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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 5 décembre 2016

Le bailleur accompagne ses locataires psychiquement fragiles

LeJSD>  02 décembre 2016


Alternative à l’expulsion, un programme de maintien à domicile des locataires souffrant de troubles mentaux est développé depuis deux ans au sein de PCH, avec le relais des professionnels de santé.

Gérer un parc de logements sociaux est une chose. S’occuper des troubles mentaux des personnes qui en sont les locataires en est une autre. Depuis 2015 pourtant, l’Office public Plaine Commune Habitat développe un programme intitulé « Logement et santé mentale », d’ailleurs primé dernièrement par la Fédération des OPH. « L’objectif était d’accompagner, par les professionnels de santé mentale, une vingtaine de personnes par an, en situation de troubles du comportement.
On en est à une centaine sur 18 mois !» D’après Nassira Abbas et Tania Berki, les besoins sont d’autant plus grands qu’ils ont souvent à voir des situations d’isolement et de rupture de lien social, comme elles en voient se multiplier. L’une est directrice des politiques sociales, et l’autre était assistante sociale dans le « service dédié à l’accompagnement des locataires en difficulté ». Des fonctions en première ligne de cette détresse humaine « qui dérange » entre toutes, la maladie mentale. Pour remédier aux troubles de voisinage qui peuvent en résulter, « l’urgence et le manque de réponse adaptée rendaient inéluctable l’expulsion du locataire », expliquent-elles.
Le dispositif qu’elles ont mis en place avec l’Établissement public de santé de Ville-Evrard, la direction municipale de la santé et son Conseil local de santé mentale est exemplaire. Tania Berki, qui en est la coordinatrice, rapporte le cas de cette femme, seule avec son fils de 12 ans, dont des « locataires réclamaient son départ. Elle décompensait en harcelant ses voisins avec une arme blanche ». Sitôt le signalement effectué, Tania Berki s’est rendue au domicile, a mené une première enquête, et constaté que « l’enfant n’était pas en danger ».

Qui est fournisseur de vie ?

Humeurs médicales Luc Perino


Dans nos pays, l’hygiène du corps, de l’eau et des aliments a certainement fait gagner quinze ans d’espérance moyenne de vie à la naissance (EMVN) ; les vaccinations, autant, et les antibiotiques ont ajouté quelques années à ce bilan. Ces chiffres sont considérables, car la population bénéficiaire de ces progrès a été celle des enfants dont la survie a mathématiquement le plus fort impact sur les chiffres de l’EMVN. La mortalité des enfants de moins de 1 an était encore de 25% en 1925, contre 0,4% aujourd’hui.
Enfin les progrès de l’habitat, de l’éducation, et des conditions de travail ont grandement contribué à faire passer l’EMVN de 25 à 70 ans entre 1750 et 1950.


Handicap : le gouvernement annonce une nouvelle feuille de route censée renforcer l'accès aux soins

Coline Garré    05.12.2016

Crédit Photo : AFP Zoom
« Simplifier la vie quotidienne des personnes handicapées et améliorer leurs droits sociaux », tel est l'horizon de la feuille de route composée de 90 mesures, que le gouvernement a présenté lors du comité interministériel du handicap, le 2 décembre, à Nancy.
« Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes, alors même que 12 millions de Français vivent avec un besoin spécifique en matière d'autonomie », a reconnu le Premier ministre Manuel Valls.
Consultations spécifiques, soins dentaires, et audioprothèses
Au chapitre de l'accès aux soins, 7,4 millions d'euros supplémentaires seront débloqués pour financer des consultations dédiées au handicap en 2017 et 2018 et 10 millions pour des unités de coordination, rattachées à la psychiatrie de secteur, destinées à accompagner les personnes handicapées psychiques. Ces dernières pourront aussi bénéficier de 800 nouvelles places au sein de résidences accueil et de pensions de familles, et de 30 places d'appartement de coordination thérapeutique.

Des mesures pour améliorer les conditions de travail des hospitaliers

05.12.2016


Les médecins libéraux devront attendre début 2017 pour qu'on s'occupe d'eux. Mais pour l'heure, Marisol Touraine a présenté lundi matin sa "Stratégie nationale d'amélioration de la qualité de vie au travail" à destination des établissements de santé et médico-sociaux avec création d'un observatoire national, mise en place de médiateurs, ou d'un numéro vert à l'intention des hospitaliers… 
"Prendre soin de ceux qui nous soignent", voilà l'ambition évoquée lundi par la ministre. En septembre déjà, elle avait en effet annoncé la préparation d'un plan, émue du suicide de 5 infirmiers l'été dernier.

Fugues, enlèvements... Quatre graphiques pour comprendre les disparitions d'enfants et d'adolescents

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Violaine Jaussent  25/05/2015


A l'occasion de la Journée internationale des enfants disparus, organisée lundi 25 mai, francetv info détaille le nombre et le type de disparitions constatées chaque année en France.

En 2014, 1 077 disparitions inquiétantes de mineurs ont été enregistrées en France.
En 2014, 1 077 disparitions inquiétantes de mineurs ont été enregistrées en France. (TINA MARIE PHOTOGRAPHY / FLICKR RF / GETTY IMAGES)

Ils ont 5, 8, 12 ou 16 ans... Parfois, ce sont des nourrissons. Ils sont introuvables pendant quelques heures, des mois, voire des années. Environ 50 000 mineurs disparaissent chaque année en France, selon des chiffres issus du Fichier des personnes recherchées (FPR) du ministère de l'Intérieur. Ces données sont rassemblées par le Centre français de protection de l'enfance-Enfants disparus (CFPE-Enfants disparus), qui gère le 116 000, numéro d'urgence gratuit, mis en place pour écouter et soutenir les familles d'enfants disparus.
Francetv info vous propose plusieurs graphiques pour comprendre ces disparitions de mineurs en France, à l'occasion de la Journée internationale des enfants disparus, organisée lundi 25 mai.
Note : Les données utilisées dans les graphiques donnent des tendances. Ce sont des indicateurs généraux et il s'agit de personnes enregistrées dans un fichier pendant une année. 

Dépister la maladie mentale avant son diagnostic

QUEBEC    VALÉRIE BIDÉGARÉ         29 NOVEMBRE 2016



Au Maroc, 1 psychiatre pour 100.000 habitants !

Le Site Info  MAROC          5 Décembre 2016


S’il y a un domaine médical qui souffre de carences majeures dans notre pays, aussi bien en infrastructures qu’en personnel spécialisé, c’est la prise en charge des maladies mentales.
Malgré une certaine volonté gouvernementale concrétisée par un Programme de mise à niveau du secteur, le Maroc ne compte encore aujourd’hui qu’un seul psychiatre et 2 infirmier(e)s pour 100.000 habitants, peu d’infrastructures d’accueil, manquant terriblement de moyens, et offrant des conditions souvent inhumaines d’internement.

dimanche 4 décembre 2016

Mort de François Roustang, psychanalyste

Philosophe et théologien, François Roustang est décédé dans la nuit du 22 au 23 novembre, à l’âge de 93 ans.
LE MONDE  | Par Elisabeth Roudinesco (Historienne et collaboratrice du "Monde des livres")

François Roustang, en 2009.
François Roustang, en 2009. John Foley / Opale/Leemage

