blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 27 novembre 2012

Vers un médicament contre la délinquance ?
Publié le 26/11/2012 
Le diagnostic de « troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité » (TDAH) est contesté par certains : ils y voient une situation exemplaire de « disease mongering » [1] ou/et une «tentative de contrôle du comportement » des masses à l’aide de médicaments. Un peu à l’instar du Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley où une « pilule du bonheur » et un conditionnement pendant le sommeil préviennent troubles du comportement et marginalité, en incitant les individus à se satisfaire de leur statut social.
Quelle que soit sa nature (réelle ou « préfabriquée » par le corps médical), cette problématique intéresse toutefois les chercheurs, comme le montre une étude suédoise et britannique (sur plus de 25 000 sujets de 15 ans à plus de 40 ans, étiquetés « avec TDAH ») visant à évaluer l’incidence de ces TDAH sur « le risque de criminalité », et celle de leur traitement sur la modulation de ce risque d’évolution vers la délinquance.
Guide de survie en psychiatrie
Publié le 20/11/2012
« Comment se faire des amis », « Comment aménager son jardin », « Comment éduquer ses enfants »… Le filon des « guides pratiques » semble inépuisable, au point que le ténor de l’École de Palo Alto, Paul Watzlawick[1] (1921-2007) a pastiché ce type d’ouvrages dans Faites vous-même votre malheur.
Acta Psychiatrica Scandinavica analyse un livre de langue anglaise « rédigé par des jeunes psychiatres exerçant dans le monde entier », “How to succeed in psychiatry” (Comment réussir en psychiatrie), qualifié par ses propres auteurs de « Guide de survie en psychiatrie. »

Harcèlement au travail : « J’ai pensé au suicide »

Salariés, fonctionnaires ou même patrons, ils ont connu le harcèlement au travail et reviennent sur ce long « cauchemar ».


Quand on vous répète à longueur de journée que vous êtes une merde, vous finissez par le croire. » Quand Sylvie*, évoque son quotidien professionnel les mots sortent douloureusement : « Ce genre d’histoire, ça peut détruire une vie. J’ai fait un début de dépression. Je pleurais devant les enfants. J’avais envie de me tirer une balle », raconte cette trentenaire occupée à constituer avec son avocat un dossier de plainte pour harcèlement. Sylvie n’est pas salariée, elle gère une boutique franchisée mais décrit le cauchemar que semble lui faire vivre la propriétaire de son magasin : « Je travaillais plus de cent heures par semaine, je ne tenais plus et quand j’ai voulu prendre quelques jours, c’est devenu terrible. On m’a dit de démissionner puisque je n’étais pas capable d’assumer mon travail. » La jeune femme parle de la pression constante, des insultes, des larmes… Elle évoque aussi ces « griffes » dont elle se sent encore prisonnière. Aujourd’hui, Sylvie va mieux, elle a décidé de se battre et rassemble scrupuleusement mails et documents pouvant démontrer le harcèlement dont elle a été victime.

Pour la moitié des salariés, problème au bercail égal stress au travail

25 novembre 2012

«Le stress au travail a-t-il bon dos?» C’est la question posée dans une étude (1) par les éditions Tissot, spécialistes en droit du travail, et le cabinet Sysman, habitué des questions de bien-être au travail et de risques psycho-sociaux. Le résultat, rendu public aujourd’hui, est inédit : 50% des salariés considèrent que des événements de leur vie privée influent sur leur stress au travail.
Parmi eux, 46% estiment que les difficultés financières dans la gestion du foyer sont en cause. En clair, ces personnes n’ont pas de quoi boucler leurs fins de mois (ce qui les angoisse) ou elles ne sont pas suffisamment rémunérées (ce qui les énerve). La seconde cause de stress vient des complications liées aux transports en commun (35%) ou des relations avec le conjoint (22%). «Dans l’opinion, le stress est le reflet pathologique du monde du travail. L’importation du stress privé constitue une nouveauté, commente le sociologue Ronan Chastellier. Jusque-là, ces facteurs étaient invisibles. A présent, il n’y a plus d’étanchéité, de disjonction radicale entre les deux sphères, privée et professionnelle.»

