Décodage. Antidépresseurs, acupuncture, psychothérapie, électrochocs… Les personnes en dépression ont désormais à leur disposition une palette de techniques pour s’en sortir. Les médecins, eux, ont une approche globale et tentent d’adapter le traitement à chaque patient.
Il est fini, le temps des chapelles. Psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, les spécialistes ont décidé depuis quelques années de mettre en commun leurs forces pour lutter contre la dépression. Au sein des services spécialisés, dans les cantons romands, on revendique une approche globale et fédératrice: il s’agit d’abord de recevoir le patient, de l’écouter, d’analyser son profil, puis d’essayer avec lui plusieurs méthodes.
«Pendant des décennies, le patient devait s’adapter à la vision du psychiatre, relève Guido Bondolfi, médecin adjoint agrégé, responsable du programme des troubles anxieux aux HUG. Aujourd’hui, nous sommes plus sensibles au fait qu’il faut trouver la bonne chaussure au pied du patient. Cela ne sert à rien de lui imposer des approches qui ne lui conviennent pas.»
«Pendant des décennies, le patient devait s’adapter à la vision du psychiatre, relève Guido Bondolfi, médecin adjoint agrégé, responsable du programme des troubles anxieux aux HUG. Aujourd’hui, nous sommes plus sensibles au fait qu’il faut trouver la bonne chaussure au pied du patient. Cela ne sert à rien de lui imposer des approches qui ne lui conviennent pas.»
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