François Roustang, mort dans la nuit du 22 au 23 novembre, à l’âge de 93 ans, auteur d’un grand nombre d’ouvrages, était avant tout un extraordinaire clinicien, animé d’une passion de guérir et d’une empathie pour ses patients assez unique dans le monde de la psychothérapie et de la psychanalyse. En témoigne la manière dont, un jour de 2005, il traita en une séance unique l’écrivain Emmanuel Carrère, qui lui rendit visite en songeant au suicide : « Oui, c’est une bonne solution », lui dit-il. Et il ajouta après un silence : « Sinon vous pouvez vivre. »
Né le 23 avril 1923, il entre, à l’âge de 20 ans, dans la Compagnie de Jésus tout en poursuivant des études de philosophie et de théologie. A partir de 1956, il fait partie de la revue Christus, dont il devient le directeur en 1964. En même temps, il se tourne vers la psychanalyse et devient, avec ses amis Louis Beirnaert et Michel de Certeau, membre de l’Ecole freudienne de Paris (EFP), fondée par Jacques Lacan. C’est alors qu’il commence une première cure avec Serge Leclaire.
En 1966, il fait paraître un article intitulé « Le troisième homme ». Il y démontre que le concile Vatican II a favorisé l’émergence de chrétiens qui ne pratiquent pas et ne se reconnaissent plus dans les valeurs de la foi et des sacrements. L’article aura un retentissement important dans les milieux catholiques.
Cette prise de position iconoclaste est la conséquence directe des transformations opérées par la cure sur les opinions de l’auteur, qui a lui-même perdu la foi. La Congrégation ne s’y trompe pas et démet Roustang de ses fonctions. Quelque temps plus tard, il rompt avec l’Eglise, quitte l’habit, se marie et devient psychanalyste en vouant à Freud et à Lacan une admiration sans bornes.
Trouble-fête
Mais, après avoir vécu son passage à la pratique psychanalytique comme une véritable libération, il constate avec fureur et amertume que l’EFP s’est transformée en une Eglise avec ses idolâtres et ses rituels convenus. Rien ne le révolte plus que les relations de servitude entre un maître et ses élèves. Et, pour tenter de comprendre pourquoi une doctrine aussi critique que la psychanalyse a pu se transformer en une nouvelle religion, il s’oriente vers une mise en cause radicale de ce qu’il avait tant aimé. De fait, il participe à un vaste mouvement de contestation qui traverse, à cette époque, tous les courants français de la psychanalyse. Emmené par René Major et soutenu par Jacques Derrida, ce mouvement, incarné par les cahiers Confrontation, se déploie joyeusement sur la scène psychanalytique parisienne.
En 1976, Roustang publie un ouvrage qui deviendra le manifeste le plus flamboyant de cette nouvelle orientation antidogmatique : Un destin si funeste (Editions de Minuit). S’appuyant sur une lecture critique des relations de Freud avec certains de ses disciples (Carl Gustav Jung, Georg Groddeck, Sandor Ferenczi), il accuse la doctrine psychanalytique d’être l’arme d’une folie destinée à rendre l’autre fou. Et, du coup, il fait de la cure par la parole l’instrument d’une sorte de viol subjectif qui, sous couvert de renoncement à l’hypnose, ne fait que reconstruire la dialectique aliénante du maître et de l’élève.

LAFORCADE SALUE LA CREATIVITE EN PSYCHIATRIE DE SECTEUR : CATTP ET GEM, EPISODE IV

Laforcade a pu sans évoquer nos blocages annoncer la donnée nouvelle essentielle, la place reconnue aux usagers, puis avec la levée de la censure sur le Rapport Demay la consolidation de la « Politique de Secteur », et malgré la confusion des idéologies qu’il reprend de l’Administration, il nous apporte une nouvelle fort utile

Psychiatrie : trop de ruptures dans la prise en charge

Une enquête publiée vendredi par une association de proches de patients dresse un constat sombre des soins psychiatriques et appelle à repenser l’acompagnement des malades.
LE MONDE  | Par Laetitia Clavreul et François Béguin
Délais de prise en charge trop longs, diagnostics trop tardifs, réponse médicamenteuse trop fréquente, absence d’accompagnement médical et social… L’étude publiée vendredi 2 décembre par l’Unafam, une association de proches de personnes malades et/ou handicapés psychiques, dresse un paysage bien sombre des soins psychiatriques en France.
Pour la moitié des 2 807 personnes qui ont répondu en ligne à cette enquête, la première prise en charge de leur proche a eu lieu par les urgences. « Comme on n’a pas su repérer les premiers symptômes, l’entrée dans la maladie se fait par une crise qui nécessite l’hospitalisation », déplore Béatrice Borel, la présidente de l’Unafam. Une situation d’une rare violence pour le malade et ses proches.