Hôpital Trousseau : grève à la maternité contre le sous-effectif

Deux syndicats de personnel non médical, FO et CGT, ont lancé un appel à la grève au sein de l’hôpital Trousseau (AP-HP), dans le12e arrondissement parisien. Le mouvement a débuté ce lundi matin, pour une durée illimitée. Sont concernées la salle des urgences et les urgences gynécologiques. D’autres services pourraient bientôt rejoindre le mouvement.

Espagne : les hôpitaux de Madrid en grève contre la privatisation

lequotidiendumedecin.fr 26/11/2012



Crédit photo : AFP
Le système public de santé de la région espagnole de Madrid, soit près de 75 000 professionnels, est en émoi depuis que le gouvernement régional a annoncé le 31 octobre la privatisation prochaine de 6 hôpitaux publics, construits et mis en service il y a 4 ans et situés tout autour de Madrid. Cette opération, qui vise à« assurer la sauvegarde du système public en période de crise », aura des conséquences sur les médecins qui travaillent dans ces hôpitaux. Aujourd’hui fonctionnaires de l’administration régionale, ils deviendront salariés du secteur privé à des conditions inconnues.

Pourquoi est-on hospitalisé en France


En dix ans, les patients de nos hôpitaux ont vieilli et les motifs d’hospitalisation ont changé. Une récente étude du ministère de la Santé montre que si le nombre des hospitalisations a globalement augmenté, les jeunes sont moins hospitalisés qu’auparavant. Dans le tiercé de tête des causes d’hospitalisation : gastroentérologie, appareil circulatoire et tumeurs.

TUER LE PÈRE – La psychanalyse à la rescousse pour analyser la crise à l’UMP


François Fillon et Jean-François Copé le 25 octobre 2012. AP Photo/Christophe Ena
Dix jours plus tard, rien n'a changé. Chaque rebondissement confirme un peu plus que la crise qui déchire l'UMP sera sans doute irréversible. Nouveauté dans le traitement de cette crise, en revanche, depuis ce week-end, les médias font passer François Fillon et Jean-François Copé sur le divan pour tenter de comprendre, à travers la psychanalyse, comment le parti qui était au pouvoir hier peut se fracturer aussi profondément aujourd'hui.
"Au dixième jour les médias dégainent les médecins", constate Daniel Schneidermann dans son édito du jour. Et le rédacteur en chef d'Arrêt sur images de rappeler que son site avait la semaine dernière déjà, relevé "le côté médical de l'affaire".
Ce matin sur France Inter, c'est Bernard Accoyer, qu'Hélène Jouan a invité à donner son diagnostic sur la guerre des chefs, en sa qualité d'ancien ORL... L'ex-président de l'Assemblée nationale a fait allusion au secret médical pour se défiler.
Hier soir, Michel Denisot invitait Serge Hefez au Grand Journal après que le JDD lui a donné la parole dimanche dernier. Le psychanalyste a déclaré sur le plateau de Michel Denisot que "dans toutes les cultures il y a tout le temps un meurtre fratricide qui est au fondement du lien social", et comparé dans le JDD la situation critique à l'UMP, au "mythe fondateur de la culture judéo-chrétienne : la rivalité entre Abel et Caïn". M. Hefez voyait d'autre part dans l'intervention d'Alain Juppé un espoir d'apaisement : "Comme dans une famille, seule l’intervention des parents, d’un tiers qui incarne l’autorité, permettra d’en sortir. Alain Juppé a le profil idéal pour prendre ces deux grands gamins par la main et faire cesser leur dispute", estimait-il.

lundi 26 novembre 2012

Danser pour être en bonne santé

Les jeunes danseuses ont un très bon mental et sont peu sujettes au stress, à la dépression, à la fatigue et aux maux de tête, conclut une étude originale, coordonnée par le Dr Anna Duberg de l’Université Örebro (Suède) publiée dans « Archives Of Pediatrics Adolescent Medicine ».
La « dance study » s’est intéressée à l’impact de la danse sur la santé mentale des adolescentes qui ont tendance à intérioriser leurs problèmes et à exprimer leur mal-être par différentes souffrances plus ou moins organiques.

