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jeudi 18 janvier 2018

Saut épique et passage à l’acte

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Résultat de recherche d'images pour "CONVERSATION  Prochaine date 3 FÉVRIER 2018 - PARIS    Rarissimes sont les fois où une dénomination nouvelle vient ébranler un point de savoir (clinique, théorique) que l’on avait pu croire acquis.  Ainsi en va-t-il du saut épique, terme récemment proposé par Fethi Benslama.  Il croise le passage à l’acte d’autant plus opportunément que, devenu d’un usage courant, ce dernier a largement perdu de sa singularité.  On interrogera ce croisement : quelles conséquences s’ensuivent ?  Ainsi pourrait être levé ce long silence où l’on s’est tenu en ne se demandant pas comment l’introduction par Jacques Lacan du psychanalyser comme acte (1967-1968) avait pu, déjà, reconfigurer le concept de passage à l’acte."

3 FÉVRIER 2018 - PARIS 

Rarissimes sont les fois où une dénomination nouvelle vient ébranler un point de savoir (clinique, théorique) que l’on avait pu croire acquis.
Ainsi en va-t-il du saut épique, terme récemment proposé par Fethi Benslama.
Il croise le passage à l’acte d’autant plus opportunément que, devenu d’un usage courant, ce dernier a largement perdu de sa singularité.
On interrogera ce croisement : quelles conséquences s’ensuivent ?
Ainsi pourrait être levé ce long silence où l’on s’est tenu en ne se demandant pas comment l’introduction par Jacques Lacan du psychanalyser comme acte (1967-1968) avait pu, déjà, reconfigurer le concept de passage à l’acte.


Violences éducatives : une nouvelle campagne pour changer les pratiques

Stéphany Mocquery
| 17.01.2018



campagne violence enfant
Crédit Photo : DR


« Crier, frapper, hurler, humilier son enfant, c'est le marquer pour longtemps » : avec ce slogan, la nouvelle campagne de prévention contre les violences éducatives ordinaires entend marquer les esprits pour faire évoluer les pratiques éducatives dans notre pays encore trop imprégné de « l'injonction de dresser les enfants pour qu'ils soient obéissants », estime le Dr Gilles Lazimi, coordinateur de la campagne.

mercredi 17 janvier 2018

Souffrance psychique au travail : la lente reconnaissance

Par Maïa Courtois — 

Souffrance psychique au travail : la lente reconnaissance
Souffrance psychique au travail : la lente reconnaissance 
Photo Fred Dufour. AFP

10 000 affections psychiques liées au travail ont été reconnues en 2016, d’après une étude de la Caisse nationale d’assurance maladie. Si ce phénomène est en constante augmentation ces dernières années, les efforts pour y remédier progressent lentement.

«Surcharge de travail, injonctions paradoxales, horaires décalés, réductions de personnel…» liste Marine Jeantet, directrice des risques professionnels à la Cnamts (Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés) : les causes de la souffrance psychique au travail sont multiples. Et l’ampleur de ce phénomène a encore augmenté l’année dernière, «même si c’est moins exponentiel», précise Marine Jeantet : «On était à 10% d’augmentation de 2011 à 2014, 5% en 2015, 1% en 2016.»
Des travailleurs en souffrance psychique, le docteur Pierre Bréchet, médecin généraliste à Saint-Pierre-du-Mont (Landes), dit en recevoir «souvent» dans son cabinet : «Soit les patients arrivent en décrivant leurs problèmes franchement, soit cela prend le masque de plaintes plus générales : manque de tonus, fatigue… C’est notre travail de creuser, mais la parole se libère facilement.»

«Notre système de santé souffre d’un cloisonnement multiple »

Dans une tribune au « Monde », le directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique considère qu’il revient aux patients, et non à une autorité administrative, de définir son parcours santé.

