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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 18 novembre 2013

Doris Lessing, l'icône féministe qui détestait les étiquettes

LE MONDE | 
Par 
Doris Lessing chez elle, à Londres.
Doris Lessing chez elle, à Londres. | AP/MARTIN CLEAVER
De passage à Paris en septembre 2007, au moment de la sortie de son roman Un enfant de l'amour (Flammarion), Doris Lessing, morte dimanche 17 novembre à l'âge de 94 ans, éclatait de rire lorsqu'on lui parlait du Nobel.
Son nom avait été mentionné pour ce prix dès 1976, "une vieille histoire". Trois semaines plus tard, à quelques jours de son 88eanniversaire, le Nobel de littérature lui était attribué. A Londres, ce jeudi 11 octobre 2007, elle revenait de faire des courses, les bras chargés de paquets, et a vu un attroupement devant sa maison.
Passée la première surprise, "Oh ! mon Dieu!", elle a retrouvé son sourire moqueur pour commenter : "Ils ont pensé, là-bas les Suédois : celle-là a dépassé la date de péremption, elle n'en a plus pour longtemps. Allez, on peut le lui donner !"
Il est vrai qu'elle était la plus âgée des lauréates depuis la création du prix en 1901. Ce qui a permis au secrétaire perpétuel d'affirmer avec un humour tout à fait involontaire: "Elle est un sujet de débats entre nous depuis un certain temps et aujourd'hui c'était le bon moment. Je pense pouvoir dire que dans toute l'histoire du prix, c'est la décision qui a été la plus soigneusement pesée."
Les Nobel ont dit voir en Doris Lessing "la conteuse épique de l'expérience féminine, qui, avec scepticisme, ardeur et une force visionnaire, scrute une civilisation divisée". Une description bien tiède pour cette battante, cette insolente radicale qui pensait rejoindre le bataillon des très grands écrivains n'ayant pas eu le Nobel pour n'être pas assez politiquement correct, elle qui, justement, jugeait le politiquement correct comme "la plus puissante tyrannie des esprits dans ce qu'on appelle le monde libre."

Télésurveillance : Big Brother pénalise les patients

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO 
Certaines associations de patients n’en voulaient pas, mais leurs protestations n’y ont rien fait : depuis le 1er octobre, les personnes traitées pour un syndrome d’apnées du sommeil sont désormais « télésurveillées ». De quoi s’agit-il ? La télésurveillance consiste à interpréter à distance des données de suivi médical, ce qui implique successivement d’enregistrer des données, de les transmettre (par Internet, notamment), de les interpréter pour, in fine, prendre des décisions.
Cette modalité de surveillance appartient au domaine nouveau de la télémédecine (médecine à distance), aux côtés d’autres possibilités comme la téléconsultation (consultation à distance). La télésurveillance vient de prendre pied dans la réalité en France, non sans poser question.
Rappelons d’abord que le syndrome d’apnées du sommeil se caractérise par la survenue, pendant le sommeil, d’épisodes d’interruption de la ventilation (apnées) ou de réduction de la ventilation (hypopnées). Trop fréquents, ces troubles peuvent entraîner une somnolence le jour (responsable d’accidents de la route et d’accidents de travail) et des complications cardio-vasculaires (hypertension, infarctus). En France, de 1 à 3 millions de patients sont concernés par cette maladie.

Autisme : recherches tous azimuts pour un repérage précoce

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
L’autisme, qui concerne plus d’un enfant sur cent, pourrait-il être repéré dès les premiers mois de vie ? C’est ce que cherchent à savoir deux équipes, l’une, américaine, avec des tests de suivi du regard, l’autre, française, avec une approche génétique. Le diagnostic de ce trouble du développement est rarement porté avant l’âge de 3 ans, mais nombre de spécialistes plaident pour un dépistage avant 18 mois, pour une prise en charge plus précoce.

