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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 8 mai 2021

Littérature jeunesse : « Lilly sous la mer » et « Tor et le cow-boy » de Thomas Lavachery et « Jefferson » de Jean-Claude Mourlevat

LE 07/05/2021

À retrouver dans l'émission

LA CRITIQUE

par Lucile Commeaux

Pour cette première partie d’émission consacrée à la littérature jeunesse, nos critiques ont lu « Lilly sous la mer » et « Tor et le Cow-boy » de Thomas Lavachery et « Jefferson » de Jean-Claude Mourlevat. Découvrez leurs avis…

Couvertures de "Jefferson" de Jean-Claude Mourlevat, "Lilly sous la mer" et "Tor le cow-boy" de Thomas Lavachery
Couvertures de "Jefferson" de Jean-Claude Mourlevat, "Lilly sous la mer" et "Tor le cow-boy" de Thomas Lavachery Crédits :  Gallimard Jeunesse // Ecole des loisirs

La Critique : commentaire expert et subjectif de l’actualité  culturelle. Chaque semaine, des critiques invités par Lucile Commeaux se rencontrent autour de deux disciplines dans l’amour de l’art et de la  dispute. 

Au sommaire de cette Critique consacrée à la littérature jeunesse, trois livres : deux illustrés , « Lilly sous la mer » et « Tor et le Cow-boy » de Thomas Lavachery et « Jefferson » de Jean-Claude Mourlevat, lauréat du prestigieux prix ALMA 2021 (Astrid Lindgren Memorial Award) pour l’ensemble de son oeuvre.

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Covid-19 : le nouveau bréviaire ?

Paris, le samedi 8 mai 2021 – « Je ne suis pas là pour donner des leçons de morale » a lancé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal interrogé mercredi sur ces Français qui ne souffrant pourtant pas de comorbidités cherchent à se faire vacciner contre la Covid. S’il ne s’agissait pas d’une formule toute faite, on serait tenté d’y voir un infléchissement quant à la façon d’appréhender la crise sanitaire. En effet, de nombreux discours autour de l’épidémie ont laissé affleurer l’influence d’un carcan moral, voire religieux, ce qui sans être évidemment surprenant, n’en est pas moins notable.

Lutter contre la criminalisation de transmission du VIH

Chaque épidémie est l’occasion pour quelques esprits qui pourraient être qualifiés «d’illuminés » de crier à la vengeance divine. Cette pandémie n’a pas fait exception. Cependant, même dans les discours se voulant rationnels, la trace d’une forme de morale religieuse n’a pas toujours été totalement absente. Pourtant, depuis l’épidémie de Sida, nous aurions dû apprendre à nous méfier de l’incursion de la morale pour appréhender les maladies infectieuses. Les associations de lutte contre le Sida se sont en effet toujours battues et continuent à se battre pour que les personne séropositives ne soient pas considérées comme « coupables » de transmettre le VIH, rappelant toujours que c’est à chacun de prendre la responsabilité de sa propre protection. Alors que certaines juridictions ont parfois été tentées de criminaliser la transmission (inconsciente ou consciente), leur combat n’a jamais failli.


Précarité Fin de la trêve hivernale : les associations se préparent au pire

par Margaret Oheneba  publié le 8 mai 2021

Alors que la trêve hivernale doit prendre fin le 31 mai, la Fondation Abbé-Pierre et la Confédération national du logement réclament une nouvelle prolongation du dispositif. En attendant, les associations apportent une aide juridique aux locataires menacés d’expulsions.

