laurent Ruiz, respectivement étudiants dans les facultés de médecine de Nantes, Toulouse et Versailles. Il s’agit pour l’étudiant d’ intégrer l’usage d’une boîte à outils critique qui permettra au futur médecin de mesurer l’intérêt médical et scientifique des rapports, études, articles qui leur seront soumis durant leur carrière.

    « L’affaire du Médiator, qui a causé des centaines de décès en France, a particulièrement sensibilisé nos professeurs à la nécessité de nous apprendre l’art de l’esprit critique », souligne Guy, étudiant en troisième année à l’université de médecine de Bordeaux.

    Infécondité : de plus en plus de femmes sans enfants, surtout dans le sud de l'Europe

    Coline Garré





    Depuis le Baby-Boom, la proportion de femmes sans enfants n'a cessé d'augmenter en Europe pour atteindre 14 % (une femme sur sept nées après 1970) révèle l'enquête du numéro de janvier 2017 de Population et Sociétés de l'Institut national d'études démographiques (INED). Si elle s'est stabilisée en Europe de l'Ouest autour de 15 % et du Nord autour de 18 %, cette proportion continue de s'accroître en Europe du Sud, où jusqu'à 20 % des habitantes de Grèce, d'Italie et d'Espagne nées au début des années 1970 n’ont pas procréé.

    lundi 9 janvier 2017

    Les magistrats sur le divan

     


    DOMINIQUE VERDEILHAN


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    Date de parution : 15.02.2017

    Présentation :
    Marc Trévidic, Laurence Vichnievsky, François Molins, Renaud Van Ruymbeke, Jean-Claude Marin, Philippe Courroye, Éliane Houlette et bien d'autres... Plus de 80 magistrats, se confient pour la première fois. Présidents de cour d'Assise, procureurs, juges d'instruction, juges des enfants, ils révèlent ce qu'ils n'ont jamais osé évoquer : leurs angoisses, leurs souvenirs souvent traumatisants, leur détresse.


    Marseille : un centre pour la santé somatique et mentale

    Mondial à Pétanque La Marseillaise



    Le Dr Mylène Chemla, généraliste, et Jean-Michel Cardinati, infirmier au CMP. Photo N.F.
    Le Dr Mylène Chemla, généraliste, et Jean-Michel Cardinati, infirmier au CMP. Photo N.F. L'utilisation de l'article, la reproduction, la diffusion est interdite - LMRS - (c) Copyright Journal La Marseillaise

    Inauguré le 20 juin 2016, le centre de santé André-Roussin est porté par l’hôpital Edouard-Toulouse. Au cœur des quartiers Nord une offre de soins publique de proximité et une prise en charge globale.

    Finalement dans la loi HPST tout n’était pas à jeter ! Elle a rendu possible la création de cette offre de soins publique au cœur du 16e arrondissement, entre Saint-André au Sud et les cités la Castellane et la Bricarde au Nord. Le Dr Françoise Eynaud, médecin généraliste et référente, résume les trois ans de travail avec ses collègues, les docteurs Chemla, Guillard et Wagneur : « Au départ on a monté le projet avec l’association de la médecine sociale. Nous cherchions des locaux. Parallèlement, le directeur d’edouard-Toulouse, Gilles Moullec, voulait rapprocher la médecine générale de la prise en charge psychiatrique. On a rencontré l’ARS, puis on lui a envoyé notre projet. » Il leur a proposé de porter le centre de santé dans un objectif d’accès aux soins et de réponse médicale pluridisciplinaire.
    Une réponse globale de premier recours via le centre médico-psychologique du parc (CMP au 1er étage) avec les généralistes et spécialistes au rez-de-chaussée. « On n’a pas réfléchi plus de 5 minutes ! », se rappelle-t-elle. Au CMP, inutile de préciser le confort que représente cette relocalisation après plus de deux ans d’implantation temporaire dans l’hôpital edouard-Toulouse, chargé de la prise en charge dans les quartiers Nord. « On a eu une chute de 40% de notre activité, maintenant notre file active est de 2 500 patients et on a une hausse de 37% sur l’activité infirmier », explique Isabelle Lecomte, cadre de santé. La zone du CMP comprend une partie du 15e et le 16e arrondissements, les Crottes, les Cadeneaux et les Pennes-Mirabeau, soit 80 000 personnes. Les besoins sont énormes.

    « La recherche en soins en psychiatrie a besoin de se faire connaitre »

     par .