Fini de pousser Mémé dans les orties

CATHERINE MALLAVAL

D’accord, y a quand même peu de chance de voir des grands-parents escalader des grues pour réclamer un statut ou des droits de visite, comme le souligne avec facétie Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie. Mais gaffe quand même, les pépés et les mémés d’aujourd’hui ne sentent pas la naphtaline. Selon le dernier relevé de l’Insee publié le mois dernier, les femmes deviennent grand-mère pour la première fois à 54 ans, et les hommes grand-père à 56 ans. Pas un âge de croulant. Surtout, ils sont de plus en plus nombreux : 15,1 millions de Français (8,9 millions de grands-mères et 6,2 grands-pères) sont désormais grands-parents, contre 12,6 millions en 1999.Autant parler d’une force avec laquelle il faut compter. Voilà l’esprit du colloque qui se tiendra demain à Paris sous la bannière du ministère aux Personnes âgées et de l’Ecole des grands-parents européens (EGPE), association d’aide et de dialogue qui fêtera bientôt ses 20 années de vieux et loyaux services. Au programme, des débats sur l’identité et le rôle de cette foule de papys-mamys (avec des juristes, des sociologues), histoire de mieux reconnaître leur place et surtout d’encourager la «GPA». Non, pas la sulfureuse Gestation pour autrui, mais la Grand-parentalité active. Encore un bien joli concept. Mais comment faire ? Voici trois pistes.

Premier cas de suicide chez les robots

19.11.13 

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Le tabloïd anglais Daily Mirror rapporte une anecdote suffisament drôle pour qu’on en parle ici : un aspirateur robot iRobot se serait donné la mort dans un foyer autrichien, alors qu’il menait une vie paisible de nettoyage et d’aspiration. Il n’aurait pas supporté sa condition d’aspirateur robot et aurait volontairement mit fin à ses jours.
La ville de Kirchdorf en Autriche a connu un sinistre évènement cette semaine qui secoue encore toute la planète robots. Voici le récit tragique d’un pompier ayant assisté à la scène :

Pétition Danger législatif: la résidence alternée imposée à tout âge

Rédigée par
Bernard Golse, Professeur de pédopsychiatrie à l’Université Paris V, chef de service à l’Hôpital Necker-Enfants Malades 
Antoine Guédéney, Professeur de pédopsychiatrie à l’Université Paris VII, chef de service à l’Hôpital Bichat-Claude 
Bernard Maurice Berger, chef de service en pédopsychiatrie au CHU de St Etienne Emmanuelle Bonneville, Maître de Conférence en psychologie de l’enfant à l’Université Paris V 
Albert Ciccone, Professeur de psychologie et de psychopathologie de l’enfant à l’Université Lyon 2
Eugénie Izard, pédopsychiatre en libéral, auteure de « Troubles psychiques observés chez les enfants vivant en résidence alternée non conflictuelle » 
Jacqueline Phélip, Présidente de l’association « L’enfant d’abord », auteure de « Le livre noir de la garde alternée » (Dunod, 2006) et de « Divorce, séparation : les enfants sont-ils protégés » (Dunod, 2012)


« Etant donné ce que permettent d'affirmer l'expérience clinique, les connaissances dont nous disposons sur le développement de l'enfant depuis son tout jeune âge, et les récentes recherches internationales, nous considérons que le projet de loi envisageant la résidence alternée paritaire comme mode de garde prioritaire en cas de séparation parentale fait courir un risque prouvé pour le développement affectif des enfants.