Peu importe leur parcours professionnel ou ce qui les a amenés à solliciter l’aide de l’Espace solidarité habitat (ESH) de la Fondation Abbé-Pierre, dans le XXe arrondissement de Paris, tous ont un point commun : une pochette de documents sous le bras, plus ou moins bien ordonnés ou complets. Quittances de loyer, avis d’imposition, attestations de de la CAF, pièces d’identité, etc. des papiers indispensables pour que les juristes puissent les conseiller au mieux. Car dans quelques semaines et jusqu’au 31 octobre, les expulsions pourront reprendre, après un répit accordé aux ménages précaires en raison de la crise du Covid, pour la deuxième année consécutive.

vendredi 7 mai 2021

Penser l’acte éducatif à partir des soins en psychiatrie

« Il y a comme un vice dans notre façon de penser, plus les connaissances s’accumulent, moins le monde devient compréhensible (…). Ce qui nous manque le plus ce n’est pas la connaissance de ce que nous ignorons mais l’aptitude à penser ce que nous savons. » (Edgard Morin)

L’acte éducatif suppose une transmission visant à un développement d’aptitudes par un sujet dans un domaine particulier. Cette définition nous montre que nous ne pouvons pas faire l’impasse sur les finalités de l’acte éducatif. Tout acte éducatif suppose donc des intentions plus ou moins explicites ou avouées. Que voulons-nous impulser par l’acte éducatif et comment nous y prenons-nous ?

Pour tenter de répondre à ces questions, je souhaite partir de ma propre pratique et je me questionnerai donc sur les finalités de mon action éducative, action qui relève du domaine de la santé puisque j'ai longtemps erré dans les couloirs et les jardins d'un grand hôpital psychiatrique.

Les actions éducatives mises en place par les infirmiers relevaient essentiellement du domaine de la vie quotidienne, il s’agissait de l’éducation à l’hygiène corporelle, à l’équilibre alimentaire, à une prise de traitements comme des neuroleptiques ou à des pathologies associées comme le diabète (injection d’insuline par exemple)… Je ne ferai pas cas de la symptomatologie clinique des personnes hospitalisées mais seulement des relations et des objectifs poursuivis lors d’actions éducatives que j'ai eu la chance de pouvoir observer.

Rentrons dès à présent dans le vif du sujet. Dans le cadre d’une hospitalisation en psychiatrie, une action éducative s’intègre à un programme de soins alors que les actions éducatives au sein des institutions scolaires et de la formation continue semblent tendre à viser à la formation d’un type d’homme. Cependant, si les objectifs à courts et moyens termes peuvent s’inscrire dans des démarches différentes, soins pour les uns, formation pour les autres, reste que les finalités quand on parle d’éducation doivent se rejoindre.

Pourquoi parle-t-on d’action éducative lorsqu’on travaille en milieu hospitalier avec des personnes souffrant de maladies psychiatriques ? Comment mène-t-on ces actions ? Sur quelles valeurs s’appuie-t-on et en vue de quelles finalités ?

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Des liens génétiques entre troubles alimentaires et psychiatriques

Mercredi, 05/05/2021

Des liens génétiques entre troubles alimentaires et psychiatriques

Les "troubles de la conduite alimentaire" (TCA), qui regroupent l’anorexie mentale, la boulimie et les accès hyperphagiques, concernent environ 600 000 adolescents et jeunes adultes entre 12 et 35 ans en France, dont près de 90 % de jeunes filles ou jeunes femmes.

Ces dernières années, plusieurs études ont montré qu’il existait des prédispositions génétiques à ces maladies. De nouveaux travaux, basés sur l’étude du génome de dizaines de milliers d’individus, et menés par une équipe de l'Université de Genève (UNIGE), des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), du King's College de Londres, du University College de Londres, de l'Université de Caroline du Nord (UNC) et de l'Icahn School of Medicine du Mont Sinaï, montrent que ces prédispositions génétiques partagent un profil commun avec d’autres troubles psychiatriques.

« Des études antérieures, qui ont mis en évidence une association génétique entre un risque élevé d'anorexie mentale et un faible risque d'obésité, ont commencé à lever le voile sur certains aspects de l'apparition des troubles alimentaires largement négligés jusqu'ici », explique Nadia Micali, professeure au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l'UNIGE et cheffe du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent aux HUG, qui a dirigé ces travaux. « Cependant, le même travail n'avait pas été fait pour les deux autres grands troubles alimentaires : la boulimie et les accès hyperphagiques. Le but de notre étude était donc de comprendre le rôle des gènes régissant le poids corporel pour ces différents troubles, leurs similitudes et leurs différences ».

