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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 25 avril 2018

Hautes-Alpes : Laragne-Montéglin veut garder son hôpital psychiatrique

Alpes 1
25/04/18

Hautes-Alpes : Laragne-Montéglin veut garder son hôpital psychiatrique

L'Agence Régionale de Santé PACA promet de discuter et d'écouter les différents points de vue.

La commune de Laragne-Montéglin craint le transfert de l’hôpital psychiatrique sur Gapet la suppression de 4 lits de médecine. Une motion a été votée lundi soir en conseil municipal. Une rencontre avec Claude d'Harcourt, directeur de l’Agence Régionale de Santé PACA, a eu lieu ce mardi. Les élus ont pu défendre l’hôpital de Laragne, pour faire« valoir les atouts de la psychiatrie, pour la commune, l'emploi et l'économie », indique le maireHenriette Martinez.

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Aux urgences, trois réunions de dix minutes par jour réduiraient de 40 % le taux d'erreurs médicales

Elsa Bellanger
| 24.04.2018




URGENCES
Crédit Photo : S. Toubon

De simples échanges réguliers entre médecins autour des cas des patients pris en charge aux urgences permettraient de réduire de 40 % le taux d’erreur médicale. Telle est la conclusion d’une étude menée en France dans six services d’accueil des urgences*.

Le projet de réorganisation de la psychiatrie au CHU de Montpellier inquiète personnels et syndicats



Une mission d'appui pour la psychiatrie adulte préconise à la direction générale du CHU de Montpellier un développement accru de l'offre ambulatoire, qui passerait notamment par la fermeture d'une unité d'hospitalisation complète spécialisée. Des soignants, patients et syndicats expriment leurs inquiétudes sur ces perspectives.

mardi 24 avril 2018

Alcoolisme : le baclofène jugé inefficace par des experts

Par Eric Favereau — 

Un collectif de patients a dénoncé la composition du comité d’experts mandaté par l’ANSM, formé de cinq membres dont aucun n’est addictologue ou psychiatre.
Un collectif de patients a dénoncé la composition du comité d’experts mandaté par l’ANSM, formé de cinq membres dont aucun n’est addictologue ou psychiatre. Photo Damien Meyer. AFP



Un comité diligenté par l'ANSM se montre très critique au sujet de ce médicament, pourtant utilisé par près de 100 000 patients en France.

Un comité diligenté par l'ANSM se montre très critique au sujet de ce médicament, pourtant utilisé par près de 100 000 patients en France.

Addictions : "On sait maintenant ce qui se passe dans le cerveau", assure le psychiatre Michel Reynaud

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24/04/2018

Sur le plateau du 13 heures, le psychiatre et spécialiste des addictions Michel Reynaud nous livre sa réaction sur la neurostimulation, censée permettre de lutter contre les addictions.

La neurostimulation pourrait-elle être efficace pour lutter contre l'alcoolisme ? "Cela montre bien qu'on a fait beaucoup de progrès dans la compréhension des addictions. On sait maintenant ce qui se passe dans le cerveau, et pourquoi, quand on est addict, on n'est plus maître de son désir", explique le psychiatre et addictologue Michel Reynaud sur le plateau du 13 heures. "Chez certains sujets devenus dépendants, il n'y a plus de contrôle raisonnable. Toute la stratégie de cette stimulation, c'est qu'en agissant sur les zones du cerveau qui sont faibles, c'est-à-dire qui n'arrivent plus à contrôler (...) elle renforce la capacité de contrôle, d'où ces résultats intéressants", ajoute-t-il.


Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées

Le poids pris par Facebook, Twitter et les algorithmes de personnalisation renforcent des tendances déjà identifiées par la psychologie sociale, observent des chercheurs.