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dimanche 17 novembre 2013

Inflation de dépenses de santé au Japon

Selon un rapport du ministère japonais de la Santé, les dépenses de soins médicaux dépassent désormais 300.000 yens (2.200 euros) par an et par habitant. Pour l'année allant d'avril 2011 à mars 2012, le total des dépenses de santé s'est élevé de 3,1% sur un an à 38.600 milliards de yens (286 milliards d'euros). Du fait du vieillisement d ela population, le montant croît d'année en année (de plus de 3% par an en moyenne depuis 2007) et devrait dépasser 40.000 milliards de yens en 2013. Ces dépenses de santé (dont une grande partie est prise en charge par l'Etat et les assurances sociales) représentent désormais plus de 8% du produit intérieur brut de l'archipel (PIB) contre moins de 5% il y a 20 ans, mais toujours un peu moins qu’en France.

samedi 16 novembre 2013

Professions du futur

LE MONDE | Par 
Les postes les plus difficiles à pourvoir en France seraient ceux de travailleur manuel, technicien ou chauffeur routier...
Les postes les plus difficiles à pourvoir en France seraient ceux de travailleur manuel, technicien ou chauffeur routier... | REUTERS/GRIGORIS SIAMIDIS
«Quand je serai grande, je serai grosmancière. J'écrirai des livres avec tous les gros mots que je ne peux pas dire aujourd'hui… »Les perspectives professionnelles de cette petite fille pourraient bien aboutir, même si le métier qu'elle vise n'apparaît pas dans la liste des « 20 métiers du futur » du think tank américain Sparks & Honey (metiersdemain.com/20-metiers-du-futur).
Dans son guide pratique Bien choisir son futur métier, Pôle emploi estime qu'il est «primordial de prendre le temps de réfléchir à son orientation avant de se lancer», espérant que sa brochure puisse aider le lecteur « à construire le projet professionnel cohérent et réaliste qui correspondra à ses souhaits mais aussi aux besoins des employeurs ».

Hélène CIXOUS

L’univers d’Hélène Cixous

Professeur, écrivain, poétesse, auteur dramatique, philosophe
Auteur notamment de : Ayaï : le cri de la littérature  ACcompagné d’Adel Abdessemed   (éditions Galilée,  sortie 25 novembre)

En ce moment se joue au Théâtre du Soleil la pièce qu’elle a écrite en 1985 L’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge.  

vendredi 15 novembre 2013

Femmes de banlieue, elles occupent les cafés d’Aubervilliers

Le Monde Blogs  
Les femmes du collectif Place aux femmes dans un café d'Aubervilliers (SZ)
Les femmes du collectif Place aux femmes dans un café d'Aubervilliers (SZ)
Elles sont assises au fond du café. Une grande tablée, un paquet de biscuits apéritifs et quelques verres. A comptoir, trois hommes regardent, curieux. C'est au Pile ou face, dans ce bar d'Aubervilliers situé sur la grande avenue qui mène à la mairie, que le collectif Place aux femmes, a jeté son dévolu ce mardi 12 novembre. Comme toutes les quinzaines, Monique et ses copines « veulent occuper l'espace ». Toutes – ou presque – portent un foulard à pois, comme signe de reconnaissance. Dans ces rues de banlieue, en ce soir hivernal, c'est une vraie surprise de voir autant de femmes dans un café. Ici, comme dans de nombreuses communes de tradition ouvrière et immigrée, ils sont le domaine des hommes.
La première fois, qu'elles ont osé, c'était en beau jour d'avril 2011, au Roi du café. Monique, enseignante à la retraite, avait voulu y prendre un café : « Il n'y avait que des hommes qui me regardaient comme si je n'étais pas à ma place. J'ai trouvé ça insupportable. Sur le trajet du métro, je me suis aperçue que toutes les terrasses étaient masculines », raconte-t-elle. Alors, elle a envoyé un mail à ses amies pour leur raconter l'expérience, leur proposer de réagir. Le mail a circulé et fait d'autres adeptes.
Trente cafés "visités"
Ces femmes, toutes habitantes Aubervilliers et nombreuses à être actives dans la vie associative, ont décidé de tester un premier troquet : « On est arrivée deux par deux, grignotant la terrasse chaise après chaise, jusqu'à former un groupe occupant une bonne moitié de l'espace », se souvient encore Monique. « On était regardées de travers par les jeunes, les dealers qui se postaient contre le mur en faisant masse. Des voitures se sont garées juste devant, la radio à fond. Même la police est passée deux fois ! Mais on n'avait pas peur et on est devenu l'événement du quartier », ajoute Maguy, auteure, la cinquantaine rieuse.
Elles sont revenues durant plusieurs semaines jusqu'à ce que leur présence semble évidente. Le groupe est alors passé à un autre café. Dix huit mois plus tard, elles ont « visité » une trentaine d'estaminets. « C'est parfois difficile d'oser entrer et s'asseoir, c'est un vrai engagement », insiste Nadia, professeure. « Au fur et à mesure, on gagne en confiance : des habitudes se créent, les femmes s'arrêtent et entrent », note Nathalie, comédienne. Au Roi du café, la clientèle a changé et d'autres femmes consomment régulièrement. C'est à son patron qu'elles ont attribué leur label « ici, les femmes se sentent chez elles aussi ». Un autocollant jaune apposé sur la vitrine comme une première victoire.

