Danser pour être en bonne santé
Les jeunes danseuses ont un très bon mental et sont peu sujettes au stress, à la dépression, à la fatigue et aux maux de tête, conclut une étude originale, coordonnée par le Dr Anna Duberg de l’Université Örebro (Suède) publiée dans « Archives Of Pediatrics Adolescent Medicine ».
La « dance study » s’est intéressée à l’impact de la danse sur la santé mentale des adolescentes qui ont tendance à intérioriser leurs problèmes et à exprimer leur mal-être par différentes souffrances plus ou moins organiques.
Anna Duberg, physiothérapeute, a inclus 112 petites filles et adolescentes, âgées de 12 à 19 ans, randomisées en deux groupes afin de comparer l’effet de la danse pratiquée deux fois par semaines pendant 75 minutes. Ces jeunes ado avaient à de multiples occasions consulté l’infirmière de leur établissement scolaire pour différents motifs, maux de tête, douleurs dans les épaules, anxiété, etc.
L’objectif des séances de danse n’était pas la performance mais de prendre du plaisir dans cet exercice.
À l’inclusion, le score moyen de bonne santé était de 3,32 sur 5 dans le groupe « danse » et de 3,75 dans le groupe contrôle. Après 8 mois de suivi, les écarts se sont creusés entre les deux groupes, toujours en faveur du groupe « danse » : 0,30 entre les deux groupes à 8 mois, 0,62 à 12 mois et de 0,40 à 20 mois.
Les petites danseuses avaient une meilleure estime d’elles-mêmes à la fin de l’étude ; 91 % se disaient satisfaites de l’expérience.
La danse est donc un facteur de bonne santé, et c’est aussi un style de vie, explique Anna Duberg, qui lui consacre un poème « Something about the dance » dans la même revue.
› Dr A. T.-M
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