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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 16 septembre 2016

Les IDE dans les médias : un film en ligne pour dire halte aux clichés

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Dans le cadre d'une unité d'enseignement de la formation en IFSI, des étudiants en soins infirmiers - devenus infirmiers depuis - ont réalisé un film* sur la représentation infirmière à travers les médias.  La vidéo, mise en ligne sur la toile en juillet dernier, a été visionnée près de 3000 fois. Interview de Laurent Four, infirmier et réalisateur. 


LAURA, INFIRMIÈRE : "LES PATIENTS SONT DEVENUS DE SIMPLES NUMÉROS DE CHAMBRE"

LCI  14 sept 2016

LE BLUES DES BLOUSES BLANCHES – Après le suicide de cinq infirmiers cet été, le personnel soignant est en grève, ce mercredi 14 septembre, pour dénoncer la dégradation de ses conditions de travail. Laura, jeune infirmière en Ehpad, raconte sa galère quotidienne à LCI.

Santé mentale et adolescence: Le Huffington Post Québec lance une nouvelle série de blogues intitulée Tête à têtes

 |  Par  11/09/2016   




Certains chiffres parlent d’eux-mêmes. Un adolescent canadien sur cinq (22 %) a songé sérieusement au suicide au cours des 12 derniers mois, a révélé une étude de l’organisme « Jeunesse, J’écoute » rendue publique jeudi dernier. Presque la moitié de ces jeunes ayant réellement pensé à s’enlever la vie ont déclaré qu’ils avaient élaboré un plan. Autrement dit, ils avaient réfléchi concrètement à la façon de mettre fin à leurs jours en envisageant le lieu ainsi que le moment pour passer à l’acte. 47% d’entre eux ont aussi avoué n’avoir parlé à quiconque de leurs idées noires.


L’enquête, menée auprès de 1319 jeunes canadiens âgés de 13 à 18 ans, montre également que ces adolescents suicidaires sont deux fois plus susceptibles d'être des filles que des garçons. Les raisons qui les ont poussés à songer au suicide sont certes multiples, mais 75% des jeunes sondés ont déclaré avoir des problèmes d’image de soi ou d’image corporelle. 27% ont été victimes de violence à la maison ou à l’école. Enfin, près d’un quart d’entre eux avaient des problèmes de dépendance à l’alcool ou à la drogue.

Autre chiffre significatif révélé par l’étude de « Jeunesse, J’écoute » : 55% de ces adolescents ont cherché des informations sur le suicide sur Internet et/ou les réseaux sociaux.









Le mal-être infirmier relayé dans les médias

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Ces derniers jours, plusieurs médias se sont emparés de la cause infirmière. France Télévision, Le Huffington Post, BFM Tv, Le Point : Presse quotidienne régionale et presse nationale ont donné la parole aux soignants... De quoi mieux faire entendre la voie des professionnels, qui, en plus d'une meilleure reconnaissance, souhaiteraient obtenir davantage de moyens pour exercer. 

Cinq suicides et une grève 

"Ça ne va pas très fort chez les blouses blanches", "Eté meurtrier chez les infirmiers", "Le malaise infirmier" : Les articles parus dans la presse généraliste hier révèlent au grand public le quotidien des infirmiers. 
Avec une grève nationale annoncée hier et cinq suicides cet été, les médias se sont emparés du sujet. 
Ainsi, le Huffington Post, d'après une dépêche AFP,  explique  que les infirmiers (représentés par la CNI, interviewée dans l'article), réclament l'attribution de fonds pour des embauches, la définition de ratio soignants au lit du patient par spécialité ou encore le renforcement des services de santé au travail. 

Attentat de Nice : face au traumatisme, les soins se réorganisent

15 septembre 2016

Deux mois après l’attentat survenu à Nice, les équipes de psychiatrie des hôpitaux de la ville continuent de faire face à un afflux de patients souffrant de stress post-traumatique. Afin de soutenir leur effort, le ministère en charge de la Santé annonce plusieurs mesures. Ces dernières sont bienvenues mais ne parviendront pas à résoudre l’état de tension qui va perdurer encore plusieurs mois, d’après le Pr Michel Benoit, chef du service de psychiatrie du CHU de Nice.
« Le dispositif (d’accompagnement médico-psychologique des blessés et des témoins, ndlr) initialement mis en place doit désormais évoluer pour répondre, dans la durée, aux besoins des victimes : un suivi à la fois accessible, pérenne et spécifique, notamment pour les enfants et les adolescents », annonce Marisol Touraine, ministre de la Santé. Une bonne nouvelle pour les équipes des hôpitaux de la ville.
En effet, depuis l’attentat, les trois établissements de santé de Nice font « face à une demande de soins extrêmement importante », indique le Pr Michel Benoit. « Plus de 1000 consultations psycho-traumatiques individuelles ont été effectuées par un psychiatre ou un psychologue depuis le 19 juillet. » Soit au moins 40 fois plus qu’en temps normal. Or « nous ne sommes pas en mesure de faire face à cette demande exceptionnelle avec nos effectifs réguliers », poursuit-il.
Un soutien pérenne aux professionnels niçois
Et ce dispositif d’urgence médico-psychologique mis en place immédiatement après l’attentat devrait s’interrompre à la fin du mois. Pour le « faire évoluer afin de garantir un suivi adapté et durable des personnes traumatisées », la ministre promet « un premier renfort de 6 professionnels ».