Le label du collectif Place aux femmes (SZ)
Le label du collectif Place aux femmes (SZ)
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Quand les députés sont les hérauts des infirmières

14|11|2013


Une agence de communication a passé au crible les 33 840 questions écrites posées par les élus au gouvernement, de juillet 2012 à juillet 2013. Fait surprenant, la santé fait partie de leurs principales préoccupations. Les infirmières n'ont pas été oubliées.


Avec 4981  questions, la santé est le thème abordé le plus souvent par les députés, tous groupes politiques confondus, devant l'organisation de l'Etat (4802) et la politique économique et industrielle (3599).Des thèmes qui n'ont pas fait l'objet de grandes lois sur la période étudiée, note Pierre-Yves Frelaux, président de l'agence TBWA/Corporate, qui a conduit l'étude. « Une manière probablement pour les députés de dire au gouvernement qu'il est temps de s'occuper de ces questions », analyse-t-il. Des questions auxquelles les ministères ont deux mois pour apporter des réponses (1).

À Tourcoing, une journée pour parler sexe et adolescence

15/11/2013 Par MARIE-CLAUDE GUILLEMEN

À l’initiative du pédopsychiatre Vincent Garcin, mais organisée par tous les partenaires qui travaillent avec des adolescents, une « première journée annuelle Tomkiewicz » se déroulera le mercredi 20 novembre, à l’hospice d’Havré.

Pour lancer la 1re journée Tomkiewiecz, représentants de l’espace Tom et des services municipaux (Jeunesse et Direction des territoires).

Le Dr Vincent Garcin, du pôle psychiatrie pour enfants et adolescents (EPSM Lille métropole), est à l’origine de cette journée qui se déroulera en trois parties : la matinée sera destinée aux professionnels de la santé en phase avec les adolescents ; l’après-midi sera ouvert aux adolescents inscrits dans le cadre de centres sociaux, établissements scolaires, centres de loisirs ; le début de soirée sera « tout public ». Une façon pour le pédopsychiatre de donner un rendez-vous annuel aux adolescents avec les partenaires qui travaillent avec eux, et de marquer les dix ans de l’équipe mobile des adolescents sur le secteur de Tourcoing.



La méthode kangourou célébrée à l’occasion du « Prematurity Day »

15/11/2013

Crédit photo : PHANIE
Dans les pays à faibles ressources, la « méthode kangourou » pour s’occuper des prématurés conserve tout son intérêt. « Un soin intensif non onéreux », selon l’auteur d’une publication dans «Pediatric Research»(Pr Joy Lawn), et qui se révèle la clef d’un développement optimisé pour les 15 millions de nouveau-nés à ou avant 37 semaines de gestation, et dont un milliondécèdent. Chez les survivants, 3 % ont des handicaps modérés à sévères et 4,4 % des déficits légers (IMC, troubles des apprentissages…).
Il manque 6 semaines de gestation ou moins chez 85 % des bébés nés prématurés. Ils ont des troubles de l’alimentation et de lathermorégulation et constituent un terrain propice aux infections. L’immaturité des poumons concerne les enfants nés avant 32 semaines.

