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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 19 mai 2023

Le microbiote intestinal : ami ou ennemi de la santé mentale ?

Agnès Lara   19 mai 2023

À retenir

  • Le microbiote intestinal produit des substances hallucinogènes endogènes qui en agissant sur les récepteurs cérébraux TAARs ont un effet antidépresseur et neuroprotecteur.
  • Mais des doses plus élevées relarguées du fait d’une altération de la barrière intestinale aurait un effet neurotoxique et favoriserait la survenue de psychoses.
  • D’autres éléments microbiens présents dans le tube digestif, à l’instar du virus SARS-CoV-2 ou de certaines substances bactériennes, en plus d’augmenter la perméabilité intestinale, ont un effet génotoxique, orientant la microglie vers un phénotype neurotoxique et la destruction aberrante de neurones viables.
  • De nombreuses interrogations demeurent et les auteurs soulignent la nécessité de mieux comprendre l’effet antidépresseur, ainsi que les sources non microbiennes de ces hallucinogènes endogènes.


Covid-19, laboratoire de la santé mondiale : les leçons d'une pandémie

Mercredi 17 mai 2023

Masque chirurgical posé sur une route ©Getty - DuKai photographer

Le 5 mai dernier, l'OMS a décidé de lever l'alerte maximale sur le Covid-19, 3 ans après le début de la pandémie. Une semaine après, c'était autour de la variole du singe d'être retirée de la liste des urgences sanitaires. Mais ces annonces sonnent-elles vraiment la fin de la pandémie ?

 

Avec

  • Karine Lacombe Infectiologue et cheffe de service à l'hôpital Saint-Antoine à Paris

  • Maurice Cassier Economiste et sociologue, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des questions de brevets pharmaceutiques et d’accès aux médicaments


JE VOUS ECOUTE ... COMMENT RECEVOIR LA PAROLE DU PATIENT ?

 


MARDI 17 OCTOBRE 2023

PARIS

BEFFROI DE MONTROUGE


ARGUMENTAIRE

Peut-on soigner sans prendre le temps d’évoquer avec le patient ce qui le préoccupe, l’angoisse, l’agite, sans se poser avec lui pour découvrir ce qu’il a à nous raconter de son vécu, de son ressenti ? Mais comment faire quand nous sommes pris dans le tourbillon du quotidien, quand les tâches à accomplir, forcément dans l’urgence, prennent le pas sur le soin et nous éloignent d’un patient dont on ne perçoit plus que les troubles du comportement ?

S’il s’agit d’abord de créer les conditions d’une écoute active, sait-on vraiment ce qu’écouter signifie ? Au-delà des techniques d’entretien, qu’est-ce que cela engage pour ce « je » qui écoute et l’équipe de soin dans laquelle il travaille ? Le soignant, quel qu’il soit, n’est pas un simple récepteur qui valide les propos d’un patient émetteur. Il est percuté, atteint, touché, par les propos qu’il entend. Comment recevoir cette parole sans timbre, balbutiante, désincarnée, délirante, agressive voire violente ?Comment ne pas se fermer et lui trouver une place en soi ? Comment ne pas être déstabilisé, meurtri surtout quand il s’agit d’un récit troué de fureur et de traumatismes psychiques ? Que faire de l’innommable ? Comment (sup)porter celui qui entrouvre la porte de son enfer intime ?

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Codéine et troubles psychiques : brèves remarques

Publié le 

De nombreuses personnes prennent des médicaments contenant de la codéine, surtout pour calmer des douleurs rebelles aux antalgiques courants. Ces médicaments peuvent toutefois interférer avec l’état psychique des patients ou avec leur prescription de psychotropes. Sur le site psyway, Serge Gauthier, psychiatre–psychanalyste, ancien responsable d’un service de soins psychiatriques, rappelle quelques éléments d’usage et de surveillance afin de prévenir notamment la survenue d’une accoutumance. 