Les autorités sud-africaines confirment le décès de 36 patients en psychiatrie

16-09-2016

Les autorités sanitaires sud-africaines ont confirmé jeudi que 36 patients en psychiatrie étaient décédés dans la province de Gauteng.
Les patients sont décédés après avoir été transférés du centre de soins d'Esidimeni à la garde d'organisations non gouvernementales en début de cette année, selon le département de la Santé.
Cette nouvelle a poussé le ministre de la Santé, le docteur Aaron Motsoaledi, à demander au Bureau des médiateurs de la santé d'enquêter sur les circonstances entourant ces décès.
"C'est le genre de cas qui nécessite une enquête approfondie du Bureau des médiateurs de la santé qui nous fournira un rapport et des recommandations pour agir", a déclaré le ministre.
Le Bureau des médiateurs de la santé a été constitué pour enquêter sur ce type d'affaires, a-t-il dit.


Terrorisme. Pourquoi Daesh séduit autant les jeunes

LE TELEGRAMME    16 septembre 2016 

Pourquoi les thèses de Daesh séduisent-elles autant de jeunes ? Les terroristes qui passent à l’acte sont-ils fous ? Peut-on mieux les détecter ? Les « guérir » ? Habitué des cours d’assises, le psychiatre et criminologue Roland Coutanceau a sondé quelques-unes de ces âmes noires. Il livre au Télégramme ses réflexions.

jeudi 15 septembre 2016

Guerres et traumas


Collection: Inconscient et CultureDunod
2016 - 256 pages 

De la Première Guerre mondiale aux guerres d’indépendance, les con flits successifs du XXesiècle ont amené les psychanalystes à se pencher sur les soins à apporter aux patients traumatisés.
Les réponses ont évolué depuis Freud et ses élèves, avec, entre autres, les travaux d’un Fanon qui repensa les conditions de la psychothérapie institutionnelle dans le contexte de la guerre d’indépendance algérienne, tout en proposant sa propre version des traumas de guerre là où le politique fait effraction dans l’intime. Les services de psychologie des armées proposent des modèles précis de prévention des risques psychiques et de prise en charge des traumas de guerre.

mercredi 14 septembre 2016

Surdiagnostic en psychiatrie … pour (presque) tous les malheurs de la vie

14/09/2016

La tendance au surdiagnostic en psychiatrie est dénoncée depuis longtemps. Dans la lignée du vieux dicton sur le danger du recours intempestif au praticien (« Un médecin vous soigne, deux médecins vous estropient, et trois médecins vous tuent »), certains s’élèvent contre le risque d’une abusive « médicalisation », un concept popularisé vers 1975 par l’essayiste Ivan Illich évoquant à ce propos (dans son ouvrage Némésis médicale) un « contresens tragique, une contreproductivité paradoxale, version moderne du mythe grec de la Némésis : quand leur développement dépasse certains seuils critiques, les grands services institutionnalisés deviennent les principaux obstacles à la réalisation des objectifs qu’ils visent. »

Attentat de Nice : dix séances chez le psychologue pour les victimes

TV5MONDE   14 SEP 2016

Les victimes de l'attentat de Nice pourront bénéficier de dix séances auprès d’un psychologue, remboursées à hauteur de 50 euros chacune, a annoncé mercredi la ministre de la Santé Marisol Touraine dans un communiqué.
"Les victimes, blessés et/ou témoins du drame" pourront bénéficier "sur la base d’une prescription délivrée par leur structure d’accueil, de forfaits de 10 séances auprès d’un psychologue, remboursées chacune à 50 euros", fait savoir Mme Touraine deux mois jour pour jour après l'attentat.

Lionel, infirmier: "Avant je travaillais pour le patient, aujourd'hui j'ai l'impression de remplir une tirelire"

14/09/2016

Après le suicide de cinq infirmiers cet été, les blouses blanches sont appelées à la grève ce mercredi par la Coordination nationale infirmière (CNI), pour réclamer des fonds supplémentaires et des meilleures conditions de travail. Lionel Lebourg, est infirmier psychiatrique depuis 26 ans dans un hôpital du Havre, où un de ses collègues s'est donné la mort. Il témoigne sur RMC.