Indépendance professionnelle : un psychiatre attaqué devant l’Ordre par un employeur

 15/11/2013

Le Dr Jean Rodriguez, psychiatre au centre hospitalier deMontfavet (Vaucluse), est poursuivi devant le conseil de l’Ordre des médecins duVaucluse par une entreprise dans laquelle travaille une de ces patientes.
« On me reproche d’avoir fait un certificat qui fait la liaison entre la pathologie et [le] travail » de cette patiente, a détaillé le médecin au micro de France Bleu Vaucluse. Le psychiatre a aussi expliqué subir des poursuites pour avoir évoqué un cas de« harcèlement moral au travail » dans un courrier adressé au médecin-conseil de l’assurance-maladie afin de faire reconnaître son diagnostic comme accident de travail.

Emile Poulat: "Sans confiance, la vie en société est impossible"

LE MONDE | Propos recueillis par 
Emile Poulat, historien des religions, sociologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales et directeur de recherche au CNRS.
Emile Poulat, historien des religions, sociologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales et directeur de recherche au CNRS. | AFP
 Emile Poulat est un intellectuel discret, l'archétype du professeur et chercheur exigeant. A plus de 90 ans, ce grand historien des religions et sociologue reconnu, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, directeur de recherche au CNRS, n'a jamais tenu de magistère médiatique. Obsédé par sa liberté, il n'est pas un homme de pouvoir. A travers une oeuvre touffue, originale et exigeante, il a été plutôt, selon l'expression de l'historienne Valentine Zuber, un « éveilleur de conscience », notamment sur la question du long conflit entre la culture catholique traditionnelle et la culture laïque moderne, sa grande spécialité. Depuis quelques années, il s'intéresse à la place de la confiance dans nos sociétés contemporaines.
La confiance, ou plutôt la défiance, est devenue ces derniers temps une obsession de nombreux décideurs. Commençons par le mot même. Que recouvre-t-il ?
Le mot est riche. La confiance, nous dit le dictionnaire, c'est le fait de croire. Il y a un rapprochement clair entre confiance et croyance. Confiance en autrui, confiance en mon voisin… On voit apparaître là l'idée de foi, dans un sens non religieux. La foi était le lien qui unissait le suzerain à ses féodaux. La foi conjugale, aussi, est un rapport interpersonnel. En latin, fides a donné foi, fidélité et fiabilité. Mais il est aussi voisin du mot fedus, qui renvoie au traité, au pacte, à la convention, aux idées de fédérer et fédération également. Ces mots politiques ont une source dans la confiance publique, si l'on peut dire. Dans le premier terme de l'idée de confiance : la croyance, je suis renvoyé à credo, mais aussi à crédit et à créance. Il y a une ambiguïté intéressante autour de la créance. C'est en ancien français la croyance, mais c'est aussi une dette si l'on tire créance.
Crédit… créance, créancier, nous sommes là dans le régime de la confiance. Je voudrais rappeler que la Caisse des dépôts et consignations, fondée en 1816, avait, statutairement, pour mission d'être « gardienne du crédit public ». Autrefois, on employait le terme de foi publique. Il n'y a pas de société sans cette foi-là. Cette foi, c'est sur cela qu'une société fonctionne, car on sait qu'on peut s'appuyer les uns sur les autres.

Rôle du généraliste devant le harcèlement moral au travail - Problème de santé publique

 Les entretiens de Bichat 26 septembre 28 septembre

Incontestablement la profonde transformation de l’organisation du travail, avec son souci de compétitivité et d’efficacité économique a généré de nouvelles souffrances et de nouvelles pathologies d’ordre mental et émotionnel, avec en particulier une augmentation des situations de harcèlement moral.