La codéine appartient à la famille des médicaments opioïdes, c’est-à-dire des substances de la même famille que l’opium. Ce sont des substances qu’il a fallu apprivoiser pour les utiliser en médecine. En effet, le risque est grand de passer de l’usage raisonné et sécurisé au mésusage et à l’usage risqué. Le tramadol, la morphine, font partie de la même famille de produits. D’autres produits de la famille des opioïdes sont plus puissants encore… et dangereux.

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jeudi 18 mai 2023

Les consultations de sexologie à l'hôpital

Mardi 28 avril 2020

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

A l'hôpital, la sexologue prodigue conseils et recommandations pour apprendre à connaître et apprivoiser sa sexualité.  ©AFP - B. Boissonnet / BSIP

Aux misères, doutes et autres blocages sexuels des patients, cette sexologue d'un l’hôpital parisien, propose des réponses concrètes et directes.

Pour répondre aux troubles, cette sexologue ne prétend pas résoudre le problème du désir, de son objet, du fait qu'il y en a, ou pas : ce n'est pas son job. Elle donne plutôt des "trucs" simples, efficaces et mécaniques. Consultant pour des troubles d'érection, le premier patient du jour se voit donc dispenser des conseils tout à fait pratiques. 

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Célébrez les premières règles de votre fille

Darons daronnes


La vie de parent est une succession de grandes étapes – ou, comme le disent mieux les Anglo-Saxons, de milestones, ces pierres qui bornent les distances sur un chemin. Il y en a une, de pierre, que j’aime particulièrement : les premières règles. On ne se souvient pas toujours du jour où son enfant a perdu sa première dent, ou de celui où il a fait pipi aux toilettes pour la première fois. Mais on se souvient généralement des premières règles de sa fille (du moins, si l’on est au courant).

J’aime ce milestone pour sa charge symbolique, bien sûr, le rite de passage qu’il constitue. Mais surtout pour le moment de partage et de transmission qu’il peut constituer, et parce qu’il porte en lui l’essence de ce que peut être un lien mère-fille. Avant de continuer, je voudrais vous poser une question : est-ce que, chez vous, c’est le père qui a rempli ce rôle ? J’imagine que c’est le cas dans les familles avec deux papas, et peut-être ailleurs encore ? Racontez-moi si c’est le cas, je suis curieuse.

Je n’ai jamais eu d’écho de cette situation, et je vais donc plutôt parler des mères. Il y a peu, une amie m’a raconté avoir « raté » ce moment avec sa fille : « Je n’ai pas du tout réagi comme j’aurais dû. J’ai poussé un “Ho !”, sur le ton de “Quelle catastrophe !”. Ma fille était blême. Peut-être parce que pour moi ça avait été difficile. Quand je les ai eues, mon père avait fondu en larmes ! » J’aime cette anecdote parce qu’elle résume à elle seule toute l’ambivalence que l’on peut ressentir lorsque survient un événement à la fois attendu et bouleversant. Rassurez-vous, sa fille, aujourd’hui adulte, n’a pas été traumatisée : « Elle a toujours bien aimé avoir ses règles. C’est quelque chose qui me fascine, moi qui suis d’une génération où c’était un pensum. Dès que j’ai pu, j’ai mis un stérilet hormonal pour ne plus les avoir. »

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Centres de soins Vers plus de contrôles


 



Publié le : 04/04/2023 

Censés améliorer l’accès à des soins de qualité à des prix abordables, les centres de santé à bas coût se sont multipliés. Après plusieurs scandales, leur encadrement a été renforcé.

Fin de mois compliquée, éloignement géographique et délai d’attente trop importants dans le réseau classique sont autant de raisons de pousser les portes d’un centre de santé à bas coût. Adoptée en 2009, la loi Bachelot avait pour objectif de développer l’installation de ces structures dans des déserts médicaux afin de permettre l’accès à des soins de qualité à des prix abordables. Depuis, les centres dentaires et ophtalmologiques se sont multipliés, notamment en Île-de-France et dans les grandes métropoles régionales.