LE MONDE  | Par 

A l’hôpital Pierre-Bérégovoy de Nevers, le 28 avril 2017.
A l’hôpital Pierre-Bérégovoy de Nevers, le 28 avril 2017. Elodie Chrisment - Hans Lucas / Elodie Chrisment - Hans Lucas

Tribune. Le terme de parcours est en train de devenir un mot magique dans le domaine de la santé. C’est aujourd’hui l’expression consacrée pour caractériser les évolutions nécessaires permettant de répondre aux attentes des patients, des usagers ou des citoyens. Citée abondamment dans la loi de modernisation de notre système de santé (votée en 2016), cette notion est évoquée à de nombreuses reprises dans la stratégie nationale de santé définie le 29 décembre dernier. Mais qu’en est-il exactement ?

Le vocable de parcours apparaît dans la loi du 13 août 2004 relative à l’assurance-maladie. Il s’agissait, à l’époque, d’instituer un parcours de soins coordonnés et de revaloriser ainsi le rôle du médecin traitant, chargé de coordonner les différentes interventions professionnelles autour du patient. L’utilisation du terme parcours faisait donc référence à une filière de prise en charge, notamment pour l’accès au médecin spécialiste en médecine ambulatoire.

Hôpital : mille signatures et une urgence

Par Eric Favereau — 

A l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, le 5 octobre 2017.
A l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, 
le 5 octobre 2017. 
Photo Edouard Caupeil

Des médecins et cadres de la santé dénoncent un système à bout de souffle et les dérives de la tarification à l’activité. Un récent audit, réalisé après le suicide d’un neurochirurgien au CHU de Grenoble, permet de mesurer l’ampleur du malaise.

C’est inédit dans l’histoire des hôpitaux. Plus de mille médecins et cadres de santé, venant de toutes sortes d’établissements, hôpital local comme centre universitaire, répartis sur toute la France, ont signé un appel s’alarmant de la situation dramatique des hôpitaux français et pointant un système de financement, avec la tarification à l’activité (T2A), à bout de souffle, devenant une menace pour la qualité des soins.

Comment la psychanalyse peut-elle résister à l'air du temps ?

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PARJean-Marie Durand 
- 13/01/18 
Alors qu'elle fait l'objet d'attaques répétées, la psychanalyse se défend comme elle peut. Deux psychanalystes, Clotilde Leguil et Elsa Godart, vantent les vertus essentielles de leur pratique pour échapper aux effets délétères de l'époque et s'affirmer comme sujet singulier.
Dans le champ du savoir en ce début du XXIe siècle, mais aussi celui de la prise en charge des névroses contemporaines, la psychanalyse fait grise mine. Face aux aspirations sociales dominantes, dégagées de tout effort appuyé pour explorer les caves de son inconscient (pas le temps, d’autres choses à faire..), face aussi à l’effet de présence de plus en plus marquant des psy comportementalistes anglo-saxons, et à l’apparition de nouvelles approches du cerveau (neurosciences…), elle semble ne plus faire le poids : l’épreuve de la cure analytique suscite moins le désir que celui provoqué par d’autres types de traitement des souffrances psychologiques, plus rapides, moins contraignants, magiques en apparence.
[...] D’autres, comme en ce début d’année Clotilde Leguil - “Je“, une traversée des identités - ou Elsa Godart - La psychanalyse va-t-elle disparaître ? -, sortent de leur cénacle pour vanter auprès de lecteurs potentiellement sceptiques les mérites de la psychanalyse, à l’heure où l’on voudrait la voir disparaître.
Clotilde Leguil
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Elsa Godart
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« On ne peut plus ignorer les enfants nés par GPA »

Dans une tribune au « Monde », 110 signataires, dont Elisabeth Badinter, Pierre Rosanvallon et Irène Théry, demandent une réforme urgente des lois de bioéthique.

LE MONDE  | Par 

Bioéthique : six mois de débats pour une loi

PMA, fin de vie, médecine prédictive… Une grande variété de sujets seront débattus à partir de jeudi lors des Etats généraux de la bioéthique .


SEVERIN MILLET
C’est une obligation depuis la dernière loi de 2011 : tous les sept ans au moins, la France doit réviser sa législation en matière de bioéthique. Le processus sera officiellement lancé jeudi 18 janvier avec l’ouverture d’Etats généraux qui doivent durer jusqu’au 7 juillet. L’objectif de ces six mois de débats, organisés par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) ? Eclairer le législateur, qui devra déposer un projet de loi à l’automne afin de mettre à jour les textes. Les évolutions très rapides de la science interrogent sur l’attitude à avoir face à de nombreuses innovations : faut-il autoriser, interdire, contrôler ces pratiques ? Conditions du début et de la fin de vie, limites de l’intervention médicale sur le vivant… Les thèmes abordés, sensibles, intéressent militants, chercheurs, religieux. Les débats qui s’ouvrent seront donc vifs. Tour d’horizon des principaux enjeux.

La vie après le suicide d'un proche : un documentaire bouleversant

Psychologies

Isabelle Taubes

Plus de 10 000 personnes se suicident chaque année en France. Derrière ces chiffres, il y a des parents, des frères, des sœurs, des compagnons, qui tentent de leur survivre. Dans son documentaire « La vie après le suicide d’un proche », [sur France 5], la réalisatrice Katia Chapoutier a réuni, le temps d’un week-end, quelques-uns de ces endeuillés.

« Quand je vois cette photo, j’entends son rire. » Le premier témoin à prendre la parole dans ce documentaire d’une qualité exceptionnelle n’est autre que sa réalisatrice, la journaliste Katia Chapoutier. « En 2006, ma sœur a mis fin à ses jours à l’âge de 46 ans. Elle était belle, elle était bonne vivante, elle aimait boire, manger, partager, elle avait des projets. Elle était médecin, avait 5 enfants. » Défilent sous nos yeux des photographies d’une jeune fille, d’une jeune femme, d’une femme qui semble épanouie. Comment se reconstruire, comment retrouver le goût de la vie après un tel cataclysme ? Il lui a fallu dix ans d’enquête et d’interrogations personnelles pour répondre à cette question. Si l’émotion est là, palpable, elle ne laisse aucune place au voyeurisme. Et ne prend jamais le pas sur la volonté sans ambiguïté de ces être endeuillés de nous dire qu’il existe un chemin qui mène à la renaissance

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La grève suspendue à l’hôpital psychiatrique de Rennes

Le Monde.fr avec AFP 

Le mouvement de grève débuté le 7 novembre au centre hospitalier Guillaume-Régnier de Rennes, spécialisé en psychiatrie, a été suspendu, a annoncé SUD-Santé, mardi 16 janvier.

« La grève est suspendue, nous allons rassembler l’ensemble des agents et nous laisser du temps pour renégocier », a déclaré Jacques Mény, de SUD-Santé, à l’Agence France-Presse. Réunis en assemblée générale dans l’après-midi, une quarantaine d’agents ont voté en faveur de cette suspension.

Mathilde Basset. « Ce n’est pas ça mon métier, madame Buzyn »

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR STÉPHANE GUÉRARD AVEC AUDREY PAILLASSE


JEUDI, 11 JANVIER, 2018

Mathilde Basset participera à la journée de grève nationale intersyndicale le 30 janvier. Elle manifestera à Valence (Drôme).
Mathilde Basset participera à la journée de grève nationale intersyndicale le 30 janvier. Elle manifestera à Valence (Drôme).

 Hôpital. Une infirmière a posté sur Facebook un témoignage sur ses conditions de travail déplorables. Une « bouteille à la mer » qui crée des remous sur les réseaux.
Le post de Mathilde Basset commence ainsi : « Je suis infirmière depuis un an et demi. Je travaille depuis trois mois au centre hospitalier du Cheylard, en Ardèche. Enfin, je travaillais, car mon dernier contrat de trois semaines se termine le 4 janvier prochain, et c’est avec dégoût et la boule au ventre que je quitte ce radeau de la Méduse. » L’infirmière de 24 ans évoque les suites de son message à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Lacan à l'école des femmes



PSY-THE avec Marie Pesenti-Irrmann
 PARIS - TSCHANN Libraire
 28 janv. 2018
Tschann Libraire et les Éditions érès vous invitent au PSY-THE
avec 
Marie Pesenti-Irrmann
à l'occasion de la parution du livre
Lacan à l'école des femmes
Lacan à l'école des femmes
En savoir plus, lire le sommaire  et voir l'interview de l'auteure ...

Discutant : Catherine Millot et Alain Vanier

Le dimanche 28 janvier 2018 à 16h
à la librairie TSCHANN
125 bd du Montparnasse - 75006 PARIS

mardi 16 janvier 2018

« Il n’y a aucune raison que le sexe biologique ait une influence sur les choix d’orientation »

Spécialiste de la psychologie de l’orientation, Françoise Vouillot plaide pour « une désexuation » qui prendrait autant en compte les aspirations des filles que celles des garçons pour leur ouvrir tous les champs professionnels.

LE MONDE  | Propos recueillis par 

Membre du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, auteure de Les métiers ont-ils un sexe ? (Belin, 2014), ­Françoise Vouillot appelle à s’intéresser dès la maternelle aux normes imposées aux deux sexes, tout en réalisant un « vrai travail auprès des ­jeunes hommes » sur les filières dites féminines.

Vous vous êtes récemment engagée en faveur de l’écriture inclusive (dans une tribune du 20/11/2017), dans quelle mesure le langage peut-il influer sur les choix d’orientation ?

Si on revient à l’idée que le langage n’est pas neutre mais qu’il agit, au contraire, sur les représentations, on sait que la manière de présenter les métiers et les filières de formation – au masculin – ne permet pas l’identification. Quoi qu’on en dise, le masculin n’est pas un neutre. Il n’est d’ailleurs venu à l’idée de personne d’affirmer que le genre grammatical féminin était neutre ou générique. Et, si on le décrétait, je pense que ça ferait beaucoup de remous.

Une étude menée à l’université de Clermont-Ferrand révèle que, quand la forme grammaticale féminine est utilisée, les filles se sentent plus aisément compétentes, surtout quand il s’agit de métiers prestigieux et difficiles d’accès, largement occupés par des hommes. A l’inverse, quand on écrit au féminin, les garçons ne se sentent pas concernés. Et c’est logique.

Don de sperme : le jour où Arthur Kermalvezen a retrouvé son géniteur

Par Catherine Mallaval — 
Arthur et Audrey Kermalvezen, le 15 janvier à Paris.
Arthur et Audrey Kermalvezen, le 15 janvier à Paris. 
Photo Cyril Zannettacci pour Libération

Figure de la lutte contre l'anonymat des dons de sperme, cet agent commercial de 34 ans a fini par lever le voile sur le nom de son père biologique.

Un coup de fil au lendemain du réveillon de Noël. Arthur Kermalvezen, 34 ans, promène ses deux petits garçons en voiture dans l’espoir de les faire dormir. Il s’arrête, décroche, entend cette phrase énigmatique : «Allô Arthur, qui peut t’appeler un 25 décembre à 10 heures ?» Non, vraiment, Arthur Kermalvezen ne voit pas qui peut lui téléphoner si tôt ce matin-là. «Bravo de m’avoir retrouvé», lui dit l’homme. Vertige. Plus que jamais, Arthur, que l’on appelait petit «le trouveur»,mérite son surnom. Depuis toujours ou presque, il est à la recherche de son géniteur dans un pays, la France, où les dons de sperme sont strictement anonymes.