    Actuellement la recherche en soins en psychiatrie se diversifie et s’intensifie. Si au niveau national, 93% des Programmes hospitaliers de recherche infirmière et paramédicale (PHRIP) sont portés par des CHU, à côté de cette filière, de nombreuses dynamiques locales se construisent. Les 3e Rencontres de la Recherche en Psychiatrie en sont un bel exemple comme nous l'explique son organisateur Jean-Paul Lanquetin, infirmier de secteur psychiatrique, praticien chercheur en soins infirmiers.

    Un risque élevé de suicide dans les trois mois qui suivent la sortie de l’hôpital psychiatrique

    04/01/2017

    La mort d’un patient est toujours dramatique. Mais encore plus douloureusement ressentie quand il s’agit du décès par suicide d’un sujet ayant à peine quitté le service où il se trouvait hospitalisé ! Par convention, on considère que ce suicide survient rapidement quand une durée inférieure ou égale à trois mois s’est écoulée depuis le terme de cette hospitalisation.
    Réalisée aux États-Unis sur deux cohortes (près de 800 000 adultes de 18 à 64 ans ayant été hospitalisés pour motif psychiatrique et plus d’un million avec antécédents d’hospitalisation pour motif non psychiatrique), une étude longitudinale (rétrospective) compare le risque de suicide pour ces deux populations dans les 90 premiers jours suivant ce séjour en milieu hospitalier (psychiatrique ou somatique).

    L'hôpital psychiatrique de Thiaroye plein à craquer, les malades mentaux renvoyés chez eux faute de place

    leral.net | S'informer en temps réel 
    SENEGAL  7 Janvier 2017 

    Une demande croissante et des moyens largement insuffisants. Conséquence, depuis le début de l'année, les malades sont régulièrement congédiés à l'hôpital psychiatrique de Thiaroye, faute de place.


    L'hôpital psychiatrique de Thiaroye plein à craquer, les malades mentaux renvoyés chez eux faute de place


    Crash Germanwings : la justice allemande renonce à poursuivre les médecins

    09.01.2017

    La justice allemande a annoncé lundi qu'elle classait sans poursuites son enquête sur le crash de l'avion de Germanwings dans les Alpes françaises en mars 2015, alors que les investigations se poursuivent en France. "Les investigations n'ont pas apporté d'indices suffisants ni tangibles sur des responsabilités extérieures de personnes encore vivantes" dans l'entourage familial ou médical du pilote et au sein de son entreprise, a indiqué Christoph Kumpa, porte-parole du parquet de Düsseldorf, qui pilotait l'enquête en Allemagne.

    Le Transgenre n’est plus une maladie mentale au Danemark

     – Le Danemark est le premier pays à ne plus considérer le Transgenre comme une maladie mentale. Parce que oui, de nombreux pays considèrent le transgenre comme une maladie. La 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux qui est la référence pour les troubles mentaux considère toujours le transgenre comme un trouble de l’identité. Cependant, des pays comme la France considèrent que cette identité n’est plus une maladie qu’on doit soigner. Pour les observateurs, l’étape du Danemark est aussi importante que celle qui a permis de déclassifier l’homosexualité comme une maladie mentale en 1973.

    Photo - Christian Barbe : Les portes du Paradis (Les asiles psychiatriques de Madagascar)

      MADAGASCAR

    « Mauvais esprit, sortez de cet homme au nom de Jésus de Nazareth. Allez en enfer ! C’est votre demeure » - Séance d'exorcisme à Madagascar
    « Mauvais esprit, sortez de cet homme au nom de Jésus de Nazareth. Allez en enfer ! C’est votre demeure » - Séance d'exorcisme à Madagascar

    Entre 2015 et 2016, notre reporter-photographe Christian Barbe a parcouru les routes à la découverte de la Grande Île. Au fil des rencontres, il s’est intéressé à l’univers en marge de la société des asiles psychiatrique. Il nous livre un témoignage poignant

    En octobre 2015, je me rends à Tuléar dans le camp psychiatrique de « Toby betela » situé dans le sud de Madagascar. Le mot « Toby » provient du vocabulaire militaire malgache. Il désignait au 19e siècle, dans les armées merina des hauts plateaux, les camps retranchés qui favorisaient la conquête des territoires côtiers de l’île. Aujourd’hui ce mot désigne deux types de camp : les camps militaires mais aussi les asiles psychiatriques. Présents dans toutes les grandes villes du pays, ces derniers camps psychiatriques sont situés à l’écart des centres villes et pratiquent un rituel de guérison (le Fifohazana) pour soigner des malades mentaux d’une part, et d’autre part, pour prendre en charge une population inclassable, perdue, souvent des personnes rejetées par leurs familles.

