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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 30 mai 2021

Plusieurs centaines de soignants manifestent en France pour lancer un « SOS international pour la santé »

Le Monde avec AFP Publié le 29 mai 2021

Soixante organisations dans dix pays ont appelé à demander plus de moyens pour le milieu hospitalier, ainsi que la fin des programmes d’austérité et de réduction du nombre de lits.

Une centaine de personnes, dont plusieurs soignants, se sont rassemblées à Saint-Ouen samedi pour protester contre le projet de construction du centre hospitalier qui est censé remplacer les hôpitaux Beaujon et Bichat.

« SOS international pour la santé, défendons l’égalité d’accès à des soins de qualité » : plusieurs centaines de soignants et de salariés des hôpitaux ont manifesté, samedi 29 mai à Paris, dans le cadre d’un mouvement de contestation mené simultanément dans une dizaine de pays, ainsi qu’a pu le constater un journaliste de l’Agence France-Presse.

Les participants, qui brandissaient des slogans tels qu’« Hôpital public en urgence vitale »« Blouse blanche, colère noire », ou encore « Patients sacrifiés, soignants écœurés », se sont rassemblés devant l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, avant de tous se mettre en marche en direction de l’Hôtel de Ville.

Psychiatrie : du personnel à bout

 Philippe GAMBERT  Publié le 

Au centre médico-psychologique de Beaumanoir, les salariés du CHU de Nantes sont en grève. Ils réclament des moyens supplémentaires.








Le centre médico-psychologique de Beaumanoir, comme les autres centres du même type, est un maillon indispensable de la chaîne de la psychiatrie. Au plus près des patients et des territoires. Il suit en particulier à domicile, les personnes en souffrance, qui parfois, ont déjà été hospitalisées. Leur rôle est donc essentiel pour la bonne santé de la société.


Crack à Paris : pour les associations, regrouper les consommateurs dans un parc revient à les « repousser dans les interstices de la ville »

Par   Publié le 29 mai 2021

 Alors que la situation se dégrade dans le quartier de Stalingrad, les autorités ont déplacé la scène ouverte de consommation de drogue dans un parc à proximité, les jardins d’Eole. Mais cette décision ne convainc pas les acteurs médico-sociaux.

Les jardins d’Eole, dans le 18e arrondissement de Paris, ont été fermés temporairement au public afin de pouvoir accueillir les consommateurs de crack.

Depuis le 17 mai, les camions de CRS sont bien visibles sur la place de la Bataille-de-Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris, entre les terrasses rouvertes, les cinémas et le bassin de La Villette. Leur objectif : saturer l’espace public et repousser les consommateurs de crack, un mélange de cocaïne et d’ammoniac très addictif, qui se regroupaient dans ce lieu depuis plusieurs années, de plus en plus visibles avec les confinements successifs.

Pour que Stalingrad ne soit plus « le sanctuaire européen du crack », selon la formule du maire de l’arrondissement, François Dagnaud, la scène ouverte de consommation de drogue, et tout ce qu’elle implique – les fumeurs de crack, les vendeurs de « galettes » à 15 euros, les conséquences médico-sociales qu’elle provoque et les nuisances qu’elle génère – a été repoussée à 500 mètres de là.Les jardins d’Eole, un parc public du 18e arrondissement, seront censés la contenir dans un espace et des horaires restreints – de 19 h 30 à 1 heure du matin – afin, selon Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Mairie de Paris, de « mieux prendre en charge sur le plan médico-social » les toxicomanes et de les éloigner, car « la situation était devenue insoutenable pour les riverains de Stalingrad ». 

Les naissances repartent à la hausse en France

par Julie Richard   publié le 28 mai 2021

Après plus d’un an de baisse des naissances provoquée par la crise sanitaire, les chiffres publiés jeudi par l’Insee semblent confirmer une hausse de la fécondité entamée il y a deux mois. 