Parmi les principaux acteurs de ce marché, Dentego, créé en 2013, compte aujourd’hui 87 agences implantées partout en France et revendique plus de 840 000 patients reçus. De son côté, le groupe Point Vision recense une quarantaine de centres pour les yeux regroupant ophtalmologistes, chirurgiens et orthoptistes. Cependant, après le scandale Dentexia, en 2015 – 3 000 plaignants –, et la fermeture de deux centres Proxidentaire en Bourgogne-Franche-Comté, en octobre 2021, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à améliorer l’encadrement de ces structures médicales en novembre 2022.

Bordeaux : Claire Mestre, médecin à l’écoute des migrants

Par Nicolas Espitalier   Publié le 17/05/2023 

Bordeaux : Claire Mestre, médecin à l’écoute des migrants

En plus des consultations qu’elle assure à l’hôpital Saint-André de Bordeaux, Claire Mestre poursuit un travail de recherche dans plusieurs pays d’Afrique © Crédit photo : Fabien Cottereau / SUD OUEST

Claire Mestre s’occupe à Bordeaux de la santé psychique des exilés. Fin mai, elle sera l’invitée du Mag à Libourne (33), dans le cadre du Festival Philosophia

Médecin, psychiatre-psychothérapeute et anthropologue, Claire Mestre est responsable de l’unité de « consultation transculturelle » du CHU de Bordeaux, où une petite équipe pluridisciplinaire offre des soins psychiques à des migrants. Elle est aussi corédactrice en chef de la revue « L’Autre, cliniques, cultures et sociétés » et présidente de l’association Ethnotopies. Dans le cadre de la 16e édition du Festival Philosophia, dont il est partenaire, le Mag vous propose de la rencontrer et d’échanger avec elle le vendredi 26 mai à 18 heures à la médiathèque de Libourne (Gironde).

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Dans l'ombre de l'antitsiganisme

 



15 mai 2023

© WALDSCHMIDT Camille, Radio France

À propos de la série

Pour LSD, Perrine Kervran va à la rencontre de Voyageurs, de chercheurs, et d’activistes pour comprendre ce qu’est l’antistsiganisme en France, comment il se manifeste, comment il est vécu et comment il s’est construit.


Au départ il y a des dénominations culturelles : Gitans, Sintés, Manouches, Roms, Yéniches et Voyageurs. Mais il y a aussi des catégories administratives typiquement françaises : « nomades » et « gens du voyage » et puis il existe d’autres termes, le plus souvent péjoratifs ou qui le sont devenus : bohémiens, romanichels ou tziganes... Et la plupart du temps on mélange tout, alors que ces mots recoupent des choses qui n’ont rien à voir.

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Prisons, comment sortir de l’inertie ?

Mardi 16 mai 2023

Provenant du podcast

Le téléphone sonne

Publié le 11 mai dernier, le rapport annuel de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) fait le constat d’une surpopulation carcérale record en France en 2022. Au 1er avril, 73 080 personnes étaient détenues pour 60 899 places. 

La surpopulation carcérale atteint des records en France. D’après le dernier rapport annuel de la CGLPL, aucuns établissements carcérales ne détenait un taux d’occupation inférieur à 135%. Selon les données du ministère, plus de 15 000 détenus sont actuellement en surnombre et plus de 2 000 personnes sont contraintes de dormir sur des matelas à même le sol.

[...] 

Avec nous pour en parler


  • Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté

  • Caroline Abadie, députée Renaissance de l’Isère, vice-présidente du groupe d’étude “prisons et conditions carcérales” de l’Assemblée Nationale

  • Cédric Logelin, magistrat, porte-parole du ministère de la Justice


DEDANS DEHORS n°118 - avril 2023 Violences faites aux femmes : la prison est-elle la solution ?


 













L’onde de choc du mouvement #MeToo n’a pas épargné la justice. Jamais autant d’hommes n’ont été condamnés à de la prison ferme pour des violences faites aux femmes. Mais pour quelle prise en charge en détention ?

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Mieux comprendre, prévenir et guérir les cancers féminins

PUBLIÉ LE 19/05/2023

L’Institut Curie, l’Université PSL et l’Inserm créent "l’Institut des Cancers des Femmes" grâce à l’obtention du label Institut Hospitalo-Universitaire (IHU). 