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Les problèmes de santé du père pourraient se transmettre aux enfants par d'autres voies que l'ADN


 



Mercredi, 05/05/2021 

Les problèmes de santé du père pourraient se transmettre aux enfants par d'autres voies que l'ADN

On le sait, le mode de vie d'un père tel que l'alimentation, le surpoids et le stress, ont des conséquences sur la santé de sa progéniture. Ce phénomène se produit à travers l'épigénome, lorsque l’environnement a une influence sur le génome (ensemble du matériel génétique d'une cellule) par des modifications dites épigénétiques. Mais la manière dont les informations sont transmises lors de la fécondation, et les mécanismes exacts et les molécules du sperme impliquées dans ce processus n'ont pas été clairs jusqu'à présent.

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Université McGill a permis de montrer  comment l'information environnementale est transmise par des molécules non ADN dans le sperme. Une découverte importante, car elle ouvre potentiellement de nouvelles voies pour étudier la transmission et la prévention des maladies. « La grande avancée de cette étude est qu'elle a identifié un moyen non basé sur l'ADN par lequel les spermatozoïdes se souviennent de l'environnement (régime) d'un père et transmettent ces informations à l'embryon. », explique le Professeur Sarah Kimmins, auteur principal de l'étude.

Celle-ci ajoute : « Nos travaux modifient en profondeur ce que l'on sait sur l'héritabilité et la maladie, qui serait basée  uniquement sur l'ADN, en intégrant une nouvelle composante importante qui comprend désormais des protéines de sperme ». Jusqu'ici aucune équipe scientifique n'avait pu savoir comment ces signatures environnementales héréditaires sont transmises du sperme à l'embryon auparavant. Pour déterminer comment les informations qui affectent le développement sont transmises aux embryons, les chercheurs ont manipulé du sperme en nourrissant des souris mâles avec un régime alimentaire déficient en folate (vitamine B9).

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Confinements, télétravail : les essentielles assistantes maternelles

Publié le 06/05/2021

Cette semaine, l'équipe d'Ensemble c'est mieux a voulu s'intéresser aux assistantes maternelles. Leur mission relève d'un caractère essentiel dans le contexte actuel entre le soutien apporté aux parents et la nécessité de protéger les enfants de certaines situations anxiogènes.

© FTV

Au terme d’une communication gouvernementale calamiteuse dans laquelle avait initialement été annoncé que les assistantes maternelles, écoles primaires, collèges et lycées ne pourraient plus accueillir personne, au soir du vendredi 2 avril, revirement de situation : les 280 000 assistantes maternelles en France pourraient finalement accueillir entre 1 et 4 enfant âgés de 0 à 6 ans.

Un énorme soulagement pour les parents qui comme Cécile, maman de la petite Margaux, vivant dans le troisième arrondissement de Lyon, a pu faire garder sa petite et continuer à travailler. "Lors du premier confinement, je n’avais pas pu continuer de travailler (…) télétravailler avec deux enfants ! Tous les parents qui l’ont vécu savent à quel point c’est compliqué." Et pour les confinements suivants, la possibilité de faire garder Margaux "a été vécu comme une grande chance, sur ces périodes un peu troublées, d’avoir des repères qui restent fixes."

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Charlotte de Vilmorin: «Ma vision pour Wheeliz: devenir le Airbnb de la voiture aménagée»

07 mai 2021 

PODCAST - Charlotte de Vilmorin, cofondatrice Wheeliz, explique comment, en alliant collaboratif et mission d’intérêt général, on crée de la valeur

Charlotte de Vilmorin: «Ma vision pour Wheeliz: devenir le Airbnb de la voiture aménagée»

Charlotte de Vilmorin est cofondatrice de Wheeliz, une plateforme de location de voitures adaptées entre particuliers. Entrepreneuse, blogueuseet auteure du livre Ne dites pas à ma mère que je suis handicapée, elle me croit trapéziste dans un cirque (Grasset), elle est l’invitée du sixième épisode d’Open Mic, un podcast qui va à la rencontre de Forward Looking Leaders, ces dirigeants visionnaires qui questionnent le statu quo et font évoluer les règles du jeu pour le bien commun, présenté par l’Opinion et Beyond Associés.

