Plusieurs études concernant le « temps du mourir » commencent à voir le jour, notamment de la part de professionnels des soins palliatifs. Axelle van Lander, psychologue en soins palliatifs au CHU de Clermont-Ferrand, publie « Apports de la psychologie clinique aux soins palliatifs[1]». Elle explique : « Je voulais décrire pourquoi, et notamment chez ceux qui souhaitent maintenir jusqu’au bout les entretiens avec les psychologues, la fin de vie peut devenir, du point de vue identitaire, une opportunité ».
Ce sont 344 patients admis en soins palliatifs et 1120 entretiens menés par 26 psychologues qui ont constitué la base de ce livre, qui se présente comme une étude sur « la crise du mourir ». La psychologue a ainsi pu établir que « même aux dernières heures, les changements identitaires sont encore possibles pour la personne, ce qui signifie d’une certaine manière qu’elle peut être vivante jusqu’au bout » (cf. Réinventer les soins palliatifs pour échapper aux « unités de soins sédatifs »).
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