Souffrance psychique des sans-abri : vivre ou survivre


Qui n’a jamais ressenti une gêne devant un SDF allongé sur le trottoir ? Pourtant, chaque jour ce sont des histoires de vie
et de survie qui se jouent dans la rue. Qui sont ceux qui en arrivent là ? Quels sont leurs parcours ? Quels sont les facteurs de risque qui peuvent conduire à l’exclusion ? Comment soigner la souffrance psychique dans de telles situations ?
Alain Mercuel, médecin, psychiatre engagé sur le terrain auprès des SDF, nous emmène à la rencontre de ces « habitants de nulle part », près de ceux qu’on ne veut pas voir. Un témoignage salutaire pour changer le regard, comprendre les enjeux du soin psychique dans la rue et repenser un lien qu’on peut tisser même avec les plus cassés, les plus exclus, les plus fragilisés par leurs troubles.
Alain Mercuel est psychiatre, chef de service à l’hôpital Sainte-Anne à Paris. Il dirige une unité d’accès aux soins psychiatriques pour les plus exclus : le SMES (santé mentale et exclusion sociale).

Les 24 Permanences d’Accès aux soins (Pass)

Les Permanences d’Accès aux Soins (Pass) sont des dispositifs médico-sociaux hospitaliers. Ils permettent un accès à des soins de qualité aux patients en situation de vulnérabilité.
24 permanences d’accès aux soins de santé (Pass) ont été constituées dans les groupes hospitaliers de l’AP-HP afin de faciliter l’ouverture du dispositif ordinaire de soins à la population qui demeure exclue.
L’AP-HP a également mis en place des Pass spécialisées : bucco-dentaires au sein du groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, dermatologie à l’hôpital Saint-Louis.
  Liste des Permanence d’Accès aux Soins (Pass) de l’AP-HP

A voir ici

dimanche 25 novembre 2012


Psychiatrie : Des lobbys et des hommes


C’est à Coaraze, une fois n’est pas coutume, que le syndicat CGT réunissait récemment les membres de la Commission nationale de psychiatrie. Trois jours de travail autour d’un objectif central : que les actions de défense des patients,  des personnels et de l’outil de travail soient mieux coordonnées.
En région Paca, par exemple et ainsi que le regrettait Ghislaine Raouafi responsable fédérale et coordinatrice départementale, « les personnels sont trop tournées vers leur établissement, et chaque action est menée en aparté, sans coordination. Au niveau régional, nous avons un travail à faire en ce sens. » C’est ainsi que, pour amorcer les choses en quelque sorte, la Commission nationale s’est, de manière plutôt improbable, décentralisée de Montreuil à Coaraze. Le constat dressé n’est pas nouveau. Il est alarmant et la situation, sensiblement similaire à l’échelle du territoire tout entier, ne va pas en s’arrangeant. 