Extraits :

« J’ai vraiment énormément de chance car mes parents se sont toujours battus, dès mon plus jeune âge, pour que je puisse suivre une scolarité et faire des études en milieu ordinaire, avec d’autres enfants. Ils ont toujours refusé de me mettre dans une école spécialisée ou un centre adapté pour les personnes handicapées. Et ça, pour moi, a vraiment été salvateur parce que du coup je me suis construite face à d’autres enfants qui ne se posaient pas cette question-là de qu’est-ce qui est autorisé pour eux dans la société ou pas. J’avais les mêmes rêves et les mêmes aspirations qu’eux. J’ai pu échapper à l’autocensure sur ce que je peux me permettre dans mon esprit et du coup pour moi ça n’a jamais été un sujet…  Ce n’est pas ce que j’ai entendu au tout début, dans les rendez-vous pros que j’ai pu faire. Je pense à un expert-comptable à qui j’avais présenté tout mon business model… »

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« Sans une action décisive, le manque chronique d’eau ne trouvera plus de solution »

Publié le 6 mai 2021

La raréfaction de l’eau est une problématique d’ampleur planétaire, qui concerne aussi directement la France, rappellent, dans une tribune au « Monde », des scientifiques, des acteurs du secteur et une trentaine de parlementaires.

Tribune. Chaque 22 mars, la Journée mondiale de l’eau alerte sur la pression grandissante s’exerçant sur les ressources en eau et les écosystèmes qui en dépendent. Pour l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 40 % de la population mondiale sera confrontée à des pénuries d’eau d’ici à 2050 et, selon le Global Water Institute, 700 millions de personnes pourraient être déplacées à l’horizon 2030 du fait d’une pénurie d’eau !

La raréfaction de l’eau est une problématique d’ampleur planétaire et les prévisions sont toujours plus alarmantes pour la France de 2050. Les projections du rapport Drias de Météo France prévoient des records absolus de températures d’ici à cette date, avec une augmentation des températures estivales moyennes de 6 degrés Celsius.

Une diminution de la recharge des nappes de 10 % à 25 % en moyenne, selon les régions, affectera aussi les eaux superficielles, avec une baisse de 10 % à 40 % du débit annuel des cours d’eau. Les sécheresses, plus précoces, réduisent déjà l’accès à l’eau potable d’un nombre croissant de communes.

jeudi 6 mai 2021

 

NOTRE CORPS, NOUS-MÊMES

Collectif NCNM

Autres | Sexe et Politique

Notre corps, nous-mêmes est un classique du féminisme. Cette réédition réactualisée du livre Our Bodies, Ourselves, publié en 1973 aux États-Unis (et traduit en français en 1977 sous le titre Notre corps, nous-mêmes) est un objet protéiforme : on y trouve des planches anatomiques, des témoignages à la première personne, des considérations sociologiques et des […]


 

MON NOM EST CLITORIS

Daphné Leblond et Lisa Billuart Monet

Sexe et Témoignages

Ce sont douze femmes d’une vingtaine d’années qui sont interrogées sur leur vécu du début de leur sexualité, de leur rapport à leur corps et aux inconnus qu’il peut exister encore, notamment sur le clitoris. Le documentaire montre le manque de connaissance et d’éducation sexuelle dans la société actuelle et combien il est important de […]

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VIDÉO | Immersion à Sainte-Julienne, école liégeoise d’infirmières: «Il ne faut pas avoir peur de faire ce métier qui est valorisant pour les gens»

 Romain VEYS le 8 mai 2021

BELGIQUE







Dans le cadre de la journée portes ouvertes, nous sommes partis à la rencontre de celles et ceux qui forment à Sainte-Julienne Liège le personnel infirmer de demain: l’occasion de donner un coup de projecteur sur cette formation aux différents métiers de soins à la personne, mais aussi de donner la parole aux futures infirmières qui fréquentent aujourd’hui ou fréquenteront demain cet établissement.

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Michael Sandel et les perdants de la méritocratie

LE 05/05/2021

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Riches, diplômés, perdants du système, nous mériterions notre sort...Telle est "La tyrannie du mérite" (Albin Michel, 2021) que dénonce Michael J.Sandel, professeur en philosophie politique à Harvard. 

