Agnès Lara 19 mai 2023
À retenir
- Le microbiote intestinal produit des substances hallucinogènes endogènes qui en agissant sur les récepteurs cérébraux TAARs ont un effet antidépresseur et neuroprotecteur.
- Mais des doses plus élevées relarguées du fait d’une altération de la barrière intestinale aurait un effet neurotoxique et favoriserait la survenue de psychoses.
- D’autres éléments microbiens présents dans le tube digestif, à l’instar du virus SARS-CoV-2 ou de certaines substances bactériennes, en plus d’augmenter la perméabilité intestinale, ont un effet génotoxique, orientant la microglie vers un phénotype neurotoxique et la destruction aberrante de neurones viables.
- De nombreuses interrogations demeurent et les auteurs soulignent la nécessité de mieux comprendre l’effet antidépresseur, ainsi que les sources non microbiennes de ces hallucinogènes endogènes.
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