L’idée de ces journées de travail qui ont réuni une petite quarantaine de personnes, c’était d’ouvrir les débats à d’autres composantes civiles que celles de la psychiatrie. Monique Giraud-Lazzari, maire de Coaraze, s’est prêtée au jeu et a représenté le lien établit avec la cité. Le secteur médico-social était également figuré par le truchement de l’assistante sociale Colette Mô et de la psychologue Françoise Gasq pour illustrer les rapports étroits qu’entretiennent les deux disciplines. « Seuls, regrette Jocelyne Mangione, co-animatrice de la commission régionale, les mondes de la police et de la justice n’étaient pas incarnés », bien que des invitations fussent lancées. « Il faut que les rapports soient entretenus entre ces différents secteurs, insiste l’animatrice, car, dans le contexte de rupture de soins que l’on subit, ces rapports risquent d’être de plus en plus fréquents. » Alors qu’au fil du temps et fort des acquis de l’expérience, c’est le système de l’extra-hospitalier qui était privilégié, introduisant le principe de la sectorisation considéré par les professionnels comme le meilleur, c’est de plus en plus aujourd’hui remis en question, et les structures de proximité ferment à tours de bras. A Cagnes-sur-Mer par exemple, le centre médico-psychologique (CMP) va fermer prochainement ses portes. Le syndicat entend bien lutter pour le maintien du site mais la partie n’est pas gagnée. 
Délégation. C’est une précarisation des victimes qui est ainsi en route, avec cet affaiblissement de l’offre de soins. Ou alors, une sorte de délégation au privé. Pour ceux qui le peuvent. 
« Quand une personne, analyse Jocelyne Mangione, se rend compte que dans l’établissement qu’il fréquente, le docteur qui le reçoit n’est jamais le même, que les horaires sont de plus en plus restreints et que la structure ferme en été, le réflexe logique est de chercher un peu plus de stabilité. Où çà ? Chez un psychiatre privé, bien sûr. » 
Un autre des constats inquiétants dressés, qui découle également de l’appauvrissement de l’offre de soins, est celui de la médicalisation croissante présentée comme une solution. « Il existe un lobby pharmaceutique gigantesque, s’énerve le syndicat, que cette situation satisfait pleinement ». Les enfants sont de plus en plus médicalisés : « il arrive que des médecins proposent des anti-psychotiques à des enfants de 9 ans ! » explique Jocelyne Mangione. La surmédicalisation aujourd’hui remplace les barreaux d’hier et les électrochocs. 
Stéphane Barbas, pédopsychiatre à l’hôpital de Poissy St Germain revenait sur les préconisations, et revendications, de la CGT. La remise à plat de la loi sur la psychiatrie, l’arrêt de l’expérimentation des médiateurs de santé pairs-aidants (patients en rémission qui accompagnent les malades dans des démarches et dans des soins, moyennant une formation minimaliste, et qui ne se réduit pour la CGT qu’à de la démagogie pure), l’abolition des lois sur l’hospitalisation sans consentement et HPST. 
Le tout ramenant à une question fondamentale. Que veut-on pour nos malades ? Les abrutir médicalement et les punir pénalement ? Ou bien avons-nous une ambition un peu supérieure ? Question qui requiert de rapides réponses sous peine d’être confisquée, tant la première voie susdite prend de l’avance.
R.F.

Un médecin prescripteur de baclofène s’en prend à l’étude du Pr Reynaud

Président de l’association Aubes qui réunit des médecins prescripteurs de baclofène dans l’alcoolo-dépendance, le Dr Bernard Jousseaume critique fortement l’essai clinique « Alpadir » lancé la semaine dernière sous la coordination du Pr Michel Reynaud (hôpital Paul-Brousse, Villejuif).
Dans un entretien accordé au magazine Viva, le Dr Jousseaume n’y va pas avec le dos de la cuillère. D’une durée de six mois, l’étude « Alpadir » vise à évaluer principalement l’efficacité du baclofène à la posologie cible de 180 mg par jour dans le maintien de l’abstinence de patients alcoolo-dépendants.




La Grande Table (1ère partie)

Syndiquer le contenupar Caroline BrouéLe site de l'émission
du lundi au vendredi de 12h à 12h30
Ecoutez l'émission28 minutes

Les origines littéraires de la psychanalyse

23.11.2012 - 12:02 
A partir des livres Le laboratoire central de Jean-Bertrand Pontalis (Ed. de l'Olivier),  Freud avec les écrivains de Edmundo Gomez Mango et Jean-Baptiste Pontalis (NRF), et Correspondance entre Sigmund Freud et Anna Freud(Fayard).