LE MONDE  | Par 

Quelle est la part de responsabilité des sites et services Internet ?
Quelle est la part de responsabilité des sites et services Internet ? Illustration Quentin Hugon / Le Monde

Internet et les réseaux sociaux sont-ils des machines à enfermer les internautes dans leurs propres certitudes ? Cette question, posée dès 2011 par le penseur du Web Eli Pariser dans son ouvrage The Filter Bubble : What The Internet is Hiding from you (Les bulles filtrantes : ce qu’Internet vous cache, non traduit), est aujourd’hui au cœur de la réflexion de nombreux chercheurs du Net.

Lundi 23 avril à la Cité internationale de Lyon, où se tient jusqu’au vendredi 27 la prestigieuse conférence annuelle itinérante des professionnels d’Internet, The Web Conference, la polarisation des idées et des débats sur les réseaux sociaux a fait l’objet d’une demi-journée d’étude mêlant ingénierie du Web et psychologie sociale. Baptisée « Polarization on social media », elle a été présentée par un groupe de chercheurs en informatique de Helsinski (Finlande), Kiran Garimella, Aristides Gionis, et Michael Mathioudakis, et un ingénieur au centre de recherche informatique du Qatar, Gianmarco De Francisci Morales.

A l’origine de ces interrogations, le constat désormais très répandu qu’au lieu d’amener les internautes à échanger leurs points de vue et bâtir des théories nuancées, utopie qui a porté la démocratisation d’Internet dans les années 1990, l’émergence des réseaux sociaux et des algorithmes de recommandation a au contraire amené une radicalisation des points de vue, une exacerbation des tensions en ligne, et une impossibilité chronique à se faire entendre et respecter.

Une vieille question de psychologie sociale


Cette impasse démocratique, remarquent les chercheurs, est loin d’être une invention du Net. La question de la formation des opinions dans un contexte social a donné naissance dès les années 1950 au concept de dissonance cognitive, du psychologue Leon Festinger, qui décrit l’état de désarroi et les stratégies d’évitement face à des opinions contraires aux siennes.

Halte aux « fake news » génétiques

Des chercheurs s’élèvent contre l’instrumentalisation pseudo-scientifique de données génétiques conduisant à déduire des différences psychologiques entre les êtres humains.

LE MONDE 

En qualité de chercheurs en ­génétique, en neurobiologie, en études sociales ou philosophiques de ces disciplines, nous ­tenons à manifester notre inquiétude face au retour d’un discours pseudo-scientifique sujet à toutes sortes d’instrumentalisations : il existerait un « socle » génétique, important et quantifié, à l’origine de différences psychologiques entre les êtres humains, en particulier selon la classe sociale, les origines ou le sexe.

Ainsi, on peut lire que l’intelligence est aux deux tiers génétique, et que l’école doit utiliser au mieux ce tiers sur lequel elle peut jouer en focalisant ses efforts sur les « gamins pauvres ». Il est de même affirmé que la réussite scolaire est influencée par des facteurs génétiques à hauteur de 30 % à 50 %, à parts égales avec les facteurs familiaux et sociaux, et que les personnes les plus défavorisées socialement sont aussi les plus désavantagées génétiquement. Outre qu’il existerait une mesure valide de l’intelligence, et qu’on aurait montré que les enfants de milieux socialement défavorisés naissent en moyenne avec un « désavantage génétique », on laisse croire que l’influence du bagage génétique serait invariable. Les caractéristiques des personnes seraient déterminées par l’addition d’une « part génétique » et d’une « part environnementale ».

Tensions à Toulouse : les failles de la prévention

Les heurts violents qui ont opposé les jeunes à la police la semaine dernière ont mis en lumière l’absence d’éducateurs de rue sur le terrain.