"J'ai connu la psychiatrie dans laquelle on mettait de l'humain, on travaillait l'humain. Il y avait des effectifs qui étaient suffisants, on avait un nombre de médecins psychiatres suffisants. Et quand on avait des réunions de travail on parlait du patient.

De la souffrance au suicide, comment un infirmier s'est senti "pris au piège" dans son travail

Depuis le mois de juin, cinq infirmiers se sont donné la mort à Toulouse, au Havre ou encore dans la Sarthe. Franceinfo fait le récit de l'un de ces drames.

Un infirmier aide un patient dans un CHU de Maine-et-Loire, le 23 octobre 2013.
Un infirmier aide un patient dans un CHU de Maine-et-Loire, le 23 octobre 2013. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)
"Je vous souhaite du courage pour assumer cette responsabilité. Vous êtes toutes les deux responsables de mon suicide. Mesdames, je ne vous salue pas." Ce sont les derniers mots de Marc*, couchés sur le papier un vendredi du mois de juillet. Ce jour-là, Marc doit prendre ses nouvelles fonctions de cadre de santé. Mais il ne se rend pas au centre hospitalier où il exerce depuis 2012. Il reste chez lui. Il est à bout. Il veut en finir. Il prend un médicament à haute dose et sombre. A côté de lui, trois courriers. Trois écrits dans lesquels il évoque deux membres de la direction pour justifier ce geste, qui lui sera fatal. Marc meurt après quatre jours passés en réanimation.
Ce suicide, comme ceux de quatre autres infirmiers depuis juin, reflète, selon la Coordination nationale infirmière (CNI), l'un des syndicats de la profession, la souffrance du personnel. Elle a appelé à la grève, mercredi 14 septembre, et réclame des "actions urgentes". La CNI incite aussi infirmiers et infirmières à porter un brassard noir sur leur lieu de travail en signe de respect. Pourtant, dans les établissements concernés par les suicides, on pense peu à cette initiative. Le personnel – à la demande des collègues de Marc interrogés par franceinfo, leur établissement n'est pas nommé dans cet article – est encore secoué par la mort de leurs collègues respectifs.

Strasbourg : Les bus affichent de nouvelles fenêtres sur le handicap

 14.09.2016 

Nouvel habillage sur les bus de la CTS parés de peintures primitives réalisées par des jeunes handicapés…
Strasbourg le 14 septembre 2016. Nouvel habillage des bus de la CTS par les jeunes de l'association Arahm, Association régionale d'aide aux handicapés moteurs.
Strasbourg le 14 septembre 2016. Nouvel habillage des bus de la CTS par les jeunes de l'association Arahm, Association régionale d'aide aux handicapés moteurs. - G. Varela / 20 Minutes Gilles Varela
C’est du brut. Des coups de pinceaux, des masques africains, de l’art primitif qui a été choisi pour habiller les sept nouveaux bus de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS).
Des œuvres avant tout
Les peintures, réalisées par les jeunes de l’association Arahm, Aide aux handicapés moteurs, sont hautes en couleur et feront nul doute oublier cet hiver aux Strasbourgeois la grisaille du macadam. Ces nouveaux habillages de bus succèdent à ceux réalisés par d’autres artistes strasbourgeois prestigieux comme Tomi Ungerer, François Génot, Théo van Doesburg,Vincent Godeau ou encore Gustave Doré. Une vraie fierté pour la direction, les bénévoles de l’association et les jeunes artistes, et une belle fenêtre sur le Handicap.

Infirmiers: dans les couloirs du désespoir

Au moins cinq soignants se sont donné la mort cet été. Des drames qui mettent en lumière la souffrance des personnels hospitaliers face à leurs conditions de travail et au manque de réponse de leur hiérarchie.

Un cortège sombre et silencieux. Ce mercredi matin, devant l’hôtel de ville de Martigues (Bouches-du-Rhône), les blouses blanches vont se rassembler, à l’initiative de la Coordination nationale des infirmières (CNI), qui appelle également à la grève dans toute la France. Les participants «sont invités à porter un brassard noir sur leur tenue professionnelle pour un témoignage de respect à nos collègues décédés cet été».
S’agit-il d’une mise en scène un brin macabre ? Nullement. «C’est l’expression d’une grande inquiétude», note la CNI. Au moins cinq infirmiers se sont en effet suicidés depuis le mois de juin dans des structures médicales. Des drames isolés, d’abord personnels, tous impossibles à expliquer par une seule cause. Il n’empêche, ils se sont répétés. Et ces gestes désespérés semblent faire écho à un climat lourd et pesant que l’on ressent dans le monde des soignants.«C’est au minimum un symptôme, lâche un ancien directeur des hôpitaux. Dans tous les établissements, le manque de personnel et la hausse de l’activité fragilisent les gens. Mais on n’a rien fait, on s’y est habitué. C’est un paradoxe, mais dans le monde hospitalier, il n’y a aucune sensibilité à la souffrance au travail.»