Si le premier confinement a stoppé net les envies de marmots, il semblerait que la crise sanitaire n’ait pas totalement découragé les Français des couches-culottes. Selon les chiffres de l’Insee publiés jeudi, le nombre de naissances enregistrées en avril a augmenté de 4 % par rapport au même mois de l’année 2020. «On observe dès février une remontée des naissances qui correspond aux bébés conçus à la sortie du premier confinement», explique Isabelle Robert-Bobée, cheffe de la division des enquêtes et études démographiques à l’Insee.

samedi 29 mai 2021

Bastia : un médiateur pour prévenir les problèmes de santé mentale dans les quartiers sud

Livia Santana le Vendredi 28 Mai 2021











Un protocole pour prévenir les problèmes de santé mentale dans les quartiers Sud de la ville de Bastia a été signé ce vendredi 28 mai à la préfecture de Haute-Corse. Un médiateur social fera le lien entre l'équipe de psychiatrie de l'hôpital de Bastia et les locataires de l'OP2H.


Après 18 mois de travail collaboratif, le protocole "santé mentale et logement" engagé par le préfet de Haute-Corse, François Ravier, l’Office de l’habitat (OP2H) avec le service de psychiatrie de l'hôpital de Bastia a été signé ce vendredi 28 mai. Ainsi, un médiateur social avec une formation éducative sera bientôt embauché à plein temps pour prendre le pouls dans les quartiers Sud concernant la santé mentale de ses 10 000 habitants. 

D'après Nicole Graziani,  responsable du pôle psychiatrie adultes et addictologie de l'hôpital de Bastia, cette médiation était nécessaire : "Grâce à nos équipes mobiles qui se rendent régulièrement dans ces quartiers, on se rend compte qu'il y a une hausse importante de la dégradation de la santé mentale". Les causes de ce mal être seraient multi-factorielles. Forte précarité et éloignement social favoriseraient l'émergence de pathologies comme des états dépressifs ou des troubles de la personnalité. 


NANTERRE Modernisation du Cash : Les travaux ont débuté

La Gazette de la Défense

Par Nicolas Gomont 28 mai 2021







Dans le cadre de sa rénovation complète, censée s’achever en 2028, l’hôpital de Nanterre réaménage son bâtiment central, où se dérouleront les consultations de médecine générale durant le chantier.

En gestation depuis près d’une décennie, la rénovation intégrale du Cash de Nanterre et son rapprochement avec l’hôpital spécialisé Roger Prévot commencent à devenir concrets. Les premières étapes du projet, censé aboutir en 2028, viennent d’être franchies. A terme, l’hôpital de Nanterre, qui s’étend sur 17 hectares, devrait voir sa superficie diminuer ; des cessions de terrains devant contribuer à financer les 150 millions d’euros de travaux estimés.

Plusieurs ailes du complexe, en plus du mur d’enceinte de cette ancienne prison pour indigents construite au 19ème siècle, vont être abattues pour laisser place à trois nouvelles constructions. Le bâtiment historique sera lui conservé mais revendu. Il fera partie intégrante du projet « Nanterre partagée », un nouvel ensemble immobilier conçu dans le cadre d’un appel à projet de la métropole du Grand Paris, et dont la Gazette de la Défense s’est déjà fait l’écho dans son édition du 26 juin 2019.

« L’hôpital de Nanterre a un fonctionnement pavillonnaire, comme cela se faisait à l’époque de sa construction, détaille Luce Legendre, directrice du Cash. On a maintenant besoin de bâtiments plus compacts, où les patients peuvent se rendre aux urgences en bénéficiant rapidement de l’imagerie médicale ou d’une biologie par exemple ». Pour l’heure, chaque service de l’hôpital est éparpillé dans la vingtaine de bâtiments du labyrinthique centre hospitalier.

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Santé mentale : une plateforme téléphonique pour toute la Savoie pour l'écoute et une meilleure orientation

Par  France Bleu Pays de Savoie  
 30 mai 2021

Depuis la mi-mai, une plateforme d'accueil et d'écoute téléphonique est à l'oeuvre au Centre Hospitalier Spécialisé de Savoie, à Bassens, près de Chambéry. Prévenir plutôt que l'urgence. Et surtout bien orienter les personnes en souffrance psychique. 