LE MONDE  | Par 

Une carcasse de voiture brûlée au Mirail (Toulouse), le 17 avril.
Une carcasse de voiture brûlée au Mirail (Toulouse), le 17 avril. REMY GABALDA / AFP

Tous les jours, à 17 heures, Djilali Abdelouhab prend ses quartiers sur les pelouses de la Faourette. C’est ainsi que l’on appelle l’espace vert qui traverse cette cité du Grand Mirail, à Toulouse. Accoudé à la rambarde qui longe un petit terrain de sport, l’homme de 53 ans au débit mitraillette a l’œil sur tout. Sur les enfants qui jouent au foot comme sur la poignée d’adolescents assis sous un arbre, à quelques mètres. « Vigilance… », murmure-t-il. La veille, cette bande de guetteurs à la solde d’un dealeur de cannabis a mené une opération de séduction et de recrutement en distribuant des sandwiches aux plus jeunes. « J’en ai vu des agneaux devenir des loups, souffle-t-il. C’est tellement facile de succomber à l’idée de se faire 50 euros. S’il n’y a personne pour le voir et leur proposer un autre avenir, c’est foutu. »

Cancer de l'enfant : l’annonce du diagnostic

23/04/2018


Institut Curie, Centre d’oncologie SIREDO
(Soin, Innovation Recherche en oncologie de l’enfant, adolescent et de l’adulte jeune)

On le comprend aisément, aucune des questions suivantes, que peut se poser légitimement tout médecin, ne trouve de réponse univoque et facile à donner : « Jusqu’où dois-je leur présenter nos hypothèses diagnostiques ? », « Dois-je utiliser le mot cancer ? », « Et s’ils m’interrogent sur le pronostic ? », « Que dire à l’enfant ? ». Dans cet exercice périlleux, l’expérience joue certes un rôle à certains égards dédramatisant pour le soignant, mais tout pédiatre, quel que soit son mode d’exercice, sera soumis, à chacune de ces annonces diagnostiques, à une tension palpable pour laquelle quelques réflexions « à froid », et une vraie « préparation » ne semblent pas superflues (1). Nous proposons ici de décrire quelques pistes afin de donner un cadre aidant, au moins partiellement, si ce n’est rassurant dans cet exercice de « funambulisme ».

Sevrey : ils dénoncent le manque de moyens à l'hôpital psychiatrique

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24/04/2018

Résultat de recherche d'images pour "Sevrey : ils dénoncent le manque de moyens à l'hôpital psychiatrique"
Pierre du Mortier, secrétaire CGT, 
est parti manifester un entonnoir 
sur la tête

Ce mardi matin, à l'appel de la CGT, une demi-douzaine de salarié du CHS de Sevrey a pris la direction de Dijon pour manifester devant l'Agence régional de santé et rejoindre les autres hôpitaux psychiatriques de la région.
Leur but : dénoncer le manque de moyens dans les hôpitaux psychiatriques.

Le guide réactualisé sur les soins en détention essuie des critiques de professionnels de santé

Le nouveau guide méthodologique relatif à la prise en charge sanitaire des personnes placées sous main de justice, largement réactualisé et diffusé en début d'année via une instruction des ministères de la Santé et de la Justice (lire notre article), recueille les critiques des professionnels de santé concernés. Dans un communiqué commun le 20 avril, l'Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire (ASPMP) et l'Association des professionnels de santé exerçant en prison (Apsep) reconnaissent que cette réactualisation règlementaire est nécessaire. Mais ils regrettent aussi que ce guide "comporte de nombreuses recommandations sans assise claire, inadaptées en pratique courante" voire "mettant en danger la responsabilité" des soignants.

L'ancien CGLPL pointe les lacunes épidémiologiques sur les mineurs hospitalisés sans consentement

Auditionné le 19 avril par la mission d'information sur "la réinsertion des mineurs enfermés", récemment constituée au Sénat (lire notre article), le conseiller d'État Jean-Marie Delarue, ancien contrôleur général des lieux de privation de libertés (CGLPL), a pointé la difficulté à évaluer le nombre de mineurs hospitalisés sans consentement en psychiatrie ou transférés en unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA).
Si l'hospitalisation psychiatrique connaît actuellement "de réelles difficultés, la pédopsychiatrie est encore en plus mauvais état", a rappelé Jean-Marie Delarue. "Je ne sais pas combien de jeunes entrent, chaque année, en hôpital psychiatrique sous contrainte, en l'absence de recensement par le ministère de la Santé", a-t-il souligné, précisant que l'on "sait seulement que 3 000 mineurs étaient entrés en hôpital psychiatrique en 2003".