mardi 13 septembre 2016

Des chercheurs sont parvenus à reproduire des souris sans recourir à des ovocytes

LE MONDE | Par Paul Benkimoun
This picture taken on January 23, 2014 shows a mouse in a box at the Neurosciences rechearch Center CERMEP in Bron, near Lyon.  AFP PHOTO / PHILIPPE MERLE / AFP PHOTO / PHILIPPE MERLE
This picture taken on January 23, 2014 shows a mouse in a box at the Neurosciences rechearch Center CERMEP in Bron, near Lyon. AFP PHOTO / PHILIPPE MERLE / AFP PHOTO / PHILIPPE MERLE PHILIPPE MERLE / AFP
C’est un fait biologique érigé en dogme depuis le XIXe siècle qui est mis à mal par des chercheurs de l’Université de Bath (Angleterre) et leurs collègues de l’Université de Regensburg (Allemagne). Ils sont parvenus à obtenir des souriceaux viables, sans avoir recours à des ovocytes, des cellules sexuelles d’origine maternelle. Jusqu’ici, les biologistes étaient persuadés que la présence d’un gamète femelle, l’ovocyte, était indispensable au développement d’un embryon.
Petit rappel, pour comprendre la portée de cette expérience : la reproduction sexuée fait normalement appel à ces deux gamètes, l’un femelle et l’autre mâle, comportant chacun un exemplaire de chaque chromosome, qui en fusionnant formeront les paires de chromosomes de l’embryon. Dans le premier cas on parle de cellule haploïde et dans le second de cellule diploïide. On croyait jusqu’ici qu’il s’agissait de la seule voie possible pour obtenir un organisme vivant. Depuis la brebis Dolly, il existe bien un autre moyen de créer artificiellement un nouvel organisme, par clonage, mais dans ce cas son patrimoine génétique est identique à celui de l’individu dont une cellule a été utilisée.
Passage obligé
Or, Toru Suzuki et ses collègues, dont les recherches ont été publiées mardi 13 septembre sur le site de la revue Nature Communications, démontrent pour la première fois que chez la souris l’on peut obtenir un individu unique à partir d’embryons et de spermatozoïdes, sans recours à des ovocytes.
Souris Laboratoire
Souris Laboratoire Nature Communications

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Le drôle d'engin de jeunes patients du CHU et de Cie La Machine

13/09/2016

Nantes - Publié le 
  • Aurélien, jeune patient du centre de psychothérapie, Gwenaelle Parchantour, infirmière et Lorette Guillou, chargée de médiation à la compagnie La Machine.Aurélien, jeune patient du centre de psychothérapie, Gwenaelle Parchantour, infirmière et Lorette Guillou, chargée de médiation à la compagnie La Machine. | Ouest-France.
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"Tous les patients en psychothérapie seront remboursés"

LUXEMBOURG    12 septembre 2016 
Propos recueillis par Virginie Orlandi
Votée en juillet 2015, la loi sur la psychothérapie augurait de grands changements pour les professionnels de santé et les patients. Quels sont les psychothérapeutes qui peuvent encore exercer et où les trouver? Comment se faire rembourser ses soins par la Caisse Nationale de Santé? Lydia Mutsch, ministre de la Santé, nous répond.
  • La loi sur les psychothérapeutes est-elle entrée en vigueur pour tous les professionnels?
Depuis la date d'entrée en vigueur  de la loi (le 14 juillet 2015, ndlr) tous les professionnels utilisant la méthode thérapeutique afin de traiter les troubles mentaux chez l'adulte, l'adolescent et l'enfant sont concernés.
  • Combien de professionnels ont reçu l'autorisation d'exercer?
Actuellement, 61 autorisations de pratiquer ont été délivrées et 110 dossiers sont encore en suspens. Ils seront traités par le Conseil scientifique qui se déroulera le 27 octobre.
  • Le nombre de professionnels dans le pays va-t-il diminuer au vu des critères linguistiques et de formation en psychologie exigés par la loi?
Tout le monde ne pourra pas continuer d'exercer puisqu'il faut être diplômé du master de l'université du Luxembourg et maîtriser parfaitement soit l'allemand, soit le français et comprendre les trois langues administratives du pays. La loi contient néanmoins une disposition transitoire de trois ans pour permettre aux professionnels de se mettre à niveau.