Une porte d'entrée vers toutes les structures  psychiatriques de Savoie
UneUne porte d'entrée vers toutes les structures psychiatriques de Savoie © Radio France - Christophe van Veen 

Vous vous sentez mal dans votre tête ou bien un proche est en train de sombrer... Depuis le 17 mai, une plateforme téléphonique est à votre disposition du lundi au vendredi, portail d’entrée vers la quarantaine de structures de prise en charge psy à travers toute la Savoie. Elle est installée au sein du vaisseau amiral, le CHS de Savoie à Bassens (centre hospitalier spécialisé de Savoie). L’idée est bien la prévention, avant l’urgence. Trouver l'offre de soin la mieux adaptée à vos besoins. 

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« Les femmes aussi sont du voyage » : un manifeste féministe pour larguer les amarres

Par   Publié le 17 mai 2021 

Dans son essai paru chez Flammarion, Lucie Azema raconte comment la tradition du récit de voyage a représenté une « fabrique de la masculinité », et rappelle les flamboyants récits de célèbres exploratrices.

Livre. Essais théoriques, anthologies exclusivement ­féminines, monographies d’artistes et d’autrices méconnues… Depuis le lancement du mouvement #metoo, l’édition française ressemble à une session de rattrapage destinée à rendre aux femmes leur place dans l’histoire culturelle coupable d’avoir minoré l’importance des œuvres d’art qui leur sont imputables, lorsqu’elles ne constituaient déjà qu’une minorité sur la scène publique, et que beaucoup devaient écrire sous pseudonyme masculin.

vendredi 28 mai 2021

Nantes. « L’héroïne est une drogue extrêmement addictive »


 


Publié le 

Le professeur Marie Grall-Bronnec est médecin au service d’addictologie et de psychiatrie de liaison au CHU de Nantes. Elle alerte sur les lourdes conséquences que peut avoir la consommation d’héroïne, non seulement sur le corps mais aussi du point de vue psychiatrique.












Presse Océan : quels sont les risques de la consommation d’héroïne pour le corps ?


Marie Grall-Bronnec : « Le risque majeur, c’est l’overdose. Quelqu’un qui ne connaît pas les usages, où même quelqu’un qui habituellement ne prend que de petites doses, peut faire une overdose lorsqu’il consomme une dose beaucoup trop importante d’un seul coup. À partir de là, le système nerveux central subit une dépression qui entraîne un coma. Derrière, c’est le système respiratoire qui subit cette dépression, et cela entraîne le décès. Il peut aussi y avoir des complications au cours de la consommation. Lorsque la personne se pique ou aspire l’héroïne par le nez, il suffit que le matériel ait été utilisé avant par une personne malade et on risque des infections comme l’hépatite B ou le HIV. Enfin, on risque aussi l’infection bactérienne si l’on tombe sur une seringue souillée, je pense à la septicémie ou à l’endocardite par exemple, qui s’attaquent aux organes».


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Un projet de loi sur la protection de l’enfance arrive à l’Assemblée nationale en juillet


 





Par    Publié le 28 mai 2021   

Le texte, qui devrait être présenté en conseil des ministres d’ici au 16 juin, comprend notamment l’interdiction des placements dans les hôtels, des normes d’encadrement et une modernisation du métier de famille d’accueil. 
Le secrétaire d’Etat chargé de l’enfance et des familles Adrien Taquet, le 29 septembre 2020 à l’Assemblée nationale.

Annoncé depuis plusieurs mois, le projet de loi visant à « améliorer la prévention et la protection de l’enfance » sera examiné en première lecture à l’Assemblée nationale la première quinzaine de juillet. Le texte devrait être présenté en conseil des ministres d’ici au 16 juin, selon le secrétariat d’Etat à l’enfance, qui le considère comme « une étape supplémentaire pour garantir véritablement aux enfants un cadre de vie sécurisant et serein, et aux professionnels un exercice amélioré de leurs missions ».

L’aide sociale à l’enfance à bout de souffle


 



Par  et 

Publié  le 28 mai 2021

Surcharge administrative, turnover dans les structures, fermeture de places et augmentation des mesures de placement… Si les difficultés des travailleurs sociaux datent d’avant le Covid-19, la crise sanitaire a considérablement dégradé les conditions de travail. 
  
Manifestation de personnels du secteur médico-social organisée par la CGT, à Nice (Alpes-Maritimes), en décembre 2020.