Avec plus de 78 000 nouveaux cas et 20 000 décès chaque année en France, les cancers féminins sont un véritable enjeu de santé publique. Pour y répondre, l’Institut des Cancers des Femmes va associer toutes les expertises médicales, paramédicales et scientifiques aux côtés des entreprises et des associations de patientes. 

Guérir toujours plus de femmes

« La sélection de l’Institut des Cancers des Femmes en tant que nouvel IHU est une immense joie et une grande responsabilité », a ainsi déclaré la Pre Anne Vincent-Salomon, pathologiste spécialiste des cancers féminins à l’Institut Curie et professeure à l’Université PSL, qui prend la tête de cet IHU en tant que directrice.« Nous y développerons des solutions innovantes pour réduire la mortalité par cancers féminins et l'impact du cancer sur la qualité de vie des femmes. La formation des soignants et des scientifiques sera adaptée aux enjeux spécifiques de ces cancers dans un contexte de transition numérique de la santé. L’Institut des Cancers des Femmes va se construire sur la multidisciplinarité de l’Institut Curie, de l’Université PSL, de l’Inserm et grâce à l’expertise de tous ses acteurs associés (médecins, soignants, associations de patientes, scientifiques, économistes, artistes et partenaires industriels). Il se développera au sein d’un réseau de partenaires hospitaliers et de collaborations présents partout en France.» ce label « va renforcer les synergies entre chercheurs, médecins, soignants et entreprises» a réagi pour sa part le Pr Alain Fuchs, président de l'Université PSL. 

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«Je me sens encore impuissante aujourd’hui» : son fils a commis l'irréparable le lendemain de son congé d'hôpital

La mère avait pourtant prévenu le personnel que son fils savait exactement quoi dire pour pouvoir prendre son congé

«C’est inconcevable que mon fils soit décédé 24 heures après qu’il ait été hospitalisé, déplore Christine Lafleur, encore profondément peinée. C’est certain que le système l’a échappé et l’a laissé tomber.»

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Essonne : un homme connu "pour des problèmes psychiatriques" poignarde quatre membres de sa famille

De Frédérique Daurelle   Jeudi 18 mai 2023 

Un homme de 37 ans a poignardé quatre personnes de sa famille ce jeudi matin, aux Ulis. Les faits se sont déroulés au domicile familial, selon France Bleu Paris qui confirme une information du Parisien. Le pronostic vital des victimes, toujours engagé jeudi soir, ne l'est plus ce vendredi.


TEMPS MORT un film de : Ève Duchemin

PYRAMIDE FILMS

au cinéma le 03 mai 2023

Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un week-end. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu.

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DOCUMENTAIRE. "L'école est finie" : une réalisatrice tire la sonnette d'alarme avant le suicide d'une directrice

Écrit par Lea Jacquet     Publié le 

Il y a quatre ans, Christine Renon, directrice d'une école maternelle de Pantin, se donnait la mort dans son établissement. Dans une lettre d'adieu, elle dénonce ses conditions de travail, celles de ses collègues, la fatigue, la tristesse, la pression, constantes.

Accident de la vie : les assurances ne couvrent pas le suicide

Par Geoffrey LOPES avec AFP   Publié le 17 mai 2023

Le titulaire d'un contrat d'assurance, qui couvre les accidents de la vie, n'est pas garanti contre les conséquences de son éventuel suicide.

Le contrat doit expressément le mentionner pour bénéficier de cette option.

Le suicide d’un proche soulève bien des difficultés. Côté assurance, elles n’en sont pas moins grandes. La loi dispose que l’assurance sur les accidents de la vie devient caduque en cas de décès si l’assuré se donne volontairement la mort. Mais, attentifs aux sincères souffrances de l’âme, le législateur cantonne l’exclusion de garantie à la première année du contrat. Encore faut-il que le suicide soit précisément l’objet d’une garantie promise par l’organisme assureur, précise la Cour de cassation à propos de l’affaire suivante.