Avec :
- Geneviève BRISAC
- Tobie NATHAN
- Catherine CLEMENT

STEFAN BREMER & DUVTEATERN : DUVA/DIVA

Du 2 novembre au 15 décembre 2012

Qu'est-ce que la beauté ? Qui mérite d'être admiré ? Qu'est-ce qu'une véritable diva ?
La série photographique Duva/Diva est le fruit de la collaboration entre la compagnie de théâtre DuvTeatern, le photographe Stefan Bremer, l'école de danse Blue Flamenco et la costumièrePaula Varis. Ces photos aux tons saturés et « glossy », prises lors de la création du spectacle En rovfågel flyger in (Carmen, l'oiseau de proie), bousculent les conventions du genre.
Elles proposent le portrait d'acteurs et de danseurs porteurs de différents handicaps mentaux en s'inspirant de la beauté et du glamour de l'univers de l'opéra, de la sensualité du flamenco, de l'histoire dramatique de Carmen et des rôles créés par les acteurs durant le spectacle.
Voyages en mélancolie
Esprit fin et savant, le critique Jean Starobinski, 92 ans, publie un recueil de textes sur ce mal de l’esprit qui hante la médecine comme la littérature.
Durant plus d’un demi-siècle, l’astre noir de la mélancolie a hanté l’œuvre de Jean Starobinski. Dans sa lumière trouble et mystérieuse, le grand critique suisse a navigué entre littérature, médecine, philosophie, psychanalyse et arts, traçant le chemin d’une intelligence de l’homme humble et curieuse. «Je suis souvent considéré comme un médecin défroqué, passé à la critique et à l’histoire littéraires. À la vérité, mes travaux furent entremêlés»,  confie Jean Starobinski en avant-propos deL’Encre de la mélancolie .
Ce nouveau livre donne la mesure de l’intérêt qu’il porta à ce thème. Jean Starobinski mit fin à toute activité médicale dès 1958, mais il continua à s’intéresser à l’histoire médicale, à la psychiatrie et à la psychanalyse. À la vie de l’esprit et à ses vicissitudes. L’ouvrage, copieux et savant, rassemble divers textes naguère introuvables : sa thèse de médecine, présentée en 1959, L’Histoire du traitement de la mélancolie,  et de nombreux articles, publiés entre les années 1960 et 1990.
L’ENCRE DE LA MÉLANCOLIE 
de Jean Starobinski 
Éditions du Seuil

Les vertiges de l'imagerie du cerveau

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 

En médecine comme ailleurs, il faut parfois une patience d'ange et une obstination sans faille pour faire reconnaître ses idées et ses découvertes, aussi brillantes soient-elles. Denis Le Bihan, médecin et physicien, a dû ainsi batailler pendant plus de dix ans pour faire accepter et connaître son invention, l'IRM de diffusion, qui a propulsé les examens de neuroimagerie dans une nouvelle dimension.
Dès 1985, raconte le chercheur dans son ouvrage Le Cerveau de cristal, il présente les toutes premières images de "diffusion de l'eau dans le cerveau humain" à des congrès internationaux. Mais l'accueil de la communauté scientifique a été plutôt réservé. Certains restaient sceptiques, "niant la possibilité que des images IRM puissent être réellement sensibles à des déplacements moléculaires microscopiques", se souvient le docteur Le Bihan, aujourd'hui directeur de NeuroSpin, plate-forme du Commissariat à l'énergie atomique consacrée à l'étude du cerveau par IRM à très haut champ magnétique.

Recherche: l'invasion Compta-Gestio

Le Monde.fr | 
Nous sommes en 2012. Une intelligence extraterrestre, les compta et les gestio, a découvert avec effroi le développement effréné de l'espèce humaine sur Terre. Constatant que la recherche est le un point névralgique de ce développement, elle décide d'en infiltrer les centres de décisions puis les laboratoires. La culture du monde de la recherche est bien évidemment inconnue des comptas et des gestios dont l'intelligence est marquée par une très forte rigidité mathématique. Leur plan est simple: édicter des règles qui ont pour effet de complexifier puis de paralyser le système de la recherche.

Laissez les enfants crier !

M le magazine du Monde | 


"La "nouveauté" du travail des femmes est une légende"

LE MONDE CULTURE ET IDEES | 

Dans un livre qui vient de paraître, Margaret Maruani et Monique Meron retracent l'histoire du travail des femmes au XXe siècle. Leurs conclusions vont à rebours de bien des idées reçues : contrairement à ce que l'on croit souvent, les femmes ne sont pas entrées sur le marché du travail dans les années 1970, elles ont toujours activement participé à la marche de l'économie. Les auteures ont passé huit ans à fouiller dans les archives et les recensements depuis 1901, à mettre en forme les données rassemblées, à les rendre lisibles. Et à les ausculter, avec un double regard - d'une statisticienne et d'une sociologue - mais un même objectif : recompter le travail des femmes au XXe siècle et analyser la façon de le compter.
Pouvez-vous retracer à grands traits l'histoire du travail des femmes au XXe siècle ?
La "nouveauté" du travail des femmes est une légende qui ne résiste pas à l'épreuve des chiffres. Jamais moins du tiers et, désormais, près de la moitié de la population active : telle est la part des femmes dans le monde du travail au XXe siècle en France. En 1901, la population active comptait 6,8 millions de femmes et 12,9 millions d'hommes ; en 2008, ces chiffres ont quasiment doublé pour les femmes, et progressé bien mollement pour les hommes.