    Les suicides se multiplient en Normandie depuis le début d'année : comment l'expliquer ?

    Normandie-actu  

     par Eloïse Aubé  09/01/2017 

    « Depuis le début du mois de janvier 2017, on recense entre quatre et cinq suicides par jour en Seine-Maritime », indique une source judiciaire à Normandie-actu.
    Un chiffre inquiétant qui suscite de nombreuses interrogations : est-ce qu’il y a plus de suicides au mois de janvier en Normandie ? Pour quelles raisons ? Difficile de donner une réponse formelle à ces questions. François Michelot, responsable de l’antenne rouennaise de l’observatoire régional de la santé et du social (OR2S) explique :
    "Nous travaillons avec  le centre d’épidémiologie  sur les causes médicales du décès (CépiDc) mais à ce jour, il n’ y a pas de statistiques mois par mois, concernant le taux de suicide. D’autant plus qu’en moyenne, il faut attendre deux ans pour avoir des chiffres vérifiés sur les causes des décès, car il faut respecter un circuit médico-légal. Alors pour janvier 2017, il n’y a pas de chiffres."
    Lire la suite ... 

    Thé, cacao, café : des alicaments en psychiatrie ?

    10/01/2017

    La prévalence des maladies mentales est en augmentation dans le monde entier, ce qui justifie d’intensifier les recherches en psychiatrie, en vue d’une « meilleure détection, d’une prévention fondée sur l’amélioration du mode de vie et de l’alimentation, et d’une efficacité accrue des traitements. » Dans une publication avancée en ligne, des chercheurs exerçant à Madrid (Espagne) et à Padoue (Italie) rappellent l’accumulation d’indices suggérant un « effet protecteur » du régime alimentaire et de l’exercice physique sur le développement neuronal et sur certaines affections neuropsychiatriques. En particulier, trois produits de consommation courante, le cacao, le thé et le café sont « activement étudiés, en raison de leur richesse en composés polyphénoliques[1] susceptibles de « moduler la santé mentale, à savoir la plasticité du cerveau, le comportement, l’humeur, la dépression et la cognition. »

    samedi 7 janvier 2017

    « Punir. Une passion contemporaine », audacieuse enquête sur l’emballement carcéral

    Le sociologue Didier Fassin interroge « la passion du châtiment » qui touche le monde entier et ce qu’elle révèle.

    LE MONDE DES LIVRES  • Mis à jour le  | Par 
    Punir. Une passion contemporaine, de Didier Fassin, Seuil, 208 p.

    L’ancienne prison Saint-Paul, à Lyon, 2012.

    Voici un ouvrage qui arrive après dix ans de recherches menées sur la police, la justice et la prison, dix années d’études empiriques qui font de Didier Fassin l’un des sociologues les plus au fait du fonctionnement de ces institutions, capable de mener des comparaisons internationales (notamment entre la France et les Etats-Unis), d’analyser des évolutions globales et d’exhumer des logiques souterraines.

    Dans La Force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers, puis L’Ombre du monde. Une anthropologie de la condition carcérale (Seuil, 2011 et 2015), il avait mis au jour la réalité des pratiques masquée par les discours, débusqué les croyances cachées derrière les certitudes.

    Avec Punir. Une passion contemporaine, son nouvel essai, il quitte le genre de l’enquête ethnographique pour un livre d’une autre nature, dont l’ambition est d’« interroger les fondements de l’acte de punir ». Court, resserré, celui-ci manifeste une ambition théorique. Disons d’emblée qu’il faut saluer l’entreprise, tant pour son audace intellectuelle que pour sa portée politique.

    Colloque international : Le féminicide

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    Colloque international « le Féminicide »  jeudi 26 janvier 2017 – de 9h à 18h à l’Assemblée Nationale.