Un jour, le corps de Caroline – le prénom a été modifié à sa demande –, éducatrice spécialisée dans une association de protection de l’enfance lilloise, « a dit stop ». Alors, à son tour, elle a rejoint ses sept collègues – sur une équipe de onze – en arrêt maladie. Une situation sans précédent dans ce service d’action éducative en milieu ouvert renforcé qui prend en charge des adolescents réputés « incasables ».

Avec la crise sanitaire, les conditions de travail de ces salariés, comme celles de nombre de professionnels de la protection de l’enfance, se sont dégradées. Même les plus chevronnés craquent. « Pendant le Covid, on a fait du travail social depuis chez nous, c’était du free-lance sans horaires postés, explique Caroline. On ne prenait plus le temps de parler des situations des ados avec les collègues. » Or, ce sont précisément les réunions d’équipe et les moments d’échanges collectifs entre professionnels et avec les jeunes, suspendus au cours des derniers mois, qui permettent à l’équipe de tenir face à ces « situations », dont près de 90 % sont liées à des violences sexuelles.

À Nancy, des maraudes pour vacciner les personnes sans-abri directement dans la rue

Publié 





Une équipe médicale parcourt les rues nancéiennes pour informer les personnes sans-abri sur l'importance de la vaccination contre le Covid-19. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent même se faire vacciner directement dans le camion du Samu social. Une façon pour les soignants de se rendre au plus près des lieux de vie des personnes sans-abri. #IlsOntLaSolution 

À Nancy, les personnes sans-abri ont aussi le droit à leur dose de vaccin. Deux médecins, un infirmier, un secouriste et trois travailleurs sociaux vont à la rencontre des plus précaires dans les rues de la préfecture de Meurthe-et-Moselle pour faire de la prévention et informer sur l’importance de la vaccination. Cette belle initiative est née dans l’esprit d’Olivier Babel, infirmier au centre de vaccination de Jarville-la-Malgrange : “L’idée, c'est d'aller les chercher au plus près de l’endroit où ils se trouvent, de ne pas leur donner une contrainte supplémentaire ou une raison de ne pas venir chez nous sur les centres de vaccination. L’idée c'est de venir chez eux, de prendre un peu le temps de leur amener le médecin, l'infirmier, puis le vaccin à domicile en quelque sorte.

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Covid-19 : la consommation d’anxiolytiques et d’hypnotiques s’est accrue en France depuis mars 2020

Par   Publié le 27 mai 2021

Un rapport portant sur 4 milliards de prescriptions entre mars 2020 et avril 2021 confirme la dégradation de la santé mentale des Français sous l’effet de la crise sanitaire.

Un employé range des médicaments dans un robot de la plus grande pharmacie française à Paris, le 8 septembre 2020.

La crise sanitaire et ses confinements successifs ont profondément modifié la consommation des médicaments des Français. C’est ce qui ressort d’un rapport rendu public, jeudi 27 mai, par le groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare, constitué par la Caisse nationale d’assurance-maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament, le sixième sur ce sujet. Ces données portent sur les médicaments de ville, délivrés sur ordonnance en pharmacie, du 16 mars 2020, premier jour du premier confinement jusqu’au 25 avril 2021, soit durant les trois vagues de l’épidémie de Covid-19. Au total, ce sont cinquante-cinq classes thérapeutiques et 4 milliards de prescriptions médicamenteuses qui ont été comparées au nombre attendu de prescriptions (calculé sur la base de l’utilisation à la même période des deux années précédentes).

Ligne d'écoute Violences faites aux femmes : le 3919 va enfin pouvoir étendre ses horaires

par Marlène Thomas  publié le 25 mai 2021

La ligne d’écoute pour les femmes victimes de violences, gérée par la Fédération Solidarité femmes, sera accessible à toute heure du jour et de la nuit en semaine dès la fin du mois de juin. Avant fin août, ses plages horaires seront également étendues le week-end.

