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lundi 25 avril 2016

Le CH Camille-Claudel s'inquiète pour sa demande de dérogation au GHT de Charente

Après le CH Henri-Laborit de Poitiers la semaine dernière, c'est au tour d'un autre établissement de santé mentale de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes de se manifester. Le CH Camille-Claudel, situé à La Couronne (Charente), a décidé de relancer sa demande de dérogation à l'appartenance au groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Vienne. 

Une dérogation demandée par le directeur de l'établissement, Luc Thiel, et la présidente de commission médicale d'établissement (CME), le Dr Marie-José Rousseau. Le CH, dans un communiqué rappelle qu'il est "le seul offreur de soins en psychiatrique publique du département [ayant développé] toute une palette de soins psychiatriques sur l'ensemble de son territoire. Il a su mettre en œuvre des dispositifs innovants intersectoriels diversifiés dont une unité d'accueil permettant l'accès aux soins sans rendez-vous". L'établissement a en effet développé de multiples partenariats : une centaine de conventions ont été signées par l'établissement avec les acteurs institutionnels sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Son activité est aussi en constante augmentation. "Toutes ces coopérations doivent se poursuivre dans un souci de continuité d'accueil des patients. Nous n'avons rien à gagner avec cette nouvelle entité qu'est le GHT, sauf de la lourdeur et des surcoûts", regrette Marie-José Rousseau. Le CH explique ainsi qu'il souhaite "s'enraciner davantage dans le territoire en s'investissant dans le conseil local de santé mentale de la ville d'Angoulême [Charente] en cours d'installation". C'est en tant que partenaire associé, qu'il propose de participer au GHT. 

Des éléments qui ont "été portés à la connaissance de l'ARS à plusieurs reprises au cours de ces derniers mois". Et la présidente de CME de confier àHospimedia : "Nous n'avons pas de réponse de l'ARS quant à cette dérogation et aucune date butoir, si ce n'est la création du GHT au 1er juillet. Nous sommes très inquiets." Après avoir également alerté la ministre des Affaires sociales et de la Santé par un courrier en octobre dernier, la communauté médicale conclut en indiquant qu'elle sera vigilante à la réponse qui lui sera apportée.
Clémence Nayrac
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