Transferts cinéphiles Le cinéma latino-américain et la psychanalyse
5ème colloque du CRIMIC et de Savoirs et clinique-Paris
15, 16 et 17 novembre 2013
Colegio de España (7 E bd Jourdan, 75014 Paris) et l’Institut hispanique (31 rue Gay-Lussac, 75005 Paris)
15, 16 et 17 novembre 2013
Colegio de España (7 E bd Jourdan, 75014 Paris) et l’Institut hispanique (31 rue Gay-Lussac, 75005 Paris)
organisé par Sadi Lakhdari et Nancy Berthier
Le cinéma latino-américain est, comme on sait, depuis dix ans (et plus), en pleine effervescence. La critique aime à vanter, dans tous les festivals, la résurrection des cinémas nationaux. Mais on ne peut vraiment parler de nouvelle vague que dans les deux pays où il atteint des sommets, le Mexique et l’Argentine : cinéma de crise, né dans l’urgence et la pauvreté, qui continue de stupéfier le monde par sa vitalité créatrice et son invention visuelle. Sa grande originalité, qui le rend si aigu, est de ne jamais dissocier la crise et le symptôme : la rue et le divan, la psychanalyse et la politique, la patience du concept et la violence du monde. On n’en voudra pour preuve que deux exemples prestigieux : Arturo Ripstein et sa mise en scène fascinante des fantasmes qui captent, enferment et poussent finalement les sujets à des actes tragiques ; Lucrecia Martel et sa description subtile des fissures singulières par où l’inconscient dément une amnésie trop collective.
Lire la suite ...
.
Le cinéma latino-américain est, comme on sait, depuis dix ans (et plus), en pleine effervescence. La critique aime à vanter, dans tous les festivals, la résurrection des cinémas nationaux. Mais on ne peut vraiment parler de nouvelle vague que dans les deux pays où il atteint des sommets, le Mexique et l’Argentine : cinéma de crise, né dans l’urgence et la pauvreté, qui continue de stupéfier le monde par sa vitalité créatrice et son invention visuelle. Sa grande originalité, qui le rend si aigu, est de ne jamais dissocier la crise et le symptôme : la rue et le divan, la psychanalyse et la politique, la patience du concept et la violence du monde. On n’en voudra pour preuve que deux exemples prestigieux : Arturo Ripstein et sa mise en scène fascinante des fantasmes qui captent, enferment et poussent finalement les sujets à des actes tragiques ; Lucrecia Martel et sa description subtile des fissures singulières par où l’inconscient dément une amnésie trop collective.
Lire la suite ...
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire