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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 16 octobre 2020

Enfin de la supraconductivité à température ambiante !

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Laurent Sacco  Publié le 15/10/2020

À haute pression, l'hydrogène devient métallique. L'ajout d'atomes de soufre peut alors le transformer en matériau supraconducteur. On le savait déjà mais ce qui est nouveau est que des chercheurs ont réussi à obtenir aujourd'hui cet état à température presque ambiante, 15 °C, en lui ajoutant aussi du carbone. Seul bémol pour ce succès sans précédent avec un supraconducteur, le sulfure d'hydrogène carboné doit être maintenu à une pression de plusieurs millions d'atmosphères.

jeudi 15 octobre 2020

Le Parlement valide la nomination de Dominique Simonnot comme Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté

PAR 
PUBLIÉ LE 14/10/2020

Crédit photo : DR

Le Parlement a approuvé ce 13 octobre, la nomination de Dominique Simonnot, journaliste du « Canard enchaîné », spécialiste des affaires judiciaires, au poste de Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL). Proposée par Emmanuel Macron, sur les conseils d'Éric Dupond-Moretti (selon un article du « Monde »), sa candidature à ce mandat de six ans a été validée d'une courte majorité : sur 43 votants, 40 députés et sénateurs se sont exprimés, 22 pour sa nomination et 18 contre, selon une source parlementaire.

Elle succède à la magistrate Adeline Hazan qui a terminé son mandat mi-juillet, après une vacance de trois mois qui n'a pas laissé le monde de la psychiatrie indifférent.

Pour des recommandations plus contraignantes

Lors de son audition devant les parlementaires, Dominique Simonnot, 68 ans, a expliqué qu'elle « n'avait pas l'intention de diriger une institution qui servirait d'alibi »« C'est un énorme problème » que les recommandations du Contrôleur général ne soient pas contraignantes, a estimé la chroniqueuse judiciaire, qui a également écrit pour « Libération », après avoir travaillé au sein de l'administration pénitentiaire comme éducatrice. « Je ferai tout ce que je peux pour que ces recommandations soient appliquées avec la plus grande fermeté », a-t-elle déclaré.

GISÈLE SAPIRO : «DES "JE" PROVOCATEURS SE PROTÈGENT DERRIÈRE LA DISTINCTION ENTRE AUTEUR ET NARRATEUR»

Par Frédérique Roussel — 

De Flaubert à Céline, de Houellebecq à Matzneff ou Peter Handke, la sociologue explore, dans «Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ?», les processus d’identification entre les écrivains et leurs écrits, à travers les époques.

Gisèle Sapiro, à Paris le 2 octobre.
Gisèle Sapiro, à Paris le 2 octobre.
Photo Rémy Artiges pour Libération

La question des rapports entre morale de l’auteur et morale de l’œuvre nourrit des polémiques régulières et passionnelles. Faut-il rééditer Maurras ? Faut-il couronner du Nobel Peter Handke ou d’un césar Roman Polanski ? Le débat s’enflamme davantage avec le mouvement #MeToo et avec la «cancel culture», qui vise à supprimer des œuvres jugées racistes ou sexistes. Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur réalise un état des lieux historique, juridique et sociologique. Entretien avec Gisèle Sapiro, sociologue et directrice de recherche au CNRS, qui vient aussi de boucler un Dictionnaire international Bourdieu à paraître le 5 novembre (CNRS Editions).

Déterminisme de l’autisme, des interprétations étonnamment différentes

Publié le 01/10/2020

Connu pour ses expériences (très décriées par les défenseurs des animaux) sur un modèle animal de l’autisme consistant à séparer de jeunes singes de leur mère et de leurs congénères, le psychologue universitaire américain Harry Harlow[1] (1905–1981) a reçu en 1958 la visite du psychiatre britannique John Bowlby[2] (1907–1990), promoteur de la théorie de l’attachement[3] et du psychologue austro-américain Bruno Bettelheim[4] (1903–1990), célèbre (mais désormais contesté) pour ses conceptions sur l’autisme, mettant notamment en exergue le concept de Léo Kanner[5] (1894–1981) de « mère-frigidaire » (refrigerator mother) dans le déterminisme de l’autisme.

Difficile de suivre un traitement psychiatrique en temps de pandémie

Publié le 11/10/2020

Dans un contexte sanitaire largement dominé par la pandémie de Covid-19, des éditorialistes du British Journal of Psychiatry rappellent que les traitements psychotropes de nombreux patients sont parfois compromis, suite aux difficultés pratiques (comme la fermeture de certaines structures) et aux réticences des intéressés pour retourner consulter, par crainte d’une contagion. Les auteurs estiment que nous devons garder ces considérations à l’esprit et ne pas négliger l’intérêt des stratégies alternatives (par exemple, la psychothérapie en ligne) pour limiter l’impact négatif de cette situation sur la continuité des soins.

«LES EQUILIBRISTES», SUR LE FIL DE LA FIN

Par Jérémy Piette — 

Un essai documentaire tourné aux soins palliatifs des Diaconesses, à Paris, aborde avec grâce les dures questions de la maladie et de la mort.

Photo Les Alchimistes

Paris, 14 heures. Le personnel soignant du service de soins palliatifs de l’hôpital des Diaconesses se rassemble autour d’une table afin d’échanger sur les états de santé de leurs patients. «Il faut être très douce avec lui. Ce monsieur vendait de la porcelaine.» La boutade tendre est lancée à une infirmière qui s’est occupée de la toilette d’un homme souillant son lit. Triste à l’idée de ne plus être autonome, le patient a laissé voir sa colère. Mais nous, sa colère, nous ne la verrons pas, elle restera hors-champ. Perrine Michel va plutôt nous faire graviter autour des paroles des soignants, de ce qu’ils se racontent, et donc nous racontent à la faveur du documentaire les Equilibristes. La cinéaste française a façonné cette autofiction, fondée sur son expérience auprès des services de soins palliatifs, lieux où l’on ne vient pas tant pour guérir que pour attendre au mieux le soulagement de la douleur et la mort inéluctable. Pendant la mise en place du projet, la mère de la cinéaste tombe malade, d’un cancer «agressif». Perrine Michel décide alors dans son documentaire d’ajouter des bribes de conversations où l’on entend sa voix, pas celles de ces interlocuteurs (une sœur, des médecins, la mère en question) qui resteront, tout comme les patients, hors-champ également. Ces bribes dans le documentaire viennent émailler des scènes où quatre danseurs dans un carré lumineux, dont la cinéaste, effectuent des protocoles de mouvements, comme celui de se laisser tomber à terre.

Handicap : 25 millions d’euros en 2021 pour améliorer le service public des maisons départementales des personnes handicapées

PAR 
PUBLIÉ LE 15/10/2020

Crédit photo : PHANIE

Les 104 maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) sont désormais au cœur d’un vaste chantier d’« amélioration du service public fourni », prenant la forme d’une feuille de route, « MDPH 2022 ».

Lancée à La Rochelle (1) par Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, et Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France (ADF), cette feuille de route vise notamment à réduire les délais de traitement de dossiers et les disparités entre départements.

Plus de 60 députés européens appellent à une interdiction européenne de la thérapie de conversion

45 Secondes.fr

14 octobre 2020

Plus de 60 membres du Parlement européen se sont joints aux appels lancés à la Commission européenne pour imposer une interdiction à l’échelle européenne de la thérapie de conversion.

La soi-disant «thérapie de conversion» fait référence à la pratique dangereuse et discréditée d’essayer de changer la sexualité ou l’identité de genre d’une personne. Il est souvent comparée à la torture et a été associée à des risques plus élevés de dépression, de suicide et de toxicomanie.

Toutes les grandes organisations médicales et de psychothérapie ont rejeté cette pratique pendant des décennies et l’ONU a longtemps appelé à une interdiction. Cependant, seuls trois pays européens – l’Albanie, Malte et l’Allemagne – l’ont fait.

Aujourd’hui, plus de 60 députés ont signé une lettre ouverte exhortant les commissaires Věra Jourová, Helena Dalli et Stella Kyriakides à prendre des mesures pour y mettre fin une fois pour toutes en Europe.

Rédigée par l’intergroupe du Parlement sur les droits LGBTI, la lettre commence par la simple proclamation: «Les pratiques de thérapie de conversion sont de la torture.»

Les eurodéputés poursuivent en expliquant qu’il n’y a aucun moyen de classer la pratique de la thérapie de conversion autre que «un traitement cruel, inhumain et dégradant qui cherche à corriger quelque chose qui ne justifie aucune réparation – l’orientation sexuelle, l’identité de genre et / ou l’expression d’une personne».

«Ils constituent une pratique hautement discriminatoire qui viole les droits humains des personnes LGBT + et qui cause de graves souffrances physiques et psychologiques à ses victimes.»

Ils notent que la pratique est utilisée dans plus de 69 pays dans le monde, dont plusieurs États membres de l’UE. L’utilisation de médicaments a été signalée en France, tandis que la psychothérapie aurait été utilisée en Autriche, en Italie et en Pologne.

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Les carabins à haut risque de consommation de produits psychoactifs, le dopage intellectuel reste marginal

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PUBLIÉ LE 15/10/2020

Illustration faculté

Illustration faculté
Crédit photo : S.Toubon

Le dopage intellectuel est marginal chez les étudiants, mais les conduites dopantes sont fréquentes, surtout chez les étudiants en PACES et dans la filière santé. Tels sont les résultats de l'enquête COSYS, le premier observatoire français des usages actuels de substances psychoactives (SPA) chez les étudiants portés par le centre d'addictovigilance de Paris.

La conduite dopante consiste à utiliser des produits psychoactifs pour « passer un obstacle » comme le stress ou le manque de sommeil. Quelque 21,91 % des participants sont dans ce cas. Il peut s'agir de la prise de benzodiazépine ou de cannabis pour dormir, ou de propranolol avant un oral pour que la voix ne tremble pas avant un oral.

Excès de zèle.Dans les écoles italiennes, des mesures anti-Covid à la limite du grotesque

Publié le 

Une enseignante devant sa classe à Santo Stefano Lodigiano, en Italie, le 14 septembre 2020.  PHOTO / REUTERS/ Marzio Toniolo

Afin de garantir la continuité de l’enseignement tout en veillant à ne pas propager le coronavirus, certaines écoles appliquent des règles draconiennes, à la limite de l’absurde. Le quotidien romain La Repubblica a recueilli des témoignages sur les mesures les plus singulières appliquées dans les classes de la région de la capitale.

Entre prudence et obsession, la frontière est parfois ténue. Respecter les gestes barrières dans les écoles, prendre des mesures sanitaires strictes, voilà qui est nécessaire, convient La Repubblica : “Mais dans certains cas, un excès de scrupules a involontairement produit des résultats grotesques et des comportements improbables.”

Violences conjugales : un vade-mecum pour aider les médecins à signaler à la justice

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PUBLIÉ LE 15/10/2020

Image d'illustration.

Image d'illustration.
Crédit photo : GARO/PHANIE

Depuis l'adoption cet été de la loi visant à protéger les victimes des violences conjugales, le secret médical ne s'applique plus aux médecins qui signalent à la justice des faits de cette nature. Tout praticien est désormais habilité à porter à la connaissance du procureur de la République des violences exercées au sein du couple « lorsqu’il estime en conscience que ces violences mettent la vie de la victime majeure en danger immédiat et que celle-ci n’est pas en mesure de se protéger en raison de la contrainte morale résultant de l’emprise exercée par l’auteur des violences ».

COVID-19 : Le test salivaire EasyCov passe avec succès l’épreuve de fiabilité en situation réelle

 Univadis


Serge Cannasse    13 oct. 2020

Les contraintes liées aux tests RT-PCR de détection du SARS-CoV-2 font rechercher activement des alternatives fiables (COVID-19 : Alternatives à la RT-PCR individuelle par prélèvement naso-pharyngé). Parmi celles qui sont explorées, les tests salivaires ont l’avantage de la facilité de prélèvement et de la rapidité du rendu de résultats. L’un d’eux, EasyCov, a été mis au point par les scientifiques du laboratoire Sys2diag (CNRS/Alcen) et des médecins du CHU de Montpellier. Ils ont récemment présenté les résultats intermédiaires d’une étude évaluant sa fiabilité en situation réelle, soit chez 220 sujets ayant consulté au centre de dépistage du CHU, qu’ils aient été non infectés, infectés symptomatiques ou asymptomatiques.