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jeudi 14 novembre 2013

Vers une aide psychiatrique à domicile ?

LUXEMBOURG 16 novembre 2013
  • Frank GHISLAIN
ANTOING - Le «Projet 107», une aide psychiatrique à domicile, a été examiné lors de la réunion conjointe Ville-CPAS.Explications de Jean-Luc Hoebanx.
Coordinateur du «Réseau de santé mentale du Hainaut occidental», Jean-Luc Hoebanx a présenté aux conseillers communaux et du CPAS le «Projet 107». Ceux-ci devront se positionner sur une éventuelle adhésion d’Antoing à ce réseau de soins psychiatriques à domicile, une décision qui sera prise en décembre prochain lors d’un prochain conseil. Avant le lancement du «Projet 107», un certain nombre de problèmes était évident dont un manque de coordination des lieux d’hospitalisation psychiatrique de crise, l’absence d’un service de soins psychiatriques à domicile, un accueil et une permanence de crise inexistants, un manque de logements bon marché pour les personnes seules… On constatait aussi un manque de places en habitations protégées, un manque de places en MSP (maisons de soins psychiatriques), un manque d’effectifs pour la prise en charge des patients à domicile mais aussi des services psychiatriques aigus encombrés. La mise en place du «Projet 107» permet à présent de pallier un certain nombre de ces problèmes ou de ces carences. «Il y a eu une vaste réforme des soins psychiatriques visant à faire autre chose que de placer des patients dans leurs lits.

Un quinqua sur cinq n'a pas d'enfant

    MARIE-JOËLLE GROS ET CATHERINE MALLAVAL

Décidément, le pater familias a du plomb dans l’aile. Non seulement, l’homme n’est plus ce pilier ravitailleur et autoritaire des familles, mais voilà maintenant qu’il renâcle à se reproduire. C’est du moins ce qui surprend à la lecture d’un gros plan de l’Insee intitulé «Avez-vous eu des enfants, si oui combien ?», l’un des nombreux chapitres du Portrait social de la France, édition 2013, publié ce jeudi. Les statistiques sont formelles : plus d’un homme sur cinq né entre 1961 et 1965 n’a pas eu d’enfant (du moins jusqu’au dernier relevé de l’Insee en 2011). Un constat d’«infécondité» important et en forte progression (+8 points) sur vingt ans. Attention, rien à voir avec des problèmes de stérilité ou d’infertilité. Il ne s’agit pas d’hommes 
qui n’ont pas pu procréer mais qui n’ont pas eu d’enfants. Nuance.
Un manque d’envie de tomber dans les Lego ou les Barbie ? Il y a manifestement de cela. Comme le souligne l’Insee«paradoxalement, la légalisation de la pilule et de l’avortement a permis à plus d’hommes que de femmes de concilier le désir de vivre en couple et de ne pas avoir d’enfants». Mais il n’y a pas que le manque d’appétit pour le pouponnage. En vingt ans, la proportion d’hommes n’ayant jamais vécu en couple a doublé. Au total, 10% des quinquas sont des célibataires endurcis.

mercredi 13 novembre 2013

La dépression accélère le vieillissement biologique


 13/11/2013

Observées en laboratoire, les cellules des personnes dépressives ou qui l’ont été par le passé, apparaissent plus vieilles que celles des sujets indemnes de dépression. « Cette large étude montre que la dépression est associée avec une accélération du vieillissement de plusieurs années, en particulier chez les sujets qui ont présenté les symptômes les plus sévères » a précisé le Dr Josine Verhœven (du Centre médical Vu aux Pays-Bas).
Ceci pourrait expliquer le début prématuré de certaines pathologies liées à l’avance en âge, cancer, diabète, maladies métaboliques, chez les sujets dépressifs : l’accélération du vieillissement serait biologiquement supportée par le racourcissement des télomères.