Une cérémonie de remise de diplômes
Une cérémonie de remise de diplômes Crédits :  Supachok Pichetkul / EyeEm -Getty

Michael J. Sandel est professeur de philosophie politique à Harvard University Law School et membre de l’American Academy of Arts and Sciences. Il est notamment connu pour son best seller Justice, dans lequel il développe une critique du libéralisme. Il anime sur la BBC une série de débats, « The Global Philosopher », qui abordent, avec des participants issus de pays différents, des questions éthiques soulevées par l'actualité.

Ce contre quoi je m'élève, c'est une notion enflée de ce que nous méritons. Lorsque nous réussissons grâce à l'exercice de nos talents, nous devons nous souvenir que ces talents sont des dons, nous avons une dette. (Michael J. Sandel)

Paraît La Tyrannie du mérite (Albin Michel, 2021), une traduction par Astrid von Busekist de son livre The Tyranny of Merit: What's Become of the Common Good ? (Allen Lane, 2020). Selon son auteur, l’idéal méritocratique suggère que chacun joue d’égal à égal, et que chacun est donc responsable de sa réussite et de son échec.

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Quotas Egalité économique femmes-hommes : «Si on laisse les choses se faire, on en a pour plus d’un siècle»

par Virginie Ballet  publié le 5 mai 2021 

La députée LREM de l’Essonne Marie-Pierre Rixain est rapporteure d’une proposition de loi examinée ce mercredi en commission, qui prévoit notamment des quotas dans les hautes instances des entreprises, avec la possibilité de sanctions financières.

La date n’avait rien d’un hasard : le 8 mars dernier, en pleine journée internationale pour les droits des femmes, la majorité déposait une proposition de loi destinée à «accélérer l’égalité économique et professionnelle entre les femmes et les hommes grâce à une approche globale à même de réduire l’écart de 28,5 % de rémunération entre les femmes et les hommes». Examiné ce mercredi par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le texte devrait ensuite être faire l’objet d’un vote en séance publique le 11 mai, pour une adoption espérée d’ici à la fin de l’année.

« C’est beaucoup plus anxiogène que de rendre une copie » : la peur de l’oral, une angoisse française

Par    Publié le 5 mai 2021

En France, l’aisance et la capacité à se sentir légitime pour s’exprimer à l’oral restent fortement marquées par le capital social et culturel.

Avant d’écrire cette première phrase, on a réfléchi, pris le temps de rêver, tapé trois mots et tout recommencé. Mais s’il avait fallu la dire à l’oral, d’une traite et en direct, face à vous, lecteurs devenus spectateurs, peut-être aurait-on euhhh… rougi, bafouillé, gesticulé, hmm… euhhh… perdu nos moyens. Confrontée à l’impossibilité de rembobiner. « Prendre la parole en public, c’est beaucoup plus anxiogène que rendre une copie, admet l’avocat Bertrand Périer, spécialiste de l’éloquence et auteur notamment de La parole est un sport de combat (JC Lattès, 2017). Quand on parle, on est jugé sur sa personnalité : c’est bien plus intrusif et engageant. Ça se passe ici et maintenant, alors qu’à l’écrit, le jugement se fait en différé. »

Sélection et distinction

Pour nombre de jeunes qui ont témoigné pour Le Monde,l’exercice est presque un supplice. « Stressant » à tous les coups, « paralysant », selon le contexte, parfois même « handicapant ». Et pourtant, l’oral ponctue inévitablement de multiples étapes de la vie étudiante et professionnelle : exposé en classe, examen devant un jury, concours d’entrée dans une école, entretien de stage ou d’embauche, réunion avec la hiérarchie… La prise de parole représente, de plus en plus, un enjeu important de sélection et de distinction. Les concours d’éloquence s’invitent désormais jusque sur les plateaux télé – en témoigne l’émission « Le Grand Oral », diffusée sur France 2 avec, parmi le jury, Oxmo Puccino en 2019 ou Eric Dupond-Moretti en 2020.