Chez tous, un prélèvement nasopharyngé et un prélèvement salivaire ont été réalisés simultanément puis testés en aveugle avec deux méthodes RT-PCR (échantillon nasopharyngé et salive) et avec le test EasyCov (salive). Celui-ci a permis de détecter 35 cas sur les 40 diagnostiqués par RT-PCR, soit 87,5% de ces patients. Sa spécificité est élevée : 99,4%.

COVID-19 : impact de 8 semaines de confinement sur la sexualité des français

Univadis

 Nathalie Barrès   14 oct. 2020

Le confinement général du printemps 2020 a chamboulé la vie quotidienne de l’immense majorité des français. Et que s’est-il passé du côté de la sexualité ? Des chercheurs ont réalisé une enquête prospective en utilisant deux questionnaires anonymes et auto-administrés via les réseaux sociaux (un pour les couples confinés ensemble et un pour les personnes confinées seules sans partenaire sexuel). Dans cette période atypique, source d’anxiété pour beaucoup, ils se sont intéressés à l’impact du confinement sur la libido, les pratiques sexuelles (masturbations, rapports sexuels, sexualité virtuelle) et le recours à la pornographie des français.

Rendez-nous l’alcool ! Plaidoyer pour une ivrognerie philosophique

Anne-Sophie Moreau publié le 


Interdire la picole ? Quelle idée ! C’est pourtant la direction que prend notre gouvernement. Fermeture des bars, limitation de la vente d’alcool, couvre-feu… Alors que les mesures de coercition se multiplient, Anne-Sophie Moreau, rédactrice en chef de Philonomist, s’inquiète de cette nouvelle prohibition et réclame, au nom des soiffards, un droit inaliénable à l'ivresseDans un plaidoyer argumenté, inspiré par le philosophe Clément Rosset, lui-même amateur de bon vin, elle soutient que l’ivrognerie est une voie privilégiée d'accès au réel, qui nous permet de le saisir dans son unicité et de vivre le moment présent. Nous supprimer la beuverie, c’est donc nous interdire l’allégresse… dont nous avons terriblement besoin en temps d’épidémie.

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* A la rencontre des arts insolites lors de l'Outsider Art Fair

Paris - Outsider Art Fair

du 21 à 30 octobre, 2020, adoptera un modèle hybride, comportant un volet digital et une exposition sur place à Paris.


Outsider Art Fair


l’Outsider Art Fair Paris s’installe à l’Hôtel Drouot

L’exposition Sexual Personae, présentée lors de l’Outsider Art Fair, se penche sur la représentation de la figure féminine dans les oeuvres d’artistes internationaux masculins, féminins et non-binaires associés à l’art brut.

Fondée à New York en 1993, l’Outsider Art Fair rencontre immédiatement un vif succès, reconnue pour son esprit anti-conformiste. Célébrant ses 27 ans d’existence, la foire est devenue une véritable institution dont Nikki Iacovella en est la nouvelle directrice depuis septembre 2020.

La foire adopte pour la première fois cette année un modèle hybride, comportant un volet digital et une exposition coproduite en partenariat avec l’Hôtel Drouot, accessible depuis le site outsiderartfair.com. L’exposition Sexual Personae, sous le commissariat de Alison M. Gingeras, est dédiée à la représentation de figures féminines dans les oeuvres avec une large sélection d’artistes autodidactes, outsiders et bruts.

Eugene Von Bruenchenhein

De gauche à droite : Eugene Von Bruenchenhein, sans titre, c. 1940’s-50’s, Tirage gélatino-argentique, 9 x 6.5 cm.; Henry Darger, sans titre (They are chased again however, and have to give up for want of breath), n.d., aquarelle et graphite sur papier, 45.7 x 81.3 cm, avec l’aimable autorisation de l’Outsider Art Fair