Psychiatrie: le rire pour déminer les clichés absurdesPsychiatrie: le rire pour déminer les clichés absurdes

Résultat de recherche d'images pour "le figaro santé"      02/12/2016


LIVRE - Dans «Cinquante puissantes raisons de ne pas aller chez le psy», le Dr David Gourion démonte avec humour les préjugés sur sa profession. Et de rappeler que le recours à la consultation sans filet sur Internet n’est pas sans danger.

La psychiatrie est une chose trop sérieuse pour ne pas en rire. Les idées reçues, les dénis de ceux qui souffrent de pathologies graves, parfois mortelles, le Dr David Gourion les bat en brèche dans Cinquante puissantes raisons de ne pas aller chez le psy, un livre drolatique, en apparence léger, et illustré par le talent de l’illustrateur Muzo. Ce dernier n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai en matière de psychiatrie - si l’on peut dire -, puisqu’il a déjà accompagné un autre médecin, Christophe André, pour l’ouvrage Petites angoisses et grosses phobies.

samedi 3 décembre 2016

Du divan aux électrochocs

Accueil    SUISSE     24.11.2016

GUÉRISON Les études l’ont démontré: pour des dépressions légères à modérées, la psychothérapie est aussi efficace que les antidépresseurs.

Décodage. Antidépresseurs, acupuncture, psychothérapie, électrochocs… Les personnes en dépression ont désormais à leur disposition une palette de techniques pour s’en sortir. Les médecins, eux, ont une approche globale et tentent d’adapter le traitement à chaque patient.
Il est fini, le temps des chapelles. Psychiatres, psychologues, psycho­thérapeutes, les spécialistes ont décidé depuis quelques années de mettre en commun leurs forces pour lutter contre la dépression. Au sein des services spécialisés, dans les cantons romands, on revendique une approche globale et fédératrice: il s’agit d’abord de recevoir le patient, de l’écouter, d’analyser son profil, puis d’essayer avec lui plusieurs méthodes.

«Pendant des décennies, le patient devait s’adapter à la vision du psychiatre, relève Guido Bondolfi, médecin adjoint agrégé, responsable du programme des troubles anxieux aux HUG. Aujourd’hui, nous sommes plus sensibles au fait qu’il faut trouver la bonne chaussure au pied du patient. Cela ne sert à rien de lui imposer des approches qui ne lui conviennent pas.»

Les infirmiers anesthésistes en grève pour de meilleurs salaires

Entre 700 et 1 000 personnes se sont rassemblées à Paris pour réclamer une rémunération à la hauteur de leurs cinq années d’études et de leur master.
Le Monde.fr avec AFP

Des centaines d’infirmiers anesthésistes et étudiants ont manifesté jeudi 24 novembre à Paris.
Des centaines d’infirmiers anesthésistes et étudiants ont manifesté jeudi 24 novembre à Paris. JULIE SEBADELHA / AFP

Les infirmiers anesthésistes diplômés d’Etat (IADE) et les étudiants étaient appelés à faire grève jeudi 24 novembre par l’intersyndicale SNIA-CGT-FO-Aneia pour réclamer de meilleurs salaires, à la hauteur de leurs cinq années d’études et de leur master.

