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vendredi 15 novembre 2013

La méthode kangourou célébrée à l’occasion du « Prematurity Day »

15/11/2013

Crédit photo : PHANIE
Dans les pays à faibles ressources, la « méthode kangourou » pour s’occuper des prématurés conserve tout son intérêt. « Un soin intensif non onéreux », selon l’auteur d’une publication dans «Pediatric Research»(Pr Joy Lawn), et qui se révèle la clef d’un développement optimisé pour les 15 millions de nouveau-nés à ou avant 37 semaines de gestation, et dont un milliondécèdent. Chez les survivants, 3 % ont des handicaps modérés à sévères et 4,4 % des déficits légers (IMC, troubles des apprentissages…).
Il manque 6 semaines de gestation ou moins chez 85 % des bébés nés prématurés. Ils ont des troubles de l’alimentation et de lathermorégulation et constituent un terrain propice aux infections. L’immaturité des poumons concerne les enfants nés avant 32 semaines.

Les soins type kangourou, la mère portant son enfant peau contre peau, représentent un atout pour tous ceux qui n’ont pas de problèmes d’immaturité pulmonaire. Le « Prematurity Day » (17 novembre 2013) est l’occasion de souligner les bénéfices de la méthode kangourou : promotion de l’allaitement et réduction des infections. Selon le Pr Lawn, expert auprès des Nations unies : « les trois quarts des enfants quidécèdent chaque année pourraient être sauvés en appliquant cette méthode rentable et sans soins intensifs ».
Comparés aux filles, les garçons présentent des risques plus élevés deprématurité et par ailleurs, à terme égal, de complications. Les femmes enceintes d’un garçon ont plus de risque de problèmes placentaires, depré-éclampsied’HTA, des états associés à la prématurité.
La maturation des filles, dans l’utérus comme après la naissance, est plus rapide que celle des garçons.
› Dr BÉATRICE VUAILLE

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