Un homme est retrouvé mort sur une place de Grenoble, après une lourde chute. Sa veuve demande à la compagnie d’assurance auprès de laquelle il avait souscrit un contrat "garantie accidents de la vie", les sommes auxquelles elle-même et ses deux fils pensent avoir droit. Le contrat stipule que le suicide est une "clause d’exclusion de garantie". Elle évoque alors une "chute accidentelle" de son mari.

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Un enfant âgé de 12 ans retrouvé mort par pendaison, chez lui, à Laroque, une enquête est en cours

LAURENT VERMOREL   Publié le 

C'est un membre de sa famille qui a fait la macabre découverte, ce lundi 15 mai aux alentours de 20 h 30.

C'est un terrible drame qui a frappé de plein fouet une famille héraultaise ce lundi 15 mai, aux alentours de 20 h 30. En effet, un jeune garçon âgé de 12 ans, habitant Laroque, petite commune de 1 600 âmes aux portes de Ganges, a été retrouvé mort par pendaison dans la maison familiale. C'est un membre de sa famille qui a fait la macabre découverte, avant de prévenir les secours.

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Le fardeau de l’épilepsie sur la santé physique et mentale


 



Agnès Lara     16 mai 2023

À retenir

  • Une étude menée en ligne auprès de personnes épileptiques dans différents pays européens montre que l’épilepsie a un impact délétère majeur sur la santé physique et mentale.
  • Les conséquences sont importantes sur les différentes facettes de la qualité de vie, avec un retentissement élevé sur les activités de la vie quotidienne, sociale et professionnelle.
  • Les auteurs pensent notamment que la dépression et les troubles de l’humeur seraient insuffisamment diagnostiqués et pris en charge dans cette population.

Pourquoi est-ce important ?

Au-delà des risques associés aux crises en elles-mêmes, l’épilepsie a un fort retentissement sur les différentes facettes de la vie : isolement social, discrimination, employabilité, limitations dans la vie quotidienne…, ainsi que sur les comorbidités tant physiques que psychiatriques. Peu d’études se sont encore penchées en détail sur la qualité de vie des personnes vivant avec une épilepsie, et les données disponibles émanent essentiellement d’études nationales. Une équipe a donc mené une étude dans différents pays européens (France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume Uni), afin de mieux comprendre le fardeau de la maladie et de ses traitements.

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Suicide chez les jeunes : la dysphorie de genre tue encore des adolescents

HUGO DUCHAINE  
Jeudi, 18 mai 2023

Suicide chez les jeunes: la dysphorie de genre tue encore des adolescents

Des rapports de coroner font état de 5 décès depuis le début de la pandémie de jeunes qui se questionnaient sur leur genre

Cinq adolescents qui se sont enlevé la vie ces deux dernières années vivaient de la détresse liée à un questionnement sur leur genre, selon des rapports de coroner.

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Deux ados coincés pendant des jours dans une urgence psychiatrique pour adultes

 LEDEVOIR

Marie-Eve Cousineau  17 mai 2023

QUEBEC

Entre les 1er et 11 mai, 55 jeunes se sont présentés à l’urgence psychiatrique du CHUL, selon l’établissement.Francis Vachon Archives Le Devoir Entre les 1er et 11 mai, 55 jeunes se sont présentés à l’urgence psychiatrique du CHUL, selon l’établissement.

Faute de places dans le centre de pédopsychiatrie Sacré-Coeur de Québec, deux adolescents aux prises avec des pensées suicidaires ont passé une semaine à l’urgence psychiatrique du Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL). Leurs voisins de « chambre » ? Des adultes en crise, parfois menottés, à leur arrivée.

Les parents de ces jeunes, à qui Le Devoir a parlé, s’indignent que des enfants en détresse puissent subir un tel traitement.

La fille de Chantal, dont nous taisons le véritable nom afin de protéger son identité, est restée huit jours à l’urgence psychiatrique du CHUL en mai. L’adolescente de 14 ans ne pouvait pas être transférée au centre de pédopsychiatrie Sacré-Coeur du CIUSSS de la capitale nationale, car aucun lit n’y était disponible.

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