Un ancien employé de la clinique de psychiatrie médico-légale Etoine a alerté les autorités sur des failles de sécurité. Le Canton a ouvert une enquête.
«Les portes des cellules ne peuvent pas être fermées, parce que le Département de la Santé y applique les mêmes règles que dans un hôpital. Et les grillages sont si bas qu'on peut passer par dessus sans problèmes à plusieurs endroits.» Fabian K.* a expliqué à «Blick» pourquoi il a décidé de saisir les autorités.
La clinique Etoine, gérée par le service de psychiatrie de l'Université de Berne, soigne des patients avec une forte propension à la violence, des meurtriers et des violeurs. Mais sa gestion de la sécurité est, pour l'ex-employé, désastreuse. «Les clôtures ne sont pas équipées de capteurs, ni d'alarmes. Personne ne s'est encore échappé, mais ce n'est qu'une question de temps», s'inquiète Fabian.
L'homme a commencé son activité de gardien en 2011, à l'ouverture de la structure. Et très vite, il a compris que quelque chose n'allait pas. «On refusait de nous communiquer quel patient souffrait de quoi et à quel point ils étaient dangereux. Comment voulez-vous que nous fassions notre travail?» Avec deux collègues, ils s'en remettent à leurs supérieurs, mais rien ne bouge.
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