Handicap, l'amour sous condition de ressources

ÉMISSION DIFFUSÉE LE 27 AVR 2021






Jérôme, Pascal, Franssie, rêvent de ne plus avoir à choisir entre leur couple et leur autonomie financière. Mais lorsqu'on est handicapé et qu'on tombe amoureux, mieux vaut ne pas emménager ensemble, au risque de perdre sa seule source de revenu : l'allocation adulte handicapé. 


Comment des assistantes sexuelles aident les soldats israéliens blessés

  • Par Yolande Knell et Phil Marzouk
  • BBC News, Tel Aviv

6 mai 2021

Homme en fauteuil roulant dans une chambre

Dans de nombreux pays, la sexothérapie de substitution - qui consiste à engager une personne pour jouer le rôle de partenaire sexuel d'un patient - est controversée et peu pratiquée. En Israël, cependant, elle est disponible aux frais du gouvernement pour les soldats qui ont été gravement blessés et ont besoin d'une rééducation sexuelle.

La salle de consultation de Tel Aviv de la sexologue israélienne Ronit Aloni ressemble à ce que l'on peut attendre. Il y a un petit canapé confortable pour ses clients et des diagrammes biologiques des organes génitaux masculins et féminins, qu'elle utilise pour ses explications.

Mais ce qui se passe dans la pièce voisine, équipée d'un canapé-lit et de bougies, est plus surprenant.

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«La Mythomane du Bataclan» : «La figure de la victime aimante la névrose contemporaine»

par Chloé Pilorget-Rezzouk  publié le 6 mai 2021

Pendant plus de deux ans, Florence M., arnaqueuse récidiviste, s’est prétendue victime des attentats du 13 novembre 2015. Le journaliste Alexandre Kauffmann raconte cette tromperie vertigineuse dans un livre-enquête publié ce jeudi.

Une plongée dans la mécanique du mensonge. Le journaliste indépendant Alexandre Kauffmann publie ce jeudi La Mythomane du Bataclan (éditions Goutte d’or) - fruit d’une année d’enquête minutieuse - qui raconte le parcours fallacieux de Florence M. alias «Flo Kitty» sur Facebook, fausse victime notoire des attentats du 13 Novembre, condamnée à quatre ans et demi de prison en 2018 pour escroquerie aggravée. Elle avait, au titre de victime, touché 25 000 euros du Fonds de garantie. Pendant des mois, cette quadragénaire a su gagner la confiance et l’affection des membres de l’association de victimes Life for Paris. Elle est une oreille, une épaule.

Coronavirus : Que sait-on sur la contagiosité des personnes vaccinées ?

Oihana Gabriel  Publié le 06/05/21

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EPIDEMIE  Les études et les preuves en vie réelle s’accumulent pour confirmer que la contagiosité des personnes vaccinées baisse énormément

  • Les vaccins utilisés en France contre le Covid-19 font drastiquement chuter les risques d’avoir une forme grave de la maladie. Mais qu’en est-il sur le risque de contribuer à l’épidémie en contaminant autour de soi ?
  • Longtemps, les données manquaient pour rassurer sur ce point. Mais de plus en plus d’études et de confirmations en vie réelle montrent que les personnes vaccinées font très peu de formes légères et asymptomatiques de Sars-Cov-2. Elles se protègent et protègent donc leur entourage. Un message qui a du mal à passer, selon certains chercheurs.
  • Est-ce le cas dès la première dose ? A quel pourcentage exactement ? Y a-t-il des différences selon les vaccins ? Pour quelle durée ? Certaines questions restent pour le moment sans réponse.

Se vacciner rime aujourd’hui avec une protection individuelle contre des formes graves du Covid-19. Mais est-ce un geste citoyen, pour éviter de transmettre le coronavirus à ses proches, à ses collègues, à des inconnus dans le métro, et bientôt en terrasse ?

Longtemps, des doutes ont entouré le risque, pour les personnes vaccinées avec Pfizer, Moderna et AstraZeneca, d’être infectées et surtout contagieuses. Mais les données s’accumulent et sont très rassurantes sur ce sujet.

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