Un plan de formation des professionnels sur les violences faites aux femmes


La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé vendredi qu'elle avait proposé au Premier ministre «un plan national de formation de l'ensemble des professionnels» pour mieux lutter contre les violences faites aux femmes. «Je demanderai au futur Observatoire national des violences, dont les contours seront annoncés le 30 novembre prochain, de définir le cahier des charges de ces formations pluridisciplinaires», a précisé la ministre. «Nous travaillerons à intégrer dans toutes les formations initiales des métiers des secteurs de la santé, de la justice, du travail social ou de l'enseignement des modules obligatoires pour connaître les violences sexistes et sexuelles. Nous ferons de même sur les formations continues», a t-elle encore souligné. Le ministère des Droits des femmes remettra par ailleurs à tous les professionnels concernés un annuaire national de toutes les associations de lutte contre les violences faites aux femmes. «Cet annuaire deviendra très vite, j'en suis sûre une référence, pour les professionnels, les collectivités locales, les élus comme pour les femmes victimes», a estimé Mme Vallaud-Belkacem.

Bienvenue sur le site de la
Fédération Nationale Solidarité Femmes

LE 3919 A 20 ANS

LE SOUFFLE
NOUVEAU SPOT DE SOLIDARITE FEMMES

Actualités

samedi 24 novembre 2012

PRIX : Une Mauricienne se démarque en psychiatrie biologique

Poonam Kangloo, basée à Belgique depuis 2009, a présenté une thèse de recherche sur la cessation du tabagisme en psychiatrie

Chef de Produit Psychiatrie H/F

Roche Pharmaceuticals FR-Île-de-France-Boulogne-Billancourt (France)

Descriptif de poste


Description

Numéro un mondial en biotechnologies, Roche occupe le 3ème rang des laboratoires pharmaceutiques en France en 2009 et se positionne en leader dans le domaine de l’oncologie. Aujourd’hui, 85 % du chiffre d’affaires est issu de thérapies destinées à traiter des maladies sévères.

Les neurosciences sont un domaine dans lequel il est très difficile de développer avec succès de nouveaux médicaments, mais c’est aussi un champ de recherche stimulant. Comme pour l’oncologie, Roche concentre ses efforts sur la compréhension des bases moléculaires des maladies du Système Nerveux Central.

Roche s’engage dans ce domaine thérapeutique avec comme objectif le développement de médicaments agissant sur les causes de maladies neurodégénératives, psychiatriques et neurodéveloppementales pour lesquelles les besoins médicaux et les attentes de la société sont extrêmement forts.

Dès à présent, Roche prépare le lancement d’un nouveau médicament, 1er représentant de la classe des inhibiteurs de la recapture de la glycine, dans la schizophrénie.

Dans ce cadre, reportant directement au Directeur Marketing, nous recherchons le(a) Chef Produit Marketing Psychiatrie.

En charge de notre molécule en développement, 1er représentant de la classe des inhibiteurs de la recapture de la glycine et intéressant un besoin médical non couvert dans la schizophrénie, vous vous positionnez sur un modèle marketing innovant destiné à un nouveau marché pour Roche. Vous devrez faire preuve de créativité, de compréhension de la spécificité de la spécialité de la schizophrénie, et plus généralement des enjeux de la psychiatrie.


Lire la suite ...

Radio-Canada.ca  

Les condamnés pour meurtre ayant des troubles mentaux pourraient rester internés plus longtemps


Des changements au Code criminel du Canada ont été proposés par le gouvernement fédéral jeudi, afin de garder plus longtemps enfermées les personnes déclarées non criminellement responsables de meurtre pour cause de trouble mental.
Le ministre de la Justice, Rob Nicholson a proposé jeudi de modifier le Code criminel afin que la sécurité du public devienne le critère prépondérant pour autoriser la remise en liberté d'accusés à risque élevé.
Présentement, les personnes jugées non criminellement responsables pour cause de troubles mentaux peuvent être libérées, mises en liberté sous conditions ou placées sous garde dans un établissement de soins en santé mentale.
Les changements feraient en sorte qu'il serait plus ardu pour les médecins d'autoriser la sortie de patients d'établissements de psychiatrie légale qui ont subi des procès pour meurtre.