    L’assassinat brutal de trois des sœurs Mirabal, Patria, Maria Teresa et Minerva, ordonné par le dictateur Trujillo en 1960 avait suscité effroi et stupeur, provoquant une vague d’indignation. Le 25 novembre est devenu la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. En effet, le 17 décembre 1999 l’Assemblée générale de l’ONU a pris une résolution (54/134) faisant écho aux demandes exprimées lors de la première rencontre des féministes latino-américaines et caribéenne à Bogota qui s’était tenue en 1981 et militaient en faveur de cette date. En effet, pour les déléguées il s’agissait de ne pas oublier et de faire en sorte que cette tuerie puisse faire avancer la cause des femmes. Le 25 novembre 1961 est donc devenu une date symbolique, comme l’avait été le 1er mai 1886 qui vit cinq militants syndicalistes anarchistes pendus à Chicago  célébrant désormais la fête du travail.
    Par la suite, d’autres crimes commis contre des femmes, à l’instar de la tuerie de l’école Polytechnique de Montréal, en 1989, qui provoqua la mort de 14 étudiantes, ou l’assassinat d’indiennes pendant la guerre civile au Guatemala qui a duré près de 35 ans ont été le point de départ d’une mobilisation partielle de l’opinion publique. Les corps violés, mutilés, torturés, tués apparaissaient effroyables et la notion de « feminiciado » était proposée (Diana Russel, 1992) pour analyser et comprendre une forme spécifique de violence contre les femmes.

    Regard singulier sur l'hôpital psychiatrique à Privas

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    L'artiste Bruno Elisabeth a passé un mois au coeur de l'hôpital psychiatrique de Privas. Au milieu des patients et des soignants, il a photographié l'architecture singulière qui témoigne dans ses détails de l'histoire de la psychiatrie  et de l'évolution des pratiques.

    © France 3 Rhône-Alpes

    Maître de conférence en Arts plastiques à l'Université de Rennes, Bruno Elisabeth a jeté son dévolu sur l'hôpital psychiatrique de Privas. Drant quatre semaines, il y a saisi les traits saillants de l'architecture qui caractérisent cet univers si singulier. 


    Peindre l’utopie

    Notes d'art brut   6 janvier 2017

    Peindre l’utopie
    Louis Soutter, Le colis froid, 1938, laque noire et gouache, peinture au doigt, Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne.

    Written by Lucienne Peiry in Article Portrait

    Le peintre suisse Louis Soutter (1871-1942) décide de supprimer tout intermédiaire entre lui-même et son œuvre, entre son propre corps et celui de ses figures dans la dernière période de sa production. Il peint aux doigts, souvent au sol. Le rapport physique à la matière et au support se fait tangible, direct, l’engagement corporel atteint son paroxysme. Les concentrations de silhouettes immobiles des deux phases précédentes font place à des êtres plus indépendants mais tout aussi fragiles, pareils à des ombres.

                  

    La réforme de la médecine du travail divise les principaux intéressés

    06.01.2017

    Depuis le 1er janvier, les changements dans la médecine du travail prévus par la loi El Khomri sont effectifs. La réforme qui a fait couler beaucoup d’encre prévoit notamment la suppression de l’avis d’aptitude systématique à l’embauche et les visites de suivi seront désormais espacées de cinq ans. Certains syndicats des médecins du travail, CFE-CGC santé au travail notamment, sont montés au créneau contre cette réforme, en vain. Mais ce vendredi l’association Cisme (centre interservices de Santé et de Médecine du travail en Entreprise) qui représente 250 services de santé au travail fait entendre une voix discordante et se montre plutôt enthousiaste.

    Handicap : le Sénat dénonce l'opacité qui entoure les 6 800 personnes prises en charge en Belgique

    Coline Garré
       En 2015, près de 6 800 personnes handicapées (1 451 enfants, et plus de 5 300 adultes) ont été prises en charge en Wallonie, selon le rapport d'information des sénateurs Claire-Lise Campion (socialiste, Essonne) et Philippe Mouiller (LR, Deux-Sèvres), adopté le 14 décembre. Si l'on connaît précisément le nombre d'enfants, car tous les établissements wallons qui les accueillent (en l'occurrence 25) ont signé une convention avec l'agence régionale de santé des Hauts-de-France, le nombre d'adultes n'est qu'une estimation, en raison de la dualité des financeurs (assurance maladie et aide sociale départementale), et de l'absence de conventionnement – que les rapporteurs regrettent.
    | 06.01.2017  

    La dépense publique s'élèverait pour 2015 à 400 millions d'euros, calculent les sénateurs, 170 millions d'euros pour l'assurance-maladie, « en hausse régulière », surtout pour les adultes, et plus de 200 millions pour les départements. Une double tarification qui contribue à l'opacité du suivi de ces personnes, déplore le rapport.