C’est l’aboutissement d’une longue bataille. Les horaires du 3919, la ligne d’écoute nationale d’information et d’orientation pour les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, seront étendus dès la fin du mois de juin. Une nouvelle convention pluriannuelle d’objectifs, signée ce mardi entre l’Etat et la Fédération nationale Solidarité femmes (FNSF), créatrice et gestionnaire de ce dispositif depuis 1992, acte cette mesure promise par le gouvernement lors du Grenelle contre les violences conjugales.

jeudi 27 mai 2021

Un parcours de soins pluridisciplinaires pour les patients covid long à l'hôpital de Valenciennes

 france bleu

Par  France Bleu Nord 26 mai 2021

A partir de la mi-juin, les médecins généralistes pourront proposer à leurs patients covid long d'aller à l'hôpital de Valenciennes pour une matinée de consultation pluridisciplinaire qui sera suivie en fonction des besoins par une orientation vers des spécialistes pour une meilleure rééducation.

Rodolphe Bourret, directeur de l'hôpital de Valenciennes, le Dr Dervaux coordinateur du parcours de soins Covid long, le Dr Kyndt chef de pôle santé publique et le Dr Thomazeau, chef pôle psychiatrie
Rodolphe Bourret, directeur de l'hôpital de Valenciennes, le Dr Dervaux coordinateur du parcours de soins Covid long, le Dr Kyndt chef de pôle santé publique et le Dr Thomazeau, chef pôle psychiatrie © Radio France - Rafaela Biry vicente France bleu nord

20% des personnes qui ont contracté la Covid 19 souffrent encore de symptômes au delà de 4 semaines après l'infection, des symptômes très variés qui peuvent être de l’essoufflement, des palpitations, la perte de l'odorat, du goût ou encore de la fatigue et des troubles du sommeil.

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Pourquoi les hommes pleurent moins ?

 france culture

Par Yann Lagarde  27/05/2021

Associées à une soi-disant faiblesse ou à la féminité, les larmes sont encore un tabou pour beaucoup d’hommes. Voici comment la construction de la virilité moderne au XIXe siècle a interdit aux hommes de pleurer en public.

“Un homme, ça ne verse pas de larmes”, “pleurer, c’est pour les femmes” qui n'a pas déjà entendu ces jugements ? On pourrait croire que cette différenciation basée sur le genre est ancienne. Pourtant, jusqu’au XIXe siècle, verser des larmes en public était bien vu par la société quand on était un homme.  

Dès les récits de l’Antiquité, les guerriers comme Achille pleurent.

Anne Vincent Buffault, historienne des sensibilités : “Les larmes d’Achille sont des larmes tout à fait viriles et héroïques, qui même démontrent son énergie virile.” 

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Légalisation du cannabis : par-delà le bien et le mal

 philosophie magazine

Pierre Terraz  publié le 

Analyse

On peut être pour ou contre la légalisation du cannabis. Le débat est complexe, porteur d’importants enjeux : sociaux, économiques, sanitaires. Il polarise les opinions à l’extrême, mais affiche désormais dans la société une tendance plutôt favorable à la légalisation. Le débat semble toutefois loin d’être tranché. C’est pourquoi nous vous proposons ici d’analyser les conséquences d’une légalisation au-delà d’un point de vue des principes moraux, dans une démarche purement utilitariste – qui pourrait se révéler vertueuse pour tous. 

Covid-19 : les chercheurs japonais trouvent un mécanisme qui bloque le virus

Anne-Laure Barral  publié le 

Des chercheurs japonais viennent d’identifier une protéine capable de bloquer le développement du virus dans nos poumons. Un nouvel espoir de traitement est en vue.

Un laboratoire de recherche surle Covid-19 à Tokyo (Japon). Photo d\'ilustration.
Un laboratoire de recherche surle Covid-19 à Tokyo (Japon). Photo d'ilustration. (DAVID MAREUIL / ANADOLU AGENCY)

Ces chercheurs de l’université d’Hokkaido au Japon ont compris le mécanisme qui empêche le virus de se répliquer dans nos cellules. Ils viennent de publier leurs résultats dans la revue Nature Immunology pour expliquer le rôle clé de la protéine appelée RIG 1. Elle agit comme un système d’alarme de la cellule quand elle est attaquée par un virus. Elle le reconnaît et elle déclenche la réponse immunitaire. Ces chercheurs ont vu, sur des cellules humaines de culture, que même si la réponse immunitaire n’est pas déclenchée quand cette protéine est suffisamment présente, le virus ne se réplique pas.

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