L'éducation thérapeutique en ambulatoire du CH Esquirol permet d'impliquer les patients psychotiques

L'ARS Nouvelle-Aquitaine a autorisé le CH Esquirol de Limoges (Haute-Vienne) à mettre en œuvre un programme ambulatoire d'éducation thérapeutique (ETP) pour les patients psychotiques et leurs aidants à domicile. Le CH entend ainsi rendre ces patients "pleinement acteurs de leur processus de soins et, de fait, leur permettre de reprendre leur vie en main", a-t-il informé dans un communiqué ce 29 novembre. Ce projet, impulsé par Robert Costanzo, chef du pôle des usagers, associe les patients, les familles et les soignants "dans une alliance thérapeutique dynamique". Encourager l'autonomie, améliorer la qualité de vie des patients, permettre aux aidants de mieux accompagner les personnes souffrant de maladie mentale sont les priorités de ce dispositif. Pour le patient, il s'agit concrètement d'apprendre à connaître la maladie et son traitement médicamenteux et à reconnaître les signes de début d'une aggravation ainsi que les circonstances favorisantes. "De la sorte, chaque patient doit se trouver en mesure de faire appel à une aide en cas d'urgence et savoir parler de l'évolution de sa pathologie au soignant", explique le CH Esquirol. Il doit en outre permettre de renforcer les habiletés nécessaires de ces patients au maintien d'une insertion sociale voire professionnelle et d'une qualité de vie optimale. "Le patient devient un acteur de sa prise en charge", résume Robert Costanzo.

Quel rôle jouent nos rêves sur notre mémoire et nos émotions ?



Conférences  Universcience 

Tout le monde rêve, même celui qui ne s’en souvient pas ! Pourquoi rêve-t-on ? Comment le cerveau endormi construit des récits détaillés et complexes ? Peut-on diriger ses rêves, maîtriser ses cauchemars ? Nos nuits n’ont pas livré tous leurs mystères…

Quel rôle jouent nos rêves sur notre mémoire et nos émotions ?
Quel rôle jouent nos rêves sur notre mémoire et nos émotions ? Crédits : eflon / Flickr
Jacqueline Carroy , historienne des sciences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Lire la suite et voir la conférence ...

Fillon, Mélenchon, Le Pen… : la Mutualité décrypte les programmes santé

Cyrille Dupuis    01.12.2016

La santé sera-t-elle un sujet majeur, voire décisif, de la campagne présidentielle 2017 après avoir été quasi absente en 2007 et 2012 ?
En lançant ce jeudi un ambitieux site participatif PlacedelaSante.fr pour « décrypter les programmes » des candidats à l'Élysée en matière de protection sociale, la Mutualité française affiche en tout cas sa volonté de « donner des clés de compréhension »à l'heure où le débat se cristallise sur les propositions radicales de François Fillon.    
« La santé est au cœur des préoccupations de nos concitoyens mais c'est beaucoup moins le cas des personnes qui aspirent aux plus hautes fonctions de l'État », a déclaré Thierry Beaudet, président de la FNMF, lors du lancement de ce site à Paris, en présence de trois think tanks partenaires (Fondapol, Fondation Jean Jaurès et Terra Nova). « Ce n'est pas un comparateur et il ne s'agit pas de distribuer les bons et les mauvais points, notre démarche vise à nourrir les débats et à éclairer les choix », assure le président de la Mutualité, une façon d'écarter la critique d'un positionnement partisan.

Personnes vivant avec le VIH ou VHB/VHC : un quart des discriminations intervient dans le domaine médical

Coline Garré     01.12.2016


À l'occasion de la journée mondiale de ce 1er décembre, l'association AIDES dénonce dans son rapport « la Face cachée des discriminations », rédigé en collaboration avec le Défenseur des droits, la persistance des discriminations dont sont victimes les séropositifs : 23,6 % des personnes vivant avec le VIH et 27,3 % de celles atteintes d'une hépatite ayant subi des discriminations l'ont été dans un contexte médical. Ces données font du domaine médical le deuxième lieu de discrimination à l'égard des personnes atteintes de VIH, VHB ou VHC, derrière la sphère affective et sexuelle.