Pour « une assurance-autonomie publique obligatoire »

Dans une tribune au « Monde », un collectif de spécialistes de la gériatrie estime qu’il existe des solutions pour épargner aux familles le drame financier de la dépendance.

LE MONDE  | Par 
« L’existence de l’assurance-autonomie apporterait à la collectivité près de 16 milliards d’euros d’argent neuf »(Nantes, maison de retraite accueillant personnes âgées dépendantes).
« L’existence de l’assurance-autonomie apporterait à la collectivité près de 16 milliards d’euros d’argent neuf »(Nantes, maison de retraite accueillant personnes âgées dépendantes). Alain Le Bot / Photononstop / Alain Le Bot / Photononstop

Tribune. La perte d’autonomie, liée chez un certain nombre de personnes âgées, à une maladie chronique invalidante, est un drame humain et financier pour les personnes atteintes et leurs proches. La prise en charge et la qualité des soins sont souvent insuffisantes, les soignants épuisés et le « reste à charge » trop lourd pour certaines familles. Par exemple, en institution, le coût d’hébergement varie de 1 600 euros à plus de 4 000 euros mensuels alors que la moyenne des retraites, en France, n’est que de 1 365 euros par mois !

Tous les gouvernements ont tenté des améliorations mais se sont heurtés au défaut de financement. Il faut trouver de l’argent neuf. Or les caisses de l’Etat sont vides et les familles, en particulier les classes moyennes, sont écrasées par les coûts induits par la perte d’autonomie.

La difficile reconnaissance des artistes handicapés


Benjamin Keller 25/04/18

SUISSE

L'artiste Pascal Vonlanthen au travail dans l'atelier d’art
L'artiste Pascal Vonlanthen au travail dans l'atelier d’art "différencié" du Creahm à Fribourg, qu'il fréquente depuis vingt ans. Image: Creahm

«L’art brut de Pascal Vonlanthen inspire le styliste de Michelle Obama.» Des écritures d’un artiste handicapé et analphabète fribourgeois qui finissent sur les créations d’un designer de mode new-yorkais: cette belle histoire, contée par plusieurs médias romands l’an dernier, soulève d’épineuses questions relatives à la protection des œuvres des auteurs incapables de discernement. Pro Infirmis Vaud en débattra lors d’une journée thématique autour de l’art et de la vulnérabilité ce mercredi à Belmont-sur-Lausanne.
«La divulgation et l’exploitation des œuvres créées par des personnes incapables de discernement peuvent porter atteinte à leur droit d’auteur et à leur droit de propriété, mais aussi à leur personnalité, constate l’avocat Charles Joye, à l’origine de la manifestation. La question est de savoir qui veille à la protection de leurs intérêts moraux et patrimoniaux et quelles sont les limites tracées par le droit.»

lundi 23 avril 2018

Montpellier. Les patients atteints de troubles anxiodépressifs abandonnés par le CHU

Révolution Permanente

Bati d'Alandu   22 avril 2018

En supprimant 19 lits d’intra-hospitalier, ainsi que deux secteurs d’extra-hospitaliers (antennes délocalisées), le pôle psychiatrie du CHU de Montpellier décide de tourner le dos à nombre de patients – le tout sans la moindre concertation avec les personnels médicaux et paramédicaux (aides soignants, infirmiers, psychologues, agents de service hospitalier, etc.). Un rassemblement est appelé ce mardi 24 avril à 7h30 dans la cour d’honneur de l’hôpital de la Colombière.


Pour les patients et les personnels de l’hôpital La Colombière, à Montpellier, le couperet est tombé le 12 avril : d’importantes réorganisations vont avoir lieu pour favoriser le développement de la psychiatrie en ambulatoire. Cette réorganisation se faisant à moyen constant, elle signifie la fermeture de l’Unité de traitement des troubles anxieux et dépressifs (UTTAD), ce que la direction justifie par le fait… que l’offre de soin pour ces patients est très développée dans le secteur privé !