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Il y a quatre ans, Christine Renon, directrice d'une école maternelle de Pantin, se donnait la mort dans son établissement. Dans une lettre d'adieu, elle dénonce ses conditions de travail, celles de ses collègues, la fatigue, la tristesse, la pression, constantes.
Un recrutement difficile, une perte de sens, de l'épuisement et un perpétuel découragement. Aujourd'hui, il ne se passe pas une semaine sans qu'un article nous interpelle sur la dégradation des conditions de travail des instituteurs. Des "profs" sans cesse tiraillés entre les inquiétudes des parents, les directives du ministère et les demandes des enfants. Des enseignants qui attendent, les yeux levés vers la hiérarchie, des solutions